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MaPaToClaYa -1 an en Amérique latine
8 avril 2014

Le Darien gap, ou la Panaméricaine interrompue

Désolée pour le bug, cet article a été en ligne, puis a disparu... le revoilà.

11 – 16 mars 2014

Darunter sind ein paar Extrapotos von unserem tollen Segelturn.

Depuis la Californie, nous suivons plus ou moins la route Panaméricaine.

Quand tout va bien elle ressemble à ça :                                         Assez souvent c’est plutôt ça :       
     perfekter Strassenabschnitt der Panamericana                                                                              aber ofteinmal schaut’s eher so aus
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Et même régulièrement ça :  Baustellen soweit das Auge reicht
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Mais au sud du Panama, plus rien: la Panaméricaine se perd dans la forêt profonde du Darien (forêt très dense et très marécageuse); Impossible de rejoindre la Colombie en véhicule, la route s’interrompt totalement sur quelques centaines de kilomètres. Pour des raisons géopolitiques, autant géo que politiques. C’est ce qu’on appelle le “Darien gap”.

Pour nous le premier tronçon de notre périple panaméricain se termine donc ainsi – Verschraubung der Trennwand um den Durchgang vom Fahrerraum in den Wohnraum waehrend der Verladezeit zu unterbinden (um moeglichen Diebstaehlen vorzubeugen), da der Tioga in keinen Container reinpasst. Verladung also RoRo, roll on roll off, einzig vernuenftige Moeglichkeit, von Zentralamerika nach Suedamerika zu kommen.

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Après un peu de préparation pour séparer la cabine de conduite de l’habitacle, le Tioga attend d’être embarqué sur un cargo dans le port de Colon, tout perdu au milieu des montagnes de containers. Destination Carthagène.

Et pour nous ? Nous voilà “sans abri” pour au moins une semaine. Pas possible de monter avec le véhicule sur le cargo, qui ne transporte que des marchandises. La voie des terres est trop aléatoire, le voyage dans la jungle en pirogue ne nous semble pas raisonnable avec les enfants. Nous reste la voie des airs – on est toujours réticents à prendre l’avion quand ce n’est pas indispensable – ou la voie des eaux “légère”: se sera donc une traversée en voilier sur la mer Caraïbe !

Le départ de Panama City est un peu … chaotique puisque, en bons voyageurs aguerris que nous sommes, Andreas et moi arrivons coup sur coup à faire 2 bourdes monumentales. En réglant le réveil (qu’on n’utilise jamais) Andreas oublie d’intégrer l’heure de décalage horaire qui existe entre le Costa Rica et le Panama : réveillés trop tard, nous ratons le taxi 4x4 spécialement commandé qui doit nous emmener en trois heures de route jusqu’à notre bateau; il s’en ai fallu d’un cheveu que nous n’en trouvions pas un autre…. Une heure 1/2 plus tard, à peine remise de nos émotions matinales, je m’aperçois que j’ai oublié à l’hôtel rien de moins que la pochette qui contient 2 cartes bancaires et 1500 $ en liquide; nous ne sommes pas seuls dans le taxi, impossible de faire 1/2 tour, panique à bord ! Un coup de téléphone, la pochette est en sécurité à la réception de l’hôtel. Une fois arrivés sur le bateau, nous annonçons au capitaine que nous sommes dans l’impossibilité de payer la traversée… Aucun problème, Fritz, l’inébranlable propriétaire autrichien de notre catamaran, doit de toute façon retourner à Panama City dans l’heure qui suit, il passera à l’hôtel récupérer ses sous.  Nos cartes bancaires ? Kein Problem, Fritz sera à Carthagène quelques jours après nous, il viendra nous les rendre à l’hôtel là-bas. Bon et bien, n’y pensons plus… Rétrospectivement je m’étonne encore d’être restée aussi zen !

Finalement, il ne nous reste qu’à profiter de nos 5 jours de croisière: 2 jours de traversée effective précédés de 3 jours dans les îles San Blas, un archipel “carte postal” de la côte caraïbe habité par les indiens Kunas (voir plus de photos dans l’article précédent en allemand “Panama – Kolumbien”).

Ein halber Meter Meeresspiegelanstieg bedeutet den Untergang einer der schoensten Inselregionen der Karibik – die San Blas Inseln, wo es 367 Stueck davon hat, fuer jeden Tag eine.

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Un chapelet d’îles qui dépassent à peine de l’eau, toutes couvertes de palmiers;

Einheimische Indianer, die vom Fischfang, Kokosnuessen und diversen mehr oder wenig legalen Urwaldkraeutern ueber-leben. Gerudert wird im Einbaum nur bei Noeten, ansonsten mit improvisiertem Segel, das in Sekundenschnelle steht oder gefaltet wird.

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Mais des îles quand même bien habitées: pour les indiens Kunas, la vie se passe sur l’eau, dans des embarcations rustiques.

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Une eau chaude et cristalline, des récifs coralliens pleins de poissons, des dauphins qui jouent autour du bateau – 3 Tage Schnorcheln und warmes Karibikwasser geniessen, bevor es auf die offene See geht.

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Des petits gars qui ont déjà bien le pied marin, même si Tobias ne va pas quitter son gilet de sauvetage pendant 5 jours – 5 Tage Schwimmweste gehoeren fuer Tobias zur Grundausruestung, um sich im Falle des Falles eine Chance zu geben.

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Eliecer à la cuisine (hum, des crêpes), Javier à la barre, nous sommes en de bonnes mains; la vie à bord est royale de même que les siestes de Tobias (en gilet de sauvetage quand-même). Clara jongle avec plaisir entre les langues pour parler avec chacun, espagnol avec l’équipage, allemand et anglais avec les passager et français avec maman.

Leben wie die Goetter – Essen, Sonnen, Siesta, Essen, Siesta, Sonnen (oder auch andersrum), wenn nur diese staendige Schauklerei nicht waere, aber die Kinder stecken das mit links weg, und veertreiben sich die Zeit mit Siesta oder Tratschen, 5 Tage Schulfrei, da die Lehrer ausgefallen sind.    

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Après la mer de rêve des îles, la traversée vers Carthagène est une belle aventure marine; on découvre un autre aspect de la mer caraïbe, celui d’une vraie mer agitée, avec des  vagues qui semblent déjà bien grandes aux montagnards que nous sommes ! Mais c’est beau, surtout quand ça ne dure “que” 48h : certains passagers ont déjà trouvé ça long, mais tous les moussaillons Peisser ont été bien vaillants. Chapeau à nos trois zouzous !

Was man nicht alles machen muss, um schlussendlich doch nur ein selbstgefertigtes “overlander” Diplom ausgehaendigt zu bekommen. Dieser Segeltrip war eine ganz besondere Erfahrung, die bestaetigt, besser die Fuesse am festen Boden zu lassen.

 DSC_2528 Terre ! Carthagène en vue ! ça y est, voici le continent sud-américain - ”Land in Sicht”, nach 51 wilden Schaukelstunden stranden wir endlich, alle heil und wohl auf, in Cartagena, Kolumbiens beruehmteste Hafenstadt.

Il ne nous reste plus qu’à récupérer le Tioga, ce qui n’est pas une mince affaire; d’abord, nous apprenons en arrivant que le cargo, qui aurait dû être au port avant nous, n’est pas encore arrivé… Et puis une fois à quai, avec trois jours de retard, il faut à Andreas toute sa réserve de patience pour pouvoir sortir le véhicule du port, pourtant avec l’aide d’un agent local ; c’est d’autant plus râlant que pour nous notre entrée à nous en Colombie  nos passeports ont été tamponnés sans sans aucun contrôle (nous n’avons même pas vu un douanier ! ) : vive la bureaucratie douanière, vive le Darien Gap !

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Mais bon, pour patienter pendant quelques DSC_0310jours il y a plus désagréable que la belle Cartagena de Indias ! C’est sans conteste notre plus belle ville depuis le début du voyage, très esthétique et avec une ambiance très sympa, très artistique. En plus les enfants adorent être à l’hôtel, depuis le temps qu’ils nous le demandaient ! Comme il fait très chaud dans la journée, nous nous réfugions régulièrement dans la chambre climatisée. Mais c’est dangereux de vivre à l’hôtel: Tobias finit par y avoir un accident de télé ! Une arcade fendue en faisant le fou sur un lit, en regardant un film…. (pas de souci, vite réparée à grand renfort de stéri-strip, on ne voit déjà plus rien). Comme quoi, c’est décidément le signe que nous sommes mieux sur la route. 

Enfin, 11 jours après l’avoir posé à Colon, nous retrouvons enfin notre maison roulante. Elle est en parfait état, au grand soulagement de Clara qui s’était laissée impressionnée par des récits d’effraction d’autres voyageurs (nous aussi à vrai dire).

Nous voilà prêts à découvrir l’Amérique du Sud, en tout premier lieu la Colombie.

Au plaisir de vous lire bientôt !

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Commentaires
C
Merci et encore merci pour ce beau voyage : j'ai enfin l'explication de la fin de la panaméricaine. Finalement, le plus raisonnable dans cette aventure c'est Tobias, parce que les parents !!!! entre la panne de réveil et l'oubli du sac à main à l'hôtel ...
A
freue mich, dass eure tioga gut angekommen ist! und dass ihr ein paar sehr schöne, wenn auch windige, tage in der karibik verbringen konntet. so neidisch!
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