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MaPaToClaYa -1 an en Amérique latine
27 juin 2014

Nord Pérou, 2 visages – Peru, Meer, Berge, Amazonas & Kultur

6-14 / 06

Le passage de la frontière Equateur – Pérou est étonnamment simple et agréable : tout est propre, clair, bien organisé, rapide (le fait que les camions aient leur circuit à part, séparé des véhicules de tourismes, y est pour beaucoup) ; un bonheur par rapport au relatif chaos d’Amérique centrale.

Une fois la frontière passée, le nord du Pérou nous a montré en moins d’une semaine deux visages radicalement différents : la côte, désertique, sale dans son ensemble, où la faiblesse du niveau de vie est souvent criante ; la cordillère, sauvage, très peu visitée, aussi riche en culture qu’en paysages grandioses. Pourtant nous avons trouvé également quelques perles sur la côte.

Wie so oft im Leben, bleibt es nicht beim ersten Eindruck. Die wohl sauberste, einfachste und professionellste Grenze mit dem Erzfeind Equator, wenn auch angenehm zu ueberschreiten, hat mit dem Rest des Landes, insbesondere der Kueste, absolut nichts zu tun. Trostlose Kuestenwuestenstrassen, im Bereich der Grossstaedte hoffnungslos von Dreck und Muell gesaeumt, absolut chaotische und unattraktive, sehr verarmte Staedte, desolete Landschaft, und genau da kommt die Sache mit dem Reisen und Nichtkonsumieren ins Spiel. Die Kunst des Reisens liegt mitunter darin, in genau solchen Situation die schoenen, angenehmen Dinge herauszufiltern, um den Spass an der Sache nicht zu verlieren. Willkommen in Nordperu, sagen wir an der Kueste, wo es in den kleinen Fischerdoerfern genau so laessig wie immer schon zugeht, wo man auslaenderfreundlich ist, wo ein Wohnmobil schon lange nicht mehr gesichtet wurde (weil der Grossteil der Reisenden aufs Pedal steigt um die Ecke so schnell als moeglich hinter sich zu bringen), und wo sich wieder ganz andere Voegel beobachten lassen, insbesondere die wunderschoenen Fregatten, die Maennchen werben mit ihrem wunderschoenen roten Kropf um etwas Zuneigung.

Ueberholmanoever sind mit viel Vorsicht zu geniessen, dass aus der Fatamorgana nicht urploetzlich Wirklichkeit wird. Zum Glueck gibts in Peru noch was anderes als 3000 km Kuestenwueste – ab in die Berge.

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Paysages typiques du désert côtier du Pérou, qui s’étend sur des centaines et des centaines de kilomètre: une bande de terre incroyablement aride le long du Pacifique, où l’approche des villes et villages est seulement signalée par l’intensification de la quantité d’ordures en bord de route…

Malgré tout notre premier arrêt juste après la frontière, le petit village pêcheur de Puerto Pizarro, nous a réservé de belles surprises : un port animé et coloré, très convivial, et une mangrove particulièrement riche. Accessible seulement en bateau, la petite Isla de las Aves est littéralement couverte de nids de frégates magnifiques. Ils y a tellement de mâles gonflant leurs jabots rouges qu’on ne sait plus où regarder !

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Et comme à peine plus au sud, à la petite plage de Mata Caballos, nous passons une matinée à observer les plongeons spectaculaires des fous à pattes bleues, nous avons finalement l’impression de ne pas avoir tout perdu à ne pas être passé par les Galapagos – il faut bien garder pour plus tard quelques destinations où notre ornithologue en herbe ne s’ennuiera pas…

Et puis à Pimentel, où nous atterrissons un peu par défaut après une longue traversée de désert, nous avons la chance d’assister le matin de bonheur (de bonne heure aussi) au départ des pêcheurs de crabes sur leurs “caballitos”: ces demi-pirogues de roseaux, manœuvrées avec pour pagaie une simple moitié de bambou, leur servent depuis plus de 1500 ans à passer la barrière de vagues; celles-ci nous paraissent déjà bien haute, et pourtant c’est la saison calme ! Yan regrette d’avoir vendu son surf, ils les aurait bien accompagnés.

Eigentlich sind die Galapagosinseln von Equator fuer ihre Vogel- und Tierwelt bekannt, grosses Glueck und grosse Freude bereiten uns die unzaehligen Blaufusstoelpel an einem absolut unturistischen Fischerstrand. So toelpelhaft ihr Name auch ist, so exzellente Hochgeschwindigkeitsfischer sind sie, ein Hochgenuss ihnen beim Fang zuzusehen.

Nicht ganz so rasch aber nicht weniger akrobatisch gehen diese Krabbenfischer in ihren, aus jahrtausendalter Tradition gefertigten, Schilfrohrbooten – caballitos, auf hohe See. Auf ihren Leichtkonstruktionen knieend kaempfen sie auf elegante Weise gegen die hohe Brandung an, suendteure Windstopperjacken tragen nur die Jungs aus der Werbung, in echt muss ein Plastiksack ausreichen.

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Les fous à pattes bleues de Mata Caballos; Les pêcheurs de Pimentel sur leurs caballitos: remarquez le ciré de marin version péruvienne, un bon sac poubelle avec 3 trous.
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Ces embarcations très spectaculaires, dont seuls quelques villages ont gardé la tradition, sont un des éléments que l’on retrouve dans le splendide musée des Seigneurs de Sipan, à Lembayaque  - merci Claude et Marie-Jo de nous avoir incités à nous y arrêter, c’est une petite merveille ! Un musée pas du tout indiqué, dans une petite ville pas du tout accueillante, mais qui recèle des trésors de la civilisation Mochicas (qui prospéra dans ce secteur entre 100 et 700, soit bien avant les Incas), présentés d’une façon étonnament attractive et didactique. Comme les photos y sont interdites, nous gardons pour nous toutes les belles choses que nous y avons vues !

 

Après bien des hésitations – avons nous le temps / n’avons nous plus le temps; le Tioga passera-t-il / ne passera-t-il pas ….  - nous nous décidons finalement pour faire la boucle de la cordillère nord : beaucoup de route, de petites routes, de très petites routes, pour aller voir des sites reculés mais qui valent très, très largement de détour. Et surtout qui nous laisseront une image du nord du Pérou bien différente de celle des voyageurs qui restent sur la côte: en montagne les paysages sont verts, les villages sont propres, harmonieux avec leurs maisons de pisé, et les gens sont partout souriants et accueillants.

Ein langes Hin und Her, Zoegern, viel Zeit ist nicht mehr ueber, und in allerletzter Sekunde doch noch eine Ja-Entscheidung fuer die Nord-Runde, die unseren Eindruck vom Nordens Peru sehr positiv beeinflussen soll. Einer der hoechsten Wasserfaelle der Welt liegt gar nicht so wild versteckt, trotzdem erst in den letzten 8 Jahren touristisch vermarktet, im Chachapoyas Kulturland. Gocta, 771 m hoch, faellt in 2 Stufen ab, und laesst sich in einer 5stuendigen Wanderung erkunden. Auch hier bedurfte es wieder an Auslaendern, die den Einheimischen beibrachten, was sie eigentlich fuer ein Juwel besitzen.

Cascade de Gocta, 771 m de haut : une des plus hautes cascades du monde, dans un cirque calcaire de toute beauté. Bien motivé pour aller voir les coqs de roche, Tobias nous fait le grand plaisir marcher comme un chef. 2h1/2 pour y aller et 2h1/2 pour en revenir, pas mal du tout pour des petites jambes de 4ans.

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Kuelap, la grande citadelle Chachapoya:
Situées à 3100 m, sur un point haut avec vue sur toutes les montagnes environnantes, ces ruines nous ont fascinés, tous les 5 pour des raisons différentes. Y accéder est déjà une aventure en soit, avec 32 km de piste parfois joliment exposé, et le Tioga a encore une fois mérité son surnom de Fidel. Tobias a adoré ne pas avoir à marcher beaucoup ; Clara a craqué pour les lamas qui servent de tondeuse à gazon pour entretenir le site; Yan a réussi à dénicher un nouveau colibri (et oui Claude, il a trouvé du premier coup le green-tailed trainbearer que tu as tant cherché); et les parent se sont laissés emporter par la magie du lieu en déambulant seuls au milieu de ces ruines circulaires vieilles de 1000 ans. Un coup de cœur !!

Neben Machu Picchu gehoert die Chachapoyas-Ruinenstadt von Kuelap zu den wichtigsten archeologischen Kult-Staetten Perus, mit den Vorteilen der Eigenanreise (die 32 km Piste sind auch noch zu schaffen), Einsamkeit und Ruhe (keine tausenden Turis wie in MP), geringer Kosten und noch dazu scheint die Sonne auf die alten Steine, Gaertnerherz was willst du mehr? … einen Eintritt ins Mumienmuseum von Leymebamba und keine Einladung, am Lehmbau des neuen Bauernhauses.

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Kuelap, des paysages grandioses, un accès un peu délicat
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Hunderte Rundbauten, nur die Fundamente sind noch zu sehen, bildeten urspruenglich diese Regierungsstadt auf ueber 3000 m, am strategisch zentralsten Bergruecken der Region gelegen. Sowohl die Steine wie auch die Region sind den langen Um-Weg wert.

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Kuelap, ce ne sont pas que des ruines; tout autour la montagne est toujours très habitée, avec des traditions qui perdurent : on voit encore nombre de dames filer la laine (et pas que des anciennes), et les maisons sont toujours construites en pisé – un peu de terre arrachée à la pente, beaucoup d’huile de coude, une vraie homogénéité architechturale qui nous avait manqué jusque là.

Leymebamba, le musée des momies.
La toute petite bourgade de montagne de Leymebamba abrite un surprenant musée. Plus de 200 momies Chachapoya, récemment découvertes dans le secteur, y sont exposées. Contrairement aux momies égyptiennes qui sont allongées, elles sont toutes en position fœtale et étaient emballées dans un sac de toile qui du coup ne fait qu’une quarantaine de cm – on dirait une grosse poupée. Etonnamment conservées, certaines ont encore des expressions poignantes. Des traditions funéraires encore différentes de tout ce que nous avions déjà vu, qui nous ont évidemment fait abordé le thème de la mort avec les enfants – et personne ne semble avoir fait de cauchemars. 
Les objets exposés comptent aussi des poteries, des instruments de musique, des textiles qui complètent particulièrement bien les ruines de Kuelap.
Mais comme en famille on ne peut pas donner que dans la culture, il faut bien que Yan cherche quelques oiseaux; et là déception, à cause de la pluie il ne trouvera pas le fameux colibri à queue en spatule : une bonne raison pour revenir !

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Les momies de Leymebamba

Benzin fuers Fahrzeug, Koka fuer den Fahrer, dass einem die Nerven auf den 150 engen Kilometern zwischen Leymebamba und Celedin nicht ausgehen. Enorm lange Einbahnstrecken, wo von Zeit zu Zeit jemand aus der Gegenrichtung angeschneit gekommt, zum Glueck waren keine laengeren Rueckwaertsfahrten noetig, abgesehen von der Moeglichkeit des Anstossens auf der Felsenseite besteht bei unvorsichtiger Fahrweise erhoehte Absturtzgefahr, ein heisses aber lohnendes Stueck Weg. 
Erst seit einem Jahr ist diese Wahnsinnsstrasse asphaltiert, was fuer uns ausschlaggebender Grund zur Bereisung ist, denn tagelange, schlechte Pisten sind nur mit wirklich gelaendetauglichen Fahrzeugen moeglich, und selbst diese leiden darunter, wir verdanken Max und Tania, unseren deutschen Freunden, die kurz zuvor auf dieser Strecke unterwegs waren, die Info, dass wir diese schoene und ruhige Ecke Perus erleben duerfen.
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La station service de Leymebamba : un entonnoir et des bidons, pourtant bien nécessaires avant d’attaquer la route.
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De Leymebamba à Celendin, la route est …. spectaculaire pour les passagers, stressante pour le chauffeur !! 150 km de voie unique accrochée à flanc de montagne, des emplacements pour se croiser trop peu nombreux à notre goût, des bus et des camions en sens inverse heureusement pas trop fréquents : beaucoup de chance, nous n’avons eu à reculer vraiment qu’une fois… Asphaltée depuis un an seulement, cette portion de route à couper le souffle est désormais accessible à tout véhicule, à condition d’avoir les nerfs bien accrochés; Andreas a largement gagné ses galons de chauffeur émérite !

Celendin, le marché du dimanche
Soulagement une fois arrivés à Celendin, à partir d’ici la route est censé être bonne, une vraie double voie dans un relief qui s’adoucit. Cette perspective nous permet de profiter sereinement du grand marché du dimanche. Les indiens descendent en nombre des montagnes alentours vendre leurs légumes, dont beaucoup de patates : festival de couleurs – plein de variétés différentes, de couleurs différentes – festival de chapeaux aussi (et Tobias ne dépareille pas !). Oubliez l’espagnol, ici on parle quechua.
Une vraie ambiance de marché comme on les aime, très bienvenue après les heures de route un peu tendue. Oui mais … une surprise nous attend encore. Un éboulement vient de couper la route – la bonne, asphaltée, à deux voies – qui doit nous conduire à Cajamarca. Résultat : un détour de 2h par la pire des pistes que nous ayons eu à passer, cahoteuse à souhait !! 18h, nous revoici enfin sur le goudron; 18h30, il fait nuit, stop dans le 1er village rencontré. Andreas a bien mérité son cuy a la plancha et son verre de vin ! Les 4 copilotes aussi.

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Le marché de Celendin – Markt im Celendin

Im Bergdorf Celendin gehts speziell am Sonntag hoechst authentisch zu, da kommen die Bauern, sehr leicht an den Hueten zu erkennen, aus den umliegenden Doerfern, um ihre wenigen, hart erarbeitetenden Gueter wie Karotten, Kartoffel, Zwiebel oder auch Meerschweinchen anzubieten. Cuy ist eine alte Inkaspezialitaet, die in wenig Fleisch sehr viel Proteine bietet. Im Vergleich zu anderen Fleischsorten relativ teuer, schmeckt Meerschweinchen so aehnlich wie Hase oder Froschschenkel, je nach Zubereitungsart, vorzugsweise am Spiess oder im Tioga selbstgebraten.

Après cette dernière mésaventure, tout nous paraît facile, facile. Mais quand même nous avons cette fois sérieusement envie de rejoindre la côte. Du coup c’est Cajamarca qui en fait les frais, nous ne prendrons pas le temps de nous arrêter. Malgré tout dans le Tioga c’est cours d’histoire pour tout le monde – c’est à Cajamarca que Atahualpa a été capturé par Pizarro, marquant la fin de l’empire Inca – et cours de géographie physique et humaine – les mines d’or de la région, qui ont tant attiré les convoitises des conquistadors, sont toujours intensément exploitées …. exclusivement par des compagnies étrangères et dans des conditions environnementales plus que douteuses; les retombées pour la population locale ? une belle route bien goudronnée (histoire de faire passer les camions), des nappes phréatiques polluées et … c’est à peu près tout. Vive la mondialisation et le partage des ressources.

14062014-DSC_2539In jedem Dorf laufen die Fernseher auf Hochtouren, jeder schaut, keiner weiss wer spielt, niemand interessiert sich so richtig, denn Peru ist seit dem Jahre Schnee nicht mehr qualifiziert, die Jungs vertrinken ihre Zeit lieber als dass sie sich hinter so ein olchiges Leder klemmen, dabei haetten sie mit den vielen Fussballern aus den hohen Andendoerfern ein enormes Potential, dafuer spielen alle Damen allseits schoen fleissig Volleyball, und teilweise ganz schoen stramm.
Non non, au passage nous n’avons pas oublié le mondial; Yan et Tobias sont même devenus fans: pas de soucis, dans chaque village on trouve toujours une télé allumée.

 

 Nous revoilà sur la côte, à Huanchaco, où nous retrouvons à nouveau Steve, Gilly et leurs filles, les amis anglais que nous rencontrons régulièrement depuis le Mexique. Un peu de repos, un peu de baignade, un peu de surf, avant de repartir en hauteur vers la Cordillera Blanca.
Envoyé de Huaraz, avec dans la tête des images de montagnes magnifiques qui viennent déjà se superposer à celles de cette belle partie nord du Pérou.

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Commentaires
C
Salut les savoyards, vous nous avez fait rêver avec votre voyage en camping car en famille, on a regretté de ne pas vous avoir demandé l'adresse de votre blog pour suivre vos aventures mais on l'a finalement retrouvé en 2 clics sur Google!<br /> <br /> Bonne continuation et suerte en su viaje!<br /> <br /> Aymeric et Cécile, les 2 français rencontrés à Chavin!
J
salut la famille, toujours aussi curieux de tout, on appends plein de trucs intéressant, c'est vrais qu'on ne s'ennuit pas avec vous! bonne continuation, et prudence sur les routes, autant que faire se peu - des bises, Jack, Ecole, et oui, j'ai déménagé !!
C
Chez vous l'aventure n'est pas à demi mesure...<br /> <br /> Grâce à vous je voyage de mon canapé avec vue sur les montagnes baujues!<br /> <br /> Merci et bonne route!<br /> <br /> Cécile
Y
Mais comment trouvez-vous le temps de nous montrer tout ça ?<br /> <br /> Quand on voit où vous passez.....<br /> <br /> Un grand MERCI pour la variété et l'intérêt des sujets et la beauté des images si près de la vie (et de la mort...)<br /> <br /> Je vous embrasse.<br /> <br /> Yva<br /> <br /> PS; Oui, Tobias, c'est vrai que tu ressembles un peu au bas-relief, en plus espiègle !
L
Toujours aussi agréable de vous lire et de découvrir avec vous. Que de merveilles rencontrées sur votre chemin. Ici c'est la fin de l'année avec les spectacles et les fêtes à l'école. Bonne route.<br /> <br /> Laurence et Antoine
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