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MaPaToClaYa -1 an en Amérique latine

18 janvier 2014

Pays maya, pays des volcans

Deutsche Legenden unter den Bildern!

Du 1er au 8 janvier 

Après le lago de Izabal, où nous avons passé le nouvel an, nous terminons le parcours dans les basses terres de l’ouest du pays par les ruines de Quiriga, aussi intéressantes pour ses stèles sculptées couvertes de glyphes – inspirées de celles de Copan, au Honduras voisin où nous irons bientôt - que pour ses arbres magnifiques et les oiseaux qu’ils abritent.
P1050825Die ganze Familie (mit einem kleinen Affen auf Mamas Ruecken) neben einer Maya-Stele in Quirigua

Dès que nous nous dirigeons vers l’est, nous prenons de la hauteur et le paysage change du tout au tout. La végétation, tellement dense depuis plusieurs semaines, se raréfie, au point de presque disparaître dans le “corridor secco”, une zone coincée entre les influences atlantique et pacifique où la subsistance est difficile ; les montagnes retrouvent une allure de montagne ; et …. le ciel redevient bleu ! Une vraie journée de soleil, on apprécie après l’humidité quasi constante dans laquelle nous baignions depuis Chetumal (la frontière Mexique – Belize): miracle, en deux jours le sel va sécher dans sa boîte et on ne retrouvera plus cette impression désagréable de s’assoir sur un siège mouillé partout dans le Tioga.

Nous traversons “de force” une partie de la capitale, Guatemala Ciudad, puisqu’il n’y a pas véritablement de périphérique qui contourne la ville. Ce que nous en voyons ne nous donne pas particulièrement envie de nous arrêter – ça tombe bien, ce n’était pas au programme, on évite par principe les grandes villes. Nous continuons donc jusqu’à Antigua, l’ancienne capitale qui a été déplacée après avoir été détruite plusieurs fois par les tremblements de terre et les volcans. Les volcans effectivement entourent la ville sur trois côtés. Deux d’entre eux sont éteints, mais le troisième crache environ toutes les 10 minutes un épais panache de fumée blanche, on dirait qu’il nous fait des signaux. La ville a de jolis restes coloniaux mais l’impression générale est assez bizarre car d’un côté de nombreuses églises sont à moitié en ruine – c’est une politique de la ville, classée Patrimoine Mondial, de ne pas avoir remis en état tous les bâtiments endommagés après les dernières catastrophes – et de l’autre côté les restaurants et hôtels de luxe se multiplient pour accueillir des cargaisons d’Américains qui débarquent avec leur dolars…. tout nous semble un peu faussé et nous n’accrochons pas plus que cela.
Malgré tout, même si l’emplacement de camping officiel où nous parquons le Tioga, l’arrière cour de la police touristique, n’a rien de très poétique, il a l’avantage d’être gratuit et d’être un vrai repaire de voyageurs, ce qui permet de papoter et d’échanger des informations. Nous y retrouvons avec plaisir Mireilla et Alex, 2 jeunes hispano-belges que nous avions déjà croisés au Mexique et au Belize et que les enfants adorent. Mireilla est ravie de décorer son 4x4 avec les dessins que lui fait Tobias.

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Les 3 volcans de la ville, de gauche à droite : volcan de Agua, del Fuego (normal, celui qui fume) et Acatenango (le plus haut, 3976 m)
Antiguas Vulkane (von l. n. r.): Volcan de Agua, Volcan de Fuego (mit kraeftigen Rauchausstoessen jede Viertelstunde) und der Acatenango, der hoechste mit 3976 m.

DSC_1044Un marché maya coloré se tient devant ce qui reste de l’église El Carmen
Farbenpraechtiger Maya-Markt vor der Kirche von “el Carmen” (oder was davon noch ueber ist

Après cette étape citadine (à notre échelle), nous partons encore un peu plus à l’ouest pour le lac Atitlan, un superbe lac de cratère que tous les guides touristiques décrivent comme le joyau du Guatemala. C’est vrai, c’est très, très beau.
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Unwirklich schoen gelegen – Kratersee “lago Atitlan”, umgeben von unzaehligen ruhenden Vulkanen 

Seulement voila, c’est justement décrit dans tous les guides touristiques…. Un peu comme à Antigua, nous n’arrivons pas malgré la magie du paysage à trouver “l’esprit du lac”.
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Pourtant cet esprit a bien été là, le lac est entouré de villages mayas aux traditions bien ancrées. En nous laissant guider un peu plus par notre instinct que par le sacrosaint Lonely Planet nous allons le découvrir dans la petite bourgade un peu en retrait de Solola. Là nous tombons au coeur de la population maya, une foule d’hommes et de femmes, jeunes et vieux, venus célébrer l’arriver du nouveau prêtre de la paroisse.  Nous nous laissons tous les 5 emporter par le flot de couleurs, par l’âpreté de la langue Cachikel qui coule de toutes les bouches, par la gentillesse et la curiosité de ces gens qui nous observent autant que nous les observons, qui viennent toucher les cheveux blonds de Clara et les boucles dorées de Tobias quand nous admirons leurs vêtements brodés.   

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In “Solola” tragen sowohl Maenner wie Frauen ihre tradittionelle Kleidung, und nicht nur an Festtagen sondern alltaeglich.
Pour une fois (c’est la première fois que nous l’observons sur ce continent) les hommes aussi portent le costume traditionnel. Et pas seulement pour les grandes occasions mais vraiment au quotidien, nous l’avons vérifié plusieurs jours d’affilée.

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Die Kinder werden mindestens genau so oft photografiert wie wir die Leute, zumeist ueber gut versteckt sitzende Handys, Bh oder tiefer sind gewoehnliche Aufbewahrungsplaetze. Alle haben ihre Fuesse auf dem Boden, nur die Aussicht (naemlich die nach dem neuen Ortspfarrer) ist nicht fuer jeden die gleiche, dafuer hat sich Andreas noch immer zu keinem Hut durchringen koennen.
Les enfants ont beaucoup de succès auprès des gens, jeunes et moins jeunes, qui parfois sortent un téléphone portable de sous leur habit brodé pour les photographier. / Non, Andreas n’est pas monté sur un marchepied, il a bien les pieds au même niveau que ses voisins.


Une fois le prêtre rentré dans son église, la place s’est vidée en deux temps trois mouvement, mais c’est le marché qui s’est animé. Les paysans des montagnes alentours y viennent vendre leurs légumes et acheter leurs vêtements. Très épais, tissés et brodés à la main, chaque pièce vaut une petite fortune mais donne tellement d’allure qu’on se retrouve un peu ridicules avec nos T-shirt Patagonia. Clara aurait volontiers changé son habituel short – t-shirt, mais elle a finalement accepté que ce n’était pas le plus pratique pour faire de la gym dans tous les coins ou même grimper dans la capucine du Tioga …

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Auf dem lokalen Markt kommen Bauern aus der Umgebung zusammen, um  Gemuese zum Kauf anzubieten und Kleidung, viele weben ihre Kleider auch selber, zu erwerben. Ist unsere Maya-Clara nicht suess?

Nous reprenons la route en sen inverse, vers l’est, pour passer au Honduras. Après avec été bloqués dans les embouteillages de Guatemala Ciudad un peu plus longtemps que prévu, nous inaugurons la série des nuits passées sur une aire de station service (c’est sûr, il y en aura d’autres!). Un peu bruyant évidemment, mais très sympa; partout dans le monde, les routiers sont sympas ! (même mes deux oncles préférés).
Nous faisons encore un petit arrêt très chouette dans un petit musée paléontologique qui explique bien pourquoi il n’y a pas de traces de dinosaures en Amérique Centrale (cette bande de terre qui relie l’Amérique du Nord et du Sud n’existait pas il y a encore 60 millions d’années), mais seulement des restes de mammifères, et entre autres des paresseux géants tout à fait impressionnants : Tobias et Clara en restent bouche bée, Yan me demande un cours d’anatomie comparée.
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Heute ist ausnahmsweise kein Schultag, dafuer aber Geologie und Paleontologie in einem kleinen Museum in Estanzuela, einer der letzten Tage in Guatemala.

Et notre tout dernier arrêt guatémaltèque sera encore pour un volcan, le modeste volcan d’Ipala (1600 m). Il abrite un petit lac de cratère, auquel on accède par une jolie randonnée (ça fait un bien fou de marcher !! c’est notre première vraie randonnée tous les 5 depuis bien longtemps, les parcs américains peut-être). Tobias ralouille un peu pour monter (il faut dire qu’il est globalement dans une période ralouille et met nos nerfs de parents à rude éprouve dans l’espace limité du Tioga) met est tout content de voir un lac de volcan “Dis Yan, l’eau elle va bouillir ?”.
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Im Krater von dem kleinen Vulkan “Ipala” (1600 m) liegt ein schoener See. Gut versteckt in dichter Vegetation, brennt zum Erntedank ein kleines Feuer, lokaler Brauch der Mayas, um auf ihre Art und Weise den zustaendigen Goettern zu danken.

Clara ne veut plus sortir de la petite grotte dans le flanc du cratère où une famille maya vient de faire un feu et des offrandes de fleurs et de maïs, “comme autrefois”. Elle se sent sereine. Nous aussi. Ce sera notre petit Atitlan miniature, rien que pour nous. Nous avons trouvé l’esprit du lac, et celui du Guatemala. Merci Ipala.

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6 janvier 2014

Singeries, par les enfants pour leurs copains - Affenspielle, von den Kindern

Bonjour les copains. On espère que vous allez pouvoir regarder en classe ces videos qu'on a faites dans la forêt tropicale. Les films de bien aussi pour la classe de Tobias.

Au Belize et au Guatemala, nous avons vu beaucoup de singes. In Belize und in Guatemala haben wir viele Affen gesehen.

Les plus agiles et les plus joueurs sont les singes araignées ou ateles. Die SpinnenAffen spiellen sehr gerne und bewegen sich sehr schnell in den Baümen.

Les plus impressionnants sont les singes hurleurs, plus difficiles à observer : les mâles hurlent vraiment très fort pour marquer leur territoire, grâce à un os de la machoire spécial qui sert de caisse de raisonnacne.
Die BrüllAffen sich schwieriger zu sehen aber sehr impressiv: die männer brüllen extrem laut um zu zeigen, dass sie da bei ihnen sind, dank einem späzielle, Knochen im Mund.

Et pour le plaisir, un petit crocodile sous la pluie.

A bientôt,

Clara, Yan et Tobias

6 janvier 2014

Noël dans la forêt tropicale du Peten

Der Text auf Deutsch kommt später, aber die Fotos sind schon legendiert.

Pour voir les photos en bonne définition, faites un clique droit de souris et “ouvrir dans une nouvelle fenêtre”.

Le phénomène de frontière est vraiment quelque chose d’extraordinaire. A priori une simple ligne artificielle dans un environnement continu, mais rien à faire, il suffit de la passer pour que les choses changent. L’administration change – nous quittons la douane avec une pile impressionnante de formulaires, qu’il nous a fallu quand même bien 3 heures pour obtenir… ; l’argent change – nous changeons nos dollars béliziens pour de poétiques Quetzals, au grand bonheur de Yan qui sent qu’il se rapproche de son but, apercevoir ce bel oiseau ; les gens changent – le type est à nouveau plus indien, les femmes portent de longues jupes colorées et des tuniques brodées ; la langue change – nous abandonnons cette fois définitivement l’anglais pour retrouver l’espagnol, au moins dans nos conversations courantes puisque les gens des villages entre eux parlent plutôt tzotzil, quechil ou un autre idiome maya ; la musique change aussi – différente de celle du Belize, caribéenne et anglophone, mais aussi complètement différente de celle du Mexique et de ses mariachis. Une impression domine, juste quelques kilomètres après la frontière : cette fois ça y est, nous sommes vraiment en Amérique Centrale !

Frontière / Grenze Belize-Guatemala   Santa Elena - Markt / Marché

Notre 1ere destination est Tikal, cité maya perdue dans la jungle. A vol d’oiseau, nous sommes tout proches de Palenque, une des grandes cités rivales de l’époque que nous avons visitée il y a 2 semaines déjà - entre les 2, la jungle du Peten, impraticable pour nous. Le site est absolument magique. Nous y arrivons en fin d’après-midi, nous n’en repartirons que le surlendemain – une fois payé le droit d’entrée, autant en profiter, nous ne nous en lassons pas ! Tikal combine un site archéologique majeur et une nature fantastique: coatis, dindes ocellées, singes araignées, toucans et perroquets se baladent au milieux des vieux temples mayas. Les parents – surtout Carine… - profitent donc pleinementTikal - Coatis des ruines – certaines ici sont vieilles de 2500 ans !!! – pendant que les autres sont à l’affut des animaux : un paradis familial, qui se prolonge jusqu’à la nuit puisque les coatis viennent jouer autour de la tente et que c’est depuis le camping ou presque qu’on fera les plus belles photos de toucans (2 variétés) et de perroquets.        Photo spéciale pour la MTroop, on a trouvé la version locale des racoons !
Tikal - Spinnen Affe / singe araignée  Tikal - Plaza grande / Haupt Platzt       Tikal - Templo II  Aracari, ein Art von Toukan Clara s'entraîne / Clara trainiert

Au petit matin ou au coucher du soleil, la forêt vierge à perte de vue depuis le sommet du temple IV restera pour l’amoureux des forêts qu’est Andreas un moment très fort.Tikal in dem tropischen Wald

Nous ressortons à peine du parc national pour aller nous poser sur la rive du lac Peten Itza pour passer Noel. Nous parquons le Tioga à coté du restaurant Mon Ami, et c’est donc en milieu francophone que nous passons le réveillon. Au menu, de la dinde évidemment, mais pas ocellée celle-là ! Et puis du pain, du “vrai” pain, notre premier bon pain depuis 4 mois – non Doudou, il ne vaut pas encore le tien, auquel nous pensons si régulièrement en avalant notre tranche de pain de mie le matin. Et encore des crêpes, au nutella en plus.  
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La magnifique dinde ocellée a-t-elle le même goût que la dinde tout court ? pas question d’essayer !   Die wunderschoene Tikal Truthan und ... Truthan zum essem am 24sten

Et puis surtout des amis avec qui papoter. Les Tobias et Clara accaparent Santiago et Patrick pour décharger en français leurs valises de souvenirs et d’expériences; Yan observe minutieusement les techniques de travail de bijouterie de Patrick, pour trouver la meilleure façon de percer les graines qu’il récolte dans la forêt depuis plusieurs semaines. A propos de graines, il y a justement juste à coté du resto un arbre à “colorinia”, ces superbes graines rouges pétants qu’il convoite; génial, il en fait un arbre de Noël spécial MaPaToClaYa. Avec un bel arbre comme ça, le Père Noël était obligé de passer. “Mais, ici aussi il vient avec ces rennes magiques?” demande Tobias; peut-être, ou peut-être que son traineau est tiré par un vol de perroquets…
Unser Weihnachtsbaum  Das Christkind ist gekommen !!  

Le 25 décembre nous réserve aussi un autre très beau cadeau familial : une balade dans la forêt tropicale, la découverte encore de nouveaux arbres (dont le ramon, qui produit des noix extrêmement nutritives utilisées par les Mayas) – de nouveaux types de moustiques aussi…-, et un moment magique d’observation des singes hurleurs au cœur de la forêt. Yan arrive même à trouver le ton – très guttural, pas très élégant je vous l’accorde – pour qu’un gros mâle lui réponde: dialogue génial !! jusqu’à ce que Yan se lâche dans une tirade plus mélodieuse et que Clara lui assène un catégorique “non, là il t’a pas compris”. Nous VIVONS la nature et c’est un moment précieux. Clôturé qui plus est par une baignade au coucher de soleil dans les eaux claires et tièdes du lac. Un très beau Noël !!
 Der brüllaffe brüllt Yan redet mit dem Affe

Lac PetenItza - Der Peten Itza See, wo wir Weihnachten verbracht haben

Après un court arrêt à Flores, petit îlot sur le lac PetenItza un peu trop touristique pour nous – nous apprécions bien davantage le fourmillant marché de Santa Elena, juste à côté – nous descendons plus au sud. Le stop à la Finka Ixobel, tant encensé par la majorité des voyageurs, ne nous emballe pas plus que ça; la faute à la pluie qui nous laisse peu de répit ? (vive le climat tropical de cette partie du pays…, nous sommes ici tout prêt de la frontière du Bélize et donc de la côte caraïbe); la faute peut-être aussi à l’armée de minuscules tiques qui nous assaillent – on en retrouvera pendant plusieurs jours, mais heureusement ils s’enlèvent très facilement.
les plantations de palmiers gagnent sur la forêt

Du coup du continuons rapidement notre descente vers la limite sud du Peten, administrativement le plus grand département du Guatemala mais surtout géographiquement une très vaste région de basses terres couvertes de forêt tropicale humide qui s’étend au nord au-delà de la frontière du Mexique. Et nous allons vérifier encore une fois que cette forêt-là est bien humide, mais plutôt pour en profiter : forcément avec la quantité de précipitations, il y a de belles grosses rivières ! Nous nous dirigeons donc vers Las Conchas, un site de cascades et bassins en aval de Seymuc Champey - nous avons fait une croix sur l’option d’aller jusque là-bas, pas raisonnable du tout avec notre Tioga pas 4x4 et compliqué sinon. Et effectivement, de l’eau il y en a !!! C’est assez rigolo de voir les petit panneaux d’indication “Nadar” – c’est à dire “nager” – qui pointent vers des bassins bouillonnants où le courant est carrément très fort. Peut-être qu’à la saison sèche … ? Pas grave, on arrive quand même à trouver un petit coin moins plus calme pour prendre une grosse douche sous une cascade. On économise la pompe à eau du Tioga…. (de toute façon le bac de douche est depuis longtemps transformé en bac à légumes).
 Las Conchas kräftige Wasserfälle  P1050725

Mais le top, ce sera quand même la cascade d’Agua Calientes, encore un peu plus au sud. Là, comme son nom l’indique, la douche est chaude, délicieusement chaude. Trop chaude même pour Tobias : “Non, je veux pas”; par contre les 4 autres ne veulent plus sortir. Alors, comme il y a plein de monde pour les vacances de fin d’années – peu de touristes étrangers mais beaucoup de guatémaltèques en familles – on papote; une chouette occasion de discuter avec des gens de la ville dans un cadre pas urbain du tout.

Aguas Calientes - Ein toller warmer Wasserfall Aguas Calientes

Et c’est aussi avec une famille de Guatemala Ciudad que nous passons le réveillon, au bord du lac Izabal : les Diaz sont des gens adorables, avec qui nous avons passé trois jours très paisibles dans le restaurant familial où ils se rassemblent pour la fin d’année. Ils nous ont choyé, et nous avons entamé la nouvelle année en partage d’amitié. Du coup même la pluie qui s’est mise à tomber à minuit pile poil nous a paru chaleureuse …

Die liebe Famillie, mit der wir 2014 angefangen haben Nous avons aussi découvert avec eux d’autres facettes du Guatemala, mais ça ce sera une autre histoire.

6 janvier 2014

Neujahrsgruesse 2014 – Une très heureuse année

 

Wir wuenschen zum neuen Jahr 2014 alles erdenklich Gute, Zufriedenheit, Freude, Liebe, Gesundheit und viele schoene Stunden im Rahmen eurer Freunde und Familie.

P1040712 
La tête de cochon mérite peut-être une petite explication pour les francophones : c’est la tradition autrichienne pour le réveillon du 31 décembre, et des petits cochons sont offerts en porte-bonheur pour l’année nouvelle.
Nous vous souhaitons donc une très belle année 2014, pleine de joies,
de découvertes, de rencontres, de sourirs, de rêves accomplis... bref, pleine de vie !

P1050661Un grand merci à ceux qui nous suivent pour tous vos messages qui nous font chaud au coeur.

Tobias, Clara, Yan, Carine et Andreas

4 janvier 2014

Belize: petit pays, grande diversité / Land einiger Rekorde

Text auf Deutsch ist unten.             
Nous profitons de cet article un peu décalé dans le temps pour vous souhaiter une très belle année, pleine de rêves accomplis.

Nous avons passé une semaine au Belize 16-22/12). Suffisamment pour traverser ce petit pays (seulement 23 000 km² – 1/20e de la France, et 300 000 habitants), pas tout à fait assez pour apprécier toute sa diversité.Le pays est pourtant enclavé entre le Mexique et le Guatemala, avec a priori le même paysage, mais rien à faire il est radicalement différent.

D’abord la langue; le Bélize est le seul pays d’Amérique centrale où la langue officielle est l’anglais, héritage du temps pas si lointain de la colonie anglaise – le pays n’est indépendant que depuis 1981 ! En pratique il s’agit souvent d’un mélange d’anglais, d’espagnol, et de créole. Assez bizarre à écouter, on s’y perd un peu. Mais Clara réactive très vite ses souvenirs d’anglais.

Autre grande différence, la population, dans l’ensemble très noire mais avec des communautés très différentes et toutes les teintes de peau, avec même une bonne dose asiatique – toutes les épiceries ou presque sont tenues par des Chinois. L’ambiance est différente dès la frontière passée, les gens sont plus ouverts, plus extravertis qu’au Mexique. Nous n’avons pas vraiment profité de la culture Garifuna - descendants directs d’esclaves, échappés d’un naufrage et installés depuis sur la côte du Belize et Guatemala - parce que la pluie nous a dissuadé d’aller sur la côte caraïbe, mais déjà les noirs très cool au bonnet rasta de Corozal ou Orange Walk, qui nous accueillent d’un chaleureux “hey, man”, nous rappellent fortement la Dominique.

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Par contre nous avons passé 2 jours très décalés, un peu hors du temps, chez les Mennonites de Spanish Lookout. Nous les avions croisés à Corozal et à Orange Walk, où ils viennent vendre leurs produits en ville ; les hommes portent un pantalon à bretelles et un chapeau à large bord, les femmes une longue robe et un foulard sur leur longue natte; se sont des agriculteurs blancs qui pratiquent une religion très puriste, continuent à parler le vieil allemand (les écoles gérées par la communauté enseignent en allemand !) et vivent plutôt à l’écart de la société. Mais à Spanish Lookout, pas question de refuser le progrès : ici les tracteurs ont bel et bien des pneus sur les jantes, contrairement aux pratiques de certaines communautés du pays (!!!), et le commerce d’engrais se porte bien. Tellement bien que ce village est carrément un monde à part à l’intérieur de Belize, et de fait gère une très grosse partie de l’économie du pays : routes larges impeccablement entretenues, gros 4x4 américains, et dans les garages toutes les pièces détachées impossibles à trouver ailleurs en Amérique centrale… Du coup nous en avons profité pour faire un check-up du Tioga, doublé d’une visite chez le médecin pour stopper une otite chez Yan et Tobias (trop de piscine au dernier camping du Mexique): il est plus facile de se faire comprendre précisément en anglais qu’en espagnol, et le diagnostique comme la prescription a été exactement le même que celui donné via skype par notre pédiatre française (encore merci Mme Bell); de toute façon il ne pouvait rien nous arriver, Les 10 Commandements trônaient dans la salle de consultation ! P1050313Euh, sommes-nous vraiment en Amérique centrale ?

Côté habitat, les maisons sont en général en bois, le plus souvent sur pilotis; pourquoi ? pour ça :

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Parce que de l’eau, il y en a ! Normalement la saison des pluies est sensée se terminer en novembre, mais cette année elle n’en finit plus de se prolonger. Beaucoup d’endroits sont inondées, des routes sont coupées parce que les ponts sont sous l’eau (d’où un grand détour par une piste pour arriver à Spanish Lookout, mais qui nous a fait traverser de beaux paysages). On est mouillé au moins une fois par jour, un peu tout est humide dans le Tioga. Mais il suffit de bien profiter des éclaircies et on s’en sort toujours pour sauver les journées. P1050284

Inconvénient d’un temps humide: moustikattack ! Pour la première fois il faut vraiment se protéger, vêtements longs et produits chimiques, pour limiter les attaques ; Andreas a ainsi fait sa bonne action de "don du sang” pas tout à fait volontaire… Mais bon, tant qu’ils ne transmettent pas de vilaines maladies ce n’est pas dramatique.

Avantage d’un temps humide : ça fait pousser les champignons. Expérience originale que de ramasser un plein panier de chanterelles, en maillot de bain à Noël sous les palmiers ! Hum, que l’omelette a été bonne, d’autant plus qu’on l’a partagée avec Simon et Angelika, 2 Suisses qui parcourent le même itinéraire que nous en sens inverse et avec qui on a échangé plein d’infos.

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Le Belize possède une biodiversité très riche.  Paradoxalement, nous avons apprécié comme introduction la visite du zoo, un zoo “correct”, pas trop glauque et qui nous a donné la possibilité d’observer quelques animaux locaux impossible à voir autrement, notamment des félins splendides (les enfants préparent un article spécifique). Mais évidemment c’est surtout la “vraie” nature qui a fasciné toute la famille. Tobias a passé des heures à observer les crocodiles de Morelet ; Yan a failli se faire greffer une paire de jumelles pour mieux distinguer les différentes espèces de perroquets et de toucans - l’endroit est connu des ornithologues, et nous avons fait quelques belles observations ; Andreas s’est laissé fasciner par l’incroyable diversité d’arbres – palmiers, fromager (ou arbre à kapok), acajou, anacardier (l’arbre à noix de cajou), guanacaste…. ; Carine a flashé sur les orchidées et les “hot lips”, fleurs sanguines au nom évocateur qui soignent les retours de couche ; et Clara a repéré au premier coup d’œil le bébé singe accroché au ventre de sa maman au Baboon Sanctuary, une très belle expérience où nous avons approché à les toucher les singes hurleurs qui vivent autour du village.

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Belize – Land einiger Rekorde

9 Wochen phantastisches Mexiko gehen seinem Ende zu, gerne waeren wir noch laenger geblieben, so viele Dinge gaebe es da noch zu entdecken, aber seitdem klar ist, dass unser Tioga im Juli in Bolivien, La Paz, an eine 4koepfige oesterreichische Familie zu uebergeben ist, scheint es wohl angebracht, den Troedelausflug nach Sueden, via Belize, fortzusetzen.

Belize ist in jeder Hinsicht eine grandiose Ecke im kleinen Mittelamerika. Endlich kann man wiedereinmal vernuenftig deutsch reden, viele alte deutsche Auswandererfamilien aus der Glaubensgruppe der Menonitten aus dem 14. Jhd. sind in den diversesten Dschungel- oder Bergdoerfern gruppiert. Darunter eines, Spanisch Lookout, das besonders clever und weniger puristisch als so manches Nachbardorf, die kommerziellen Zuegel des Landes in den Haenden haelt.  Eigene Erdoelpumpen, grandios ausgebautes Strassennetz, hervorragende Strom- und Wasserversorgung, Telekommunikation, landesweiter In- und Export. Eigentlich so etwas wie eine Unterregierung, 4000 Personen leben uebrigens nur in dieser Gemeinde, die nach aussen hin strikt verschlossen, dennoch sehr willkommend ist. Hochdeutsch wird in der Schule unterrichtet, danach nie mehr praktiziert, ausser es schneiden wieder mal ein paar so aliens wie unsereins auf, in den eigenen 4 Waenden wird plattdeutsch gesprochen, so wie es der norddeutsche Urvater und Glaubensbegruender Menon Simon vorgelebt hatte. Die Jungs verstehen es auf alle Faelle, mit ihren deutschen Urgenen fachgerecht umzugehen und sich das Leben mit gepflegtem Landschaftsbild und zuenftigem Essen zu verschoenern.

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Rieseniguane, Bruellaffen, Spinnenaffen (eigentlich Greifschwanzaffen), Jaguare, Krokodile, Tukane, Tapire, kreischende Papageien sind zum Grossteil in der freien Natur, ansonsten im ausschliesslich heimische Tiere beherbergenden Belize Zoo zu beobachten, wo uns einmal mehr intensiver Tropenschauer in die Knie gezwungen hat. Mehrmals taeglich ohne jeglicher Logik oder Regelmaessigkeit ueberrascht starker Niederschlag, der Wiesen und Felder tief unter Wasser setzt, Fluesse anschwellen und Verkehrsverbindungen unpassierbar werden laesst. Geduld, gekonnte Umleitungen und Fahrtechnik (gepaart mit angepasstem Fuhrwerk) helfen dabei weiter. So manche touristisch Attraktion faellt dabei sprichwoertlich ins Wasser, was auch keine Bedeutung hat, heimische Bauern, die ihre Felder aufgrund ungewohnt mehrmonatigen Hochwassers nicht bestellen koennen, flussnahe Restaurants die seit August ausser Betrieb stehen, habens dabei eine Stange schwerer.

Die Unmengen von Wasser, eigentlich ist die Haelfte vom Land (selbst wenn es nur ein Viertel so gross wie Oesterreich ist) ueberschwemmt, bedeuten gleichzeitig ein Volksfest fuer die Milliarden von Moskitos, alle Groessen, Formen und Farben sind recht, um an frisches europaeisches Blut zu kommen. Blutspende der vierten Dimension, wer sich im entscheidenden Moment, so circa die 6 Stunden nach Sonnenaufgang und die 6 Stunden vor Sonnenuntergang, geschweige denn in den schwuelen Naechten, nicht lange bekleidet, hat einfach verspielt, 100 Stiche innerhalb von 5 Minuten sind da keine Ausnahme, zum Glueck uebertragen die Teufeln im Moment keine Krankheiten. Zur Abwechslung gabs auch mal 100 Zeckenstiche innerhalb von 5 Minuten, da haelt nichteinmal good old Steiermark mehr mit!

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Wer genau schaut, kann ein Junges am Bauch der Bruellaffenmutter erkennen, erst spaeter so gegen 4 – 5 Monaten haengt sich das Kleine an den Ruecken, in wenigen Faellen selbst auf den des Vaters, sollte der nicht schon laengst ueber alle Baeume sein. Bruellaffen leben in Kleinfamilien von ca. 15 Individuen, in einem romantischen 4 Weibchen 1 Maennchen Verhaeltnis, wobei alte Bruellaffenmaennchen fuer Ordnung, Hierarchie und Zunft sorgen, vielleicht doch nicht so sexy wies zu Beginn noch aussah. Unvorstellbar lautes Schreien – Bruellen, ersetzt koerperliches Gezanke und Raufereien unter den Maennchen, da ihre Nahrung, Blaetter und Beeren, nicht ausreichend Energie zur Verfuegung stellt, vielleicht waere dies ein Ansatz, unter den Menschen mehr Ordnung und weniger Krieg reinzubekommen, geschimpft und gestritten wird so ja noch ausreichend.

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Den Beobachtungen nach erklaert sich einiges von selber, Genforschung und Stammbaumbiologie sind da voellig ueberfluessig. Die kleinen Kinder haengen nicht umsonst an den Muettern, der Trieb zum Klettern, Schwingen, Turnen und Kraxln kommt gewiss von unseren Vorfahren und Freunden, den Affen.

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Belize zeichnet sich mit seinen 300 000 Einwohnern vor allem mit farblich und kulturell gemischter Bevoelkerung aus. Von urspruenglichen Sklaven sind heute die Garifuna-Schwarze (die speziell die Straende bewohnen und Meister der Raggeemusik sind, Rasterkopf und Wollmuetze bei tropischsten Temperaturen, cool sein kennt keine Grenzen) noch vorhanden, ausgewanderte Norddeutsche (besagte Menonitten die an die heimische Ordnung erinnern), vorspanische Mayas (jede Menge huebsche Bienen …), klassisch wenig ansprechende Chinesen (die vor allem Kleingeschaefte betreiben) und diverse Mischformen, die wir innerhalb einer Woche geniessen durften, eigntlich viel zu kurz um nur irgendeine Meinung abgeben zu koennen. Auch hier waeren wir gerne laenger geblieben, nur die Kombination staendige Feuchtigkeit-Moskitos-Unpassierbarkeit der Wege zeigen den Weg Richtung Guatemala an, den wir nun schon  seit 2 Wochen verfolgen.

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Extrem freundliche Leute, absolute Sicherheit, abwechslungsreiche Kulturen, Tropenvegetation vom Feinsten, englische Sprache als Amtssprache, was zwischendurch auch ganz gut tut, deutsch-heimische Kueche und hautnahe Tiererlebnisse – lange und gerne werden wir an diesen viel zu kurzen Abstecher nach Belize zurueckdenken.

Tropische Gruesse aus dem feuchtfroehlichen Mitellamerika wuenschen euch

Mapatoclaya

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22 décembre 2013

Le Mexique en bref

Taille : 1,9 millions km², soit presque 4 fois la France, 3000 km du Nord au Sud
Population: 109 millions
Capitale : Mexico City, 24 millions d’habitants (la plus grande mégapole du monde, on n’a pas osé y entrer…)
Indépendant depuis 1821, révolution en 1913.
Drapeau : l’aigle qui terrasse le serpent sur un cactus symbolise l’indépendance ; le symbole est repris dans de nombreux bâtiment officiels.

 drapeau_mexique        P1040223b

Monnaie : le pesos - 1€ = 17 pesos
Langue : l’espagnol, mais aussi de nombreuses langues indigènes encore très vivantes, surtout dans le sud

Temps passé : 10 semaines, il y aurait de quoi y rester beaucoup plus
Distance parcourue : 5 000 km, de Tijuana au nord-ouest à Chetumal au sud-est, sans faire trop de tours ou détours;

On a aimé:

Le pays, en entier ! mais plus particulièrement :

- Les Mexicains toujours accueillants et serviables; plus on descend dans le sud, plus le contact est facile ;

- La grande diversité des paysages : des vagues du Pacifiques aux plateaux d’altitude avec les volcans, en passant par les villes coloniales, les forêts de pin, la jungle …

- Les tacos, tortas, gorditas, toute cette nourriture prise sur le pouce dans les petits restos de bord de route ou sur les marchés ;

- Le faire-play des conducteurs sur la route : pas de dépassement dans tous les sens, pas de klaxon à tout va, une conduite dans l’ensemble fluide et respectueuse ;

- La fête du Dia de los Muertos, une raison évidente de se trouver au Mexique les 1er er 2 novembre ;

- La pêche en Basse Californie ;

- Voir le pays d’en haut en montant au sommet de la Malinche (4 460), avec vue imprenable sur le cratère fumant du Popocatepetl ;

On a moins aimé:

- Les topes ! ces fichus ralentisseurs qui vous fusillent un véhicule à la moindre inattention; attention conducteur, vigilance totale requise en permanence : aux entrées de village bien sûr, mais aussi dans les montées, les descentes, les virages …. même sur les autoroutes ils arrivent à en mettre ;

- Tout ce que les Américains nous avaient dit sur le Mexique avant qu’on y entre ; les histoires de drogues, de vol, de police véreuse existent sûrement (on en a eu quelques témoignages locaux), mais nous n’en avons absolument rien vu ;

- Les sucettes au piment ;

- La finesse des épines de cactus “à crochet” : bonne pince à épiler et patience indispensables ;

- Le prix des autoroutes, qui représente un joli budget en camping-car ; mais le confort de conduite est appréciable de temps à autre pour échapper au stress des topes.

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16 décembre 2013

Mexiko – Teil II – Sud du Mexique

 

 

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Unser Weg / Notre itinéraire au 15/12/2013

 

(Texte en français ci-dessous)

Um die Fotos mit einem besseren Qualitaet zu sehen, kliken “in eirem anderen Fenster offnen

Die letzten Wochen sind wie im Nichts verflogen, das liegt wohl an der Vielfalt der Aktivitaeten, Landschaften, Begegnungen. Es stimmt voellig, dass die Kinder nicht in die offizielle Schule gehen, vielleicht aber dafuer in die Richtige.

Le Scribe, zapothèque, Oaxaca museum

Derzeit in den diversesten Museen, die meist direkt an archeologische Ueberreste (zum Grossteil gut renoviert) aus Maya-, Zapoteken-, Azteken- oder anderer Kulturen angeschlossen sind. Eigentlich die perfekteste Art, die Berge aus Steinen mit den vielen Fundgegenstaende in ein Gesamtbild zu bekommen. Claras neuer Freund, frueh uebt sich wer Meister-in werden will, ist zwar nicht sehr gespraechig, im Gegensatz zu ihr, dafuer aber erfahren und stein-reich, und hat einen tollen Koerperbau.

 

  Aus Oaxaca, der kuehlen Bergstadt Zentralmexikos, fuehren wunderschoene, himalayaartige Bergstrassen von ueber 2500 Meter Seehoehe in tausenden Kurven hinunter an die wilde, wellenumtoste Pazifikkueste. Das Versprechen, Tobias’ Geburtstag am Strand zu begehen, ist somit eingehalten, ein Geschenk an sich, denn Kinder, Sonne, Sand und Wasser ist eben eine perfekte Kombination. Wir teilen einen Grossteil unserer Zeit mit einer deutschen Reisefamilie, die in aehnlicher Konstellation, mit 2 kleinen Kindern von 2 und 4 Jahren, durch die Amerikas zockeln. Hohe Wellen, heisser Sand und wenig selbstgefangener Fisch, dafuer aber gute Restaurants, schoene Stellplaetze und zum allerersten Mal so richtigen persoenlichen Kontakt zu einer einheimischen Familie in einem ganz winzigen ruhigen Dorf, Pescaderia Guadalupe, die nicht einmal mehr Herr Google kennt. Die Leute in diesem Dorf leben von Shrimpszucht und –fang, von Mangokulturen und, eigentlich unvorstellbar, vom haendischen Schaelen von Erdnuessen. Zur Nikolauszeit ist es wunderbar, ein Saeckchen knacken zu duerfen, nur wenn dann davon ein ganer LKW zu bearbeiten ist, geht selbst Mister Beans in die Knie. Da brauchts mexikanische Geduld und Ausdauer, Kraft in den Fingern und einen starken Willen, gewiss auch eine gewisse Notwendigkeit.

                                                                Erdnusse / Cacahouettes, Pesqueria Guadalupe

Yan beim Erdnussschaeler, ca. 5 Scheibtruhen pro Tag, von 5 Uhr frueh morgens bis Sonnenuntergang. Keine Spur von Faulenzerei oder Nichtwollen.

  Canyon de Sumidero Canyon de Sumidero, cascade de tuf

Grosszuegige, rassig schnelle Bootsfahrt am Canyon de Sumiderio, einem ueber 15 Kilometer aufgestauten Fluss, der durch 1000 m hohe Kalkwaende fliesst. Besser ist es auf ein Bad zu verzichten, den Krokodilen lassen wir den Vortritt.

Wer sich Mexiko auf der Karte anschaut erkennt sehr leicht, dass ausser Mexico City, Cancun und 2-3 Weltkulturerben wie Palenque oder Tulum noch viele andere Regionen existieren, wie zb Chiapas, wo der beruehmte Kaffee herkommt. Selbst wenn arabica draufsteht, ist eines der weltbesten schwarzen Pulver drinnen, und die Bauern, die im bergigen Hinterland von San Cristobal de las Casas, dieses geschaetzte Getraenk produzieren, sind zum Gutteil direkte und reinrassige Nachfahren der beruehmten Mayas, die heute noch um Anerkennung und Unabhaengigkeit tatkraeftig kaempfen.

Ein wahrer Kampf ist es auch auf dieser teuflischen slakeline, 20 schlapprige Meter sind dann doch etwas viel, der Flug ins rauschende Dschungelwasser von Agua Azul dafuer aber ein cooles Erlebnis. 

                                                   Agua Azul 

Wasser bedeutet nicht immer Meer, die Kombination Urwald, Riesenwasserfaelle, bunte Vogel- und Pflanzenwelt ist fast noch abenteuerlicher. Die 3 geniessen es, von den Felsen zu springen, auf die Tropenbaeume zu klettern, Achtung dennoch vor der Stechpalme die ihre Spuren hinterlaesst.

 Wasserfall / Cascade Misol Ha   Wasserfall / Cascade Misol Ha

Paradisische Landschaft am Wasserfall Misol Ha, bevor wir unsere ersten Bruellaffen in den Urwaeldern rund um Palenque, einer der groessten Mayastaedte, anpirschen, ausfindig machen und wenn auch in den hohen Tropenkronen etwas weit weg, beobachten duerfen. Fruehaufsteher werden zumeist belohnt.

Klassischerweise erinnert uns die einbrechende Kaelte und der erste Frost oder Schnee an die aufkommende Adventszeit. Dafuer ist es vor Ort etwas zu warm, selbst wenn in San Cristobal die feuchtkuehlen Morgentemperaturen von 5 Grad fuer uns Strandler und mittlerweile Waermeverwoehnten  frisch erscheinen. Es ist vielmehr das Fest der heiligen Jungfrau Guadalupe, eines der nachhaltigsten Exportgueter Spaniens, das zwar erst am 12. Dezember in ganz Mexiko gefeiert wird, aber schon viele Tage vorher von Fuss-, Rad- auf Laeuferwallfahrern eingeleitet wird. Unglaublich grosse Statuen werden wie Rucksaecke montiert, bussreiche Kilometer im Eingangfahrrad, oder mit der Fackel in der Hand am heissen Asphalt laufend, nicht immer mit den besten Laufschuhen, oft sogar barfuss, begleitet von tropisch schwuelen Wetterumstaenden, ungnaedigen Bus- und LKWfahrern, aber immer in einer Freundes- oder Familiengruppe, Tag und Nacht, oft bis zu einer Woche oder mehr. Damit sind alle Suenden vergeben und dem Koerper etwas gutes getan.

San Cristobald de las Casas, Iglesia Guadalupe  San Cristobald, Templo Santo Domingo

Selbst die Kombination Hitze, Tropenschauer, ruecksichtslose Fahrzeuglenker, Anstrengung, einfache Ausruestung … bringen die Mann- und Frauschaften nicht aus der Ruhe.

                                                                    Pélerinage pour la Virgen de Guadalupe .

Mexiko, das Land der Kinderentfuehrer, Drogenhaendler, Schlitzohren, Diebe und Moerder? Das stimmt sicher alles, nur wir koennen dies nach 9 Wochen persoenlicher Reise in keinster Weise bestaetigen und bekraeftigen jeden, der sich in dieses wunderbare, exotische Land aufmachen moechte, um Leute, Land, Kultur und Kulinarik kennenzulernen. Eigentlich fast schade, schon wieder einem Land ade zu sagen. Morgen Montag moechten wir nach Belize weiterfahren, dem ersten und kleinsten aller Laender Zentralamerikas.

Eine ruhige und hektikfreie Adventszeit an euch Alle, geniesst die Zielgerade zum Weihnachtsfest. Kleine Geschenke – grosse Freude, in diesem Sinne schon jetzt, sollte sich vor Weihnachten keine Nachricht mehr ausgehen, ein ruhiges, friedvolles, unkommerzielles und liebliches Weihnachtsfest im Rahmen eurer Familien und Freunde.

die Mapatoclayas, im tropischen Chetumal, Mexiko, an der Karibik

 

Le sud du Mexique

Pour voir les photos en meilleure définition, faites-les “ouvrir dans une nouvelle fenêtre” (clic droit de la souris)

Si le Mexique est un pays magnifique ? Oui ! Extraordinaire ? Oui ! Les mexicains ouverts, adorables et généreux  ? Oui ! C’était déjà largement le sentiment que nous avions après notre passage à Oaxaca, mais ces trois dernières semaines n’ont fait que renforcer cette impression.

Nous avons à nouveau navigué entre mer et montagne. En effet le sud du pays est entrecoupé de “sierras”, des chaînes de montagne que nous avons dues traverser, d’abord pour aller de Oaxaca à la côte pacifique: toute une journée pour couvrir 250km, une route tortueuse au possible et qui n’hésite pas à partir dans la pente par pans entier (attention, ne jamais rouler la nuit !), des villages posés en équilibre sur des crêtes effilées, des champs de maïs à la verticale,  cela nous a rappelé nos meilleurs moments au Népal… avec ici le topes en plus, ces terribles ralentisseurs mexicains. Mais ces efforts ont été récompensés par quelques jours de détente totale sur la plage de Zipolyte. D’autant plus que nous y avons retrouvé Max, Tanja et leurs enfants Carla et Robert, rencontrés à Oaxaca. Faire des pâtés dans le sable, se laisser brasser dans les vagues en body board et jouer avec des enfants qu’il comprend, on ne pouvait pas souhaiter plus bel anniversaire pour Tobias: il a fêté ses 4 ans cul nu, avec du jus de coco pour arroser le gâteau au chocolat.

 Zipolyte, camping la Havana    Zipolyte

Nous avons poursuivi la route le long de la côte pacifique, avec un arrêt de 2 jours pour faire régler le parallélisme du Tioga, les pneus arrière s’usant de façon anormale. “Terrible” de devoir s’arrêter sur une plage de rêve, où l’on peut d’un côté barboter dans une eau calme à 25°C et de l’autre voir nager les raies mantas dans les vagues…

Notre dernier stop sur la côte nous a offert l’une des plus belles expériences humaines de notre périple mexicain: restés 2 jours dans le tout petit village deDSC_3206 pêcheurs de Pesqueria Guadalupe, nous avons été accueillis très chaleureusement, invités à rester dans la cour de la mairie (on a quand même bougé le Tioga le temps du Conseil du village le samedi matin). Une bonne partie des habitants est venue nous voir, visiter le Tioga, discuter un moment… Clara jouait avec Quetzalia et nous avons lié amitié avec son papa, Angel, qui nous a invité à manger chez eux. Si l’hospitalité est une tradition très très vivante dans les pays musulmans par exemple, au Mexique il est très rare de pouvoir pénétrer dans une maison - une différence de culture qui ne veut en aucun cas dire que les gens sont moins accueillants ou sympathiques. Nous avons donc profité très intensément de ce moment privilégié.

Industrie de la crevette: les hommes pêchent, les femmes décortiquent. Schrimpsoffnung in Pesqueria Guadalupe.

Nous quittons le Pacifique, la chaleur et les moustiques, pour repartir plus au frais dans les montagnes. A l’orphelinat d’Ocozocoautla (à intégrer dans notre top10 des noms mexicains) nous nous “débarrassons” avec bonheur du four micro-onde qui nous a servi jusque-là de rangement d’appoint : au moins ici, il servira. C’est donc plus légers que nous partons observer les perroquets de la Cima de las Cottorres – nos premiers perroquets, un régal lorsqu’ils s’envolent par groupes le matin en criant bruyamment – puis le profond canyon de Sumidero, majestueux avec ses falaises de 900m et ses concrétions calcaires (voir photos dans le texte allemand), ses crocodiles et ses zopilotes.

Crocodile, canyon de Sumidero   Zopilotes, canyon de Sumidero

Nous poursuivons notre ascension dans les montagnes des Chiappas pour atteindre San Cristobald de las Casas, 2100 m: une ville très cosmopolite, avec de nombreux voyageurs et de nombreux résidents européens et américains. On comprend pourquoi, nous y resterions bien nous aussi un peu plus: outre le climat qui nous va bien, la ville regroupe beaucoup de communautés indiennes indépendantes, qui vivent en grande partie de la culture du café - souvent bio, toujours bon – et de l’artisanat. Sur le marché c’est une débauche de couleurs, les femmes portent des vêtements brodés magnifiques. On entend peu parler espagnol, c’est le tzotzil qui domine. Si nous observons les gens, si nous les trouvons beaux, eux aussi nous observent et s’extasient: les yeux bleus de Clara, les boucles dorées de Tobias font que les gens viennent vers nous. Cette fois-ci nous avons bien failli laisser Tobias avec une petite fille de son âge, mais il a répondu catégoriquement “Non, ze veux pas encore me marier !”..

Tzotzile Frauen, San Cristobald Tzotzile Frauen, San Cristobald

La route qui relie San Cristobald à Palenque est de temps à autre reportée comme dangereuse, quelques agressions y ayant eu lieu. Nous prenons donc le parti de la parcourir “en convoi” avec le camion de Max et Tanja. Précaution superflue: les seuls agresseurs que nous avons rencontrés sont ces fichus innnnnnombrables topes…

Après les nuits fraîches des hauteurs, le retour dans la moiteur des plaines, de l’autre côté des montagnes, est un peu rude. Heureusement le contraste est atténué par des stops au bord de l’eau, aux cascades de Agua Azul et de Misol Ha (photos dans le texte allemand). C’est le début de notre passage dans les zones de jungle, qui est encore ici assez claire mais qui va petit à petit se densifier et marque également notre entrée en territoire maya. Le site de Palenque, avec ces temples et ces palais dressés au milieu d’une végétation luxuriante dans laquelle évoluent perroquets, toucans et singes hurleurs, constitue une bonne introduction. Les ruines, vieilles de plus de 1000 ans, sont fortes d’une culture que les jeunes guides qui les font visiter portent toujours: les gens de la régions se revendiquent fièrement mayas et continuent à parler la langue Chol.

Palenque  

Hieroglyphes mayas, Palenque  DSC_3815

Encore un petit tour par la côte du golfe du Mexique – pas forcément très jolie, mais nous voulions absolument voir l’endroit où s’initie le Gulf Stream – quelques sites mayas qui luttent pour ne pas se faire manger par la végétation, et nous voici grâce à une vraie bonne route rapide – sans topes !! – sur la côte caraïbes, à Chetumal. Ici pas de belles plages mais de la mangrove avec ses arbres tentaculaires, un écosystème riche plein de poissons, d’oiseaux et de papillons.

Singe arraignée / Spinnenhaffe, Balakmul    Singe hurleur, Bruelhaffe, Balakmul Temple maya, Becan   Mangrove, Chetumal

Voilà, nous partons demain pour Belize, puis le Guatemala : un petit pincement au cœur de quitter le Mexique qui nous a offert de si beaux moments, mais le cœur et les sens ouverts pour découvrir la suite.

 

13 décembre 2013

Animaux volants pas toujours identifiés F-Ufo

Si aux Etats-unis nous avons observé énormément d’animaux, cela a moins été le cas au Mexique, à une exception notable: tout ce qui a des ailes, les oiseaux mais aussi et peut-être surtout les papillons. En voici un petit aperçu, en partie grâce à Yan qui devient très bon photographe. Mais s’il vous plaît, amis ornithologues, un peu d’indulgence pour nos erreurs d’identification…

En principe vous pouvez voir les photos en meilleur définition en faisant un clic droit "ouvrir dans une nouvelle fenêtre".

Fast unbekannte Flugobjekte, selbst wenn die deutschen  Namen (aufgrund Zeitmangels, gerne nehmen wir eure Vorschlaege zur genauen Identifizierung an) noch teils ausstaendig sind. Der Genuss exotischer Tierwelt ist alltaeglich und allgegenwaertig.

Schmetterlinge in Groessen von A5 Blaettern, Voegel in den intensivsten Farben, die sich nicht immer leicht anpirschen lassen. Zum Glueck duerfen wir auf unsere kleinen Adleraugen setzen, denen keine Bewegung in den hoechsten Zweigen oder Mikrogeraeusche zur leichteren Ortung entgehen.

Les oiseaux marins

Les plus courants sont sûrement les pélicans, rencontrés du nord de la Californie au sud du Mexique. Et comme ce sont des pêcheurs très opportunistes, qui dit pélican dit poisson. Une raison de plus de suivre leur élégant vol en escadrille et leurs plongeons en piqué.

  pt_pelican_sf

Pélicans bruns, qui volent en escadrille / Brown pelicans / Pelicano cafe / Pelicanus occidentalis 

pt_pelican-baja   pt_pelican_blanc_almanore à droite Pélican blanc, toujours plus isolé / White American pelican / Pelicano blanco / Pelicanus erythrorhynos

Ensuite, sur les plages il y a toujours énormément d’oiseaux “marcheurs”, qui vont et viennent dans les vagues pour picoter les vers et crustacés dans le sable.

pt_sanderling_sf  phalarope_wilson_monolake Sanderling / Colidris alba ou Playero pihuihui / Catoptrophorus  – Wilsons phalarope

 

 pt_longbilled_curlew_bajan   pt_longbilled_curlew_baja

Long-billed curlew – Zapapico / Numenius americanus

longbilled_dowitcher_bajan pt_huitrier-sf Long billed dowitcher / Limnodromus ou Marbled gotwit / Limosa fedoa / Picopando     -  Huitrier  / Oister catcher / Haematopus bachmani

Les fous qui ont suivi le ferry pendant notre traversée de Basse-Californie à Mazatlan sont des engins aériens magnifiques :

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Fou brun / Weissbauchtölpel / Brown booby / Sula leucogaster

Les oiseaux d’eau

Dans les zones de deltas et de marais, proches du Pacifique comme du golfe du Mexique, nous avons observé beaucoup d’aigrettes, des ibis et des spatules roses. Avec les cabanes à toit de chaume et les vaches les pieds dans l’eau avec leurs aigrettes blanches sur le dos, on a trouvé beaucoup de points communs avec notre delta du Rhône en Camargue.

   pt_aigrettes_cattle et grande_teacapan    pt_aigrette_cattle_teacapan

Cattle egret / Bubulus ibis

pt_spatule_ibis_teacapan  pt_spatule_roseteacapan

Spatules roses, avec leur bec plat caractéristique; à gauche au sol avec des ibis, à droite avec des aigrettes

Les hérons de différentes sortes sont aussi très communs, en eau douce comme en eau salée.

pt_heron_grandeaigrette_baja  pt_heron_baja

Great heron and great egret / Ardea herodias et Ardea alba  --

pt_heron_blackcrowned_baja pt_heron_green_butor_baja

?? – à droite Héron vert / Grün Reiher / Green heron / garcita verdosa / Butorides virescens

Autre pêcheur impressionnant, le balbuzard  nous a fascinés sur les lacs américains; nous ne l’avons pas trouvé si beau au Mexique...

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Balbuzard pêcheur / Fischadler / Osprey / Pandion haliaetus

 

Les oiseaux des arbres

Très courant, souvent perché sur les fils électriques, le tyran quiquivi nous a accompagné tout au long de notre traversée du Mexique “continental”, avec son ventre jaune et son masque noir.

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Tyran quiquivi /  Great kiskadee / Benteveo / Pitangus sulphuratus

Le gobe-mouche vermillon est beaucoup moins fréquent, mais nous en avons vu dès la Basse-Californie; ses apparitions sont fugaces mais toujours très spectaculaires tellement son rouge est éclatant.

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Gobe-mouche vermillon  / Rubintyrann / Vermillon flycaycher / Cardenalito / Pyrocephalus rubinus / Tlapaltototl (en Chol, langue maya)

 

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Oriole masqué / Hooded oriole / Turpial enmascarado / Icterus cucullatus  - Perroquet

 

Les papillons

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Anartia jatrophae (5 – 7cm) --  Anartia fatima (6 – 7,5 cm)

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Siproeta stelenes ( 8 – 10 cm) --

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-- Phocides polybius palemon (4 – 6 cm)

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23 novembre 2013

Video Dia de los Muertos

Voilà 2 petites vidéos des danses du 1er Novembre à Mazatlan, pour voir si nos faibles compétences informatiques arrivent à faire passer cela aussi.

Hier sind 2 kurze Videos von die Tanzen des 1sten Nov. in Mazatlan.

Danses traditionnelles du jour des morts à Mazatlan

 

23 novembre 2013

Centre Mexique

DSC_2993Notre itinéraire au 22/11 - Unser Tour am 22ten Nov.

Itinéraire au 22/11 - Unser Tour am 22ten Nov.

(2te Teil auf Deutsch)

En préparant le voyage, de France, de loin, je pensais traverser “rapidement” le Mexique pour gagner l’Amérique Centrale.  Mais en y regardant de plus près, il en va tout autrement. Le Mexique est non seulement un pays immense (4 fois la France), mais immensément riche de merveilles naturelles et culturelles. Et comme nous n’avons jamais, à aucun moment, ressenti une once d’insécurité, et bien voilà, nous prenons notre temps, des côtes chaudes et humides du Pacifique aux nuits froides des hauts plateaux.

 El Dia de los Muertos – Le jour des Morts

Le 1er et le 2 novembre, la Toussaint et le jour des Morts, sont des jours de fête au Mexique au même titre que Noel et Pâques. Ces jours-là, les Mexicains fêtent leurs morts; mais attention, “fêter” n’est pas un vain mot. Le 1er est Danse de Callejeonada, Mazatlan - Farbevoll Tantz am 1sten Nov.l’occasion de nombreuses réjouissances à travers le pays, comme la très belle Callejeonada à laquelle nous avons assisté à Mazatlan: grand défilé dans les rues de la vieille ville, chants, danses, bière, feux d’artifice, le tout en costumes de squelette; c’est très coloré, très rythmé, très beau. Mais la vraie célébration se fait le 2, quand tout le monde se rend en masse au cimetière, où tout n’est que couleurs et musique : des fleurs et des ballons de couleur vives à profusion, les familles qui pique-niquent sur les tombes – on apporte au mort ses plats préférés pour les partager – , les orchestres de mariachis qui viennent Orchestre au cimetière - Mazatlan - Musik im Friedhof

jouer à la demande, parfois avec la sono, on danse  dans les caveaux jusqu’à tard le soir.  Le soir dans le petit village tranquille de Teacapan, lorsque nous cherchons à manger dans la rue, nous nous retrouvons tout naturellemnt…. au cimetière, seul lieu animé de la journée. L’ambiance ressemble à s’y méprendre à celle du bal du 14 juillet sur la place du village à Yvoire.

L’ensemble est pour nous très étonnant, mais au fond trèsCimetière de Mazatlan le 2 nov. 6 - Mazatlan Friedhof am 2 Nov. réjouissant: la mort fait partie de la vie, alors autant l’apprivoiser !

 

 

 

 

Après le jour des morts - Guadalajara -

 

Les villes coloniales

Le centre du Mexique regorge de villes, grandes et petites, (re)bâties par les EspaGuadalajaragnols à leur arrivée au XVIe siècle: églises colossales, bâtiments administratifs imposants, façades baroques… Nous avons beaucoup aimé Tequila, Morelia et Oaxaca,  très vivantes mais à taille plus humaine que Guadalajara. Mais si les adultes se promèneraient bien un peu plus devant les belles façades et dans les musées, pour les enfants au bout de quelques unes toutes les églises sont les mêmes et “les villes ça sent pas bon” : il est temps d’aller courir dans l’herbe !! Un peu pour eux, un peu pour nous qui ne sommes pas à la base de grands citadins, nous avons prudemment évité Mexico-city, la plus grande mégapole du monde – 24 millions d’habitants. Tant pis pour le musée Frida Kalho, et tant pis pour le grand musée d’anthropologie ;  celui de Oaxaca satisfait déjà largement le besoin de culture de Carine, et nous irons plutôt voir les pierres sur site.

 

 

 

 

Couvent Santo Dimingo, Oaxaca    Cathédrale de Morelia

Eglise de Oaxaca - Oaxaca Kirche  Rue de Oaxaca - Oaxaca Strasse

Les grands sites préhispaniques

Teotihuacan, Cacaxtla, Cantona, Monte Alban: nous n’avons fait que quelques arrêts parmi les innombrables sites archéologiques, mais tous nous ont fascinés. Des pyramides isolées, des palais aux fresques de couleurs vives, des citées Clara devant la pyramide du Soleil - Teotihuacan - Clara vor der Sohnen Pyramideentières avec leurs réseaux de rues et leurs terrain de sport, tout le monde s’est laissé impressionner  par l’aura de ces lieux. “Purée, elle est haute la Pyramide du Soleil”, dit Tobias en grimpant bravement les marches qui lui arrivent parfois au nombril  - pardi, c’est quand même la 3e pyramide du monde, après celles de Cholula et de Kehops. “Ah, les Olmèques, c’est comme la civilisation cachée des Citées d’Or –ndrl le dessin animé –, ils étaient avant les Aztecs. Mais les Mixtecs, et les Tarasques, et les Zapotèques ? “ essaie de s’y retrouver Yan ; c’est vrai que c’est très compliqué, chaque région a été occupée par des peuples avec des cultures différentes, qui se sont battus entre eux avant de se retrouver avec ou contre les Espagnols…

Danses traditionnelles - Tzintzuntzan - Tradizionnelle Tantz   Yan et Clara jouent à la pelote - Cantona -

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Avec Carla à Monte Alban - Mit Carla in Monte Alban

Les volcans

Il n’y a rien à faire, même à l’autre bout du monde nous restons attirés comme par des aimants par les montagnes. Et celles des hauts plateaux centraux belles, avec leur forme parfaite de cône volcanique. Nous avons eu beaucoup de chance avec le temps, qui nous a laissé admirer le Popocatepetl crachant à la verticale son incessant panache de fumée et le très esthétique Pico de Orizaba, plus haut sommet du Mexique (5700m). Mais surtout, le plus magique est que nous avons pu les admirer de haut: Yan et Carine, puis Andreas le lendemain, sont montés au sommet de la Malinché, 5e sommet du pays du haut de ses 4400 m ; 1ère expérience de l’altitude pour Yan, passée avec un brun de fierté comme une lettre à la poste. Clara et Tobias sont restés tranquillement au pied, à faire du cheval et des coloriages, tout le monde y a trouvé son compte.

Popocatepetl (5400m)

Pico de Orizaba (5700 m) Yan heureux au sommet - la Malinche (4400M) - Yan am Gipfel

Le Quotidien

Les enfants sont toujours en grande forme, ils s’adaptent Tobias reste concentré pour dessiner - Tobias zeichnetmerveilleusement bien à toutes les situations. L’heure d’école quotidienne  se passe sans heurt et dans la bonne humeur; elle est quand-même remplacée de temps en temps par une séance d’histoire grandeur nature sur les sites archéologiques.

Nous nous régalons quotidiennement avec la cuisine mexicaine, que nous mangeons le plus souvent dans les petits étals installés dans la rue: viandes grillées, bien épicées, guacamoles, avocats et légumes arrosés de citron, servis dans des tortillas de maïs tout chaud. Personne n’a encore jamais été malade, même pas la moindre diarrhée.

 

Délicieux tortillas de mais noir - Repas au marché - Essen am Markt mit - avec Tania, Max, carl et robert

Le soir nous posons souvent le Tioga directement sur la place d’un petit village. Nous allons discuter avec les gens “Non non, pas de problème, c’est tranquille ici, vous pouvez rester”. La seule chose qui vient parfois nous déranger, ce sont les aboiements des chiens et les hennissement des ânes, et puis …. les concerts de fanfare les vendredis et samedis soirs! Parce que les Mexicains aiment faire la fête, et une fête ne se conçoit pas sans musique.

Mais paradoxalement, malgré leur tempérament jovial et l’accueil toujours très serviable et ouvert qu’ils nous réservent quand nous allons discuter avec eux, les gens viennent assez peu vers nous. Nous discutons beaucoup, nous avons toujours de très bons contacts, mais le plus souvent seulement quelques minutes, parfois le temps d’une discussion plus longue. Timidité, peur de la différence ? Cela nous frustre un peu. Du coup les rencontres avec d’autres voyageurs sont d’autant plus intenses, surtout s’ils ont des enfants, comme Tania et Max qui voyagent sur le même mode que nous avec leurs petits Carla et Robert.

Autour du feu, Brett partage sa passion pour la guitare 

Les routes mexicaines sont plutôt bonnes dans l’ensemble, mais les “tope”, énormes ralentisseurs extrêmement nombreux dans les villes, les petits villages et même parfois au milieu de nulle part, sont la hantise des chauffeurs - chez nous Andreas en l’occurrence. Heureusement, Tobias à l’œil pour les apercevoir de loin et est devenu le meilleur “topilote” de la troupe.

Le top 10 des noms Mexicains, parmi les lieux où nous sommes passés :

Tzintzuntzan – Tlachichuca – Cacaxtla – Tlaquepaque – Zapotanito - Tlazazalca

 

Nous vous souhaitons à tous un très bon début d’hiver, alors que nous repartons pour quelques jours sur la côte Pacifique, histoire que le surf stocké dans la baignoire ne rouille pas trop vite. Au plaisir de lire de vos nouvelles,

Bises et amitiés voyageuses,

Les Mapatoclaya

 

Mexikos Festland – Teil 1

Um vom Suedzipfel Baja Californias wieder abzuheben, gibts eine wunderbare, unbuerokratische und auf ruhigem Meer kurzweilige 17stuendige Faehrverbindung aufs Festland nach Mazatlan, wo uns tropisches, feuchtheisses Klima empfaengtP1030626. Dafuer sind die nun dem Pazifik offenen, bis 20 km langen Sandstraende mit perfekten, wuchtigen, langen und gleichmaessigen Wellen ausgeruestet, fast eine Nummer zu heftig fuer unsere Alpentruppe, aber mit einiger Eingewoehnungszeit und Geduld sind auch fuer uns Moechtegernakrobaten ein paar genussvolle Wellen dabei.

Halloween ist zwar ein usamerikanischer Brauch, der sich anscheinend auf der ganzen Welt durchsetzt, auch die mexikanischen Kinder freuen sich auf diesen Moment, um von Haus zu Haus zu ziehenMonstres de Haloween, tradition américaine bien importéeund “queremos halloween” schreiend, ihre Saecke mit Naschereien vollzubekommen. Die unsrigen lassen sich von einer fremden Grossstadt nicht abschrecken und den geisterhaften Moment nicht nehmen, verkleiden sich mit grossen weissen Tshirts und etwas Geisterschminke und erbeten ebenfalls um Kleinigkeiten, die Taschen sind innerhalb kuerzester Zeit voll, bis zu Weihnachten reichen also die Vorraete an Chips, Zuckerl und sonstigen Schlankmachern.

Ein ganz besonderer Moment zu Allerheiligen, Allerseelen spielt sich am Friedhof ab. Anders als gewohnt, ganz anders eigentlich, wird mit viel Tanzmusik, Blumengestecken aus Plastik oder echten Blumen, Familientreffen und Festtagsschmaus,P1040235wo auch die Toten einen Teil ihrer ueblichen Lieblingsspeise ans Grab bekommen und aktiven Taenzen am, auf oder um das Grab von morgens bis spaet in die Nacht, an die lieben Verstorbenen gedacht – eine eigene aber auch gebuertige Art, den Tag der Toten “dia de muertos” zu begehen.

Die Traumstraende von San Blas hatten wir aufgrund der AuslaeufDSC_2256er des Tropensturms Raymond mit etwas erhoehter Luftfeuchtigkeit, Hitze und Niederschlag sehr rasch gegen den Kratersee bei Santa Maria del Oro eingetauscht, wo es neben kuehlerer Bergluft in rauhen Mengen tropische Schmetterlinge und zur Abwechslung wiedermal  Suesswasserfische fuer Yan gab. Lac de cratère de Santa maria del Ojo, sanctuaire de papillions.

                                                                        

Aber auch fuer Papa gabs was ganz Neues, naemlich destillierten Agavensaft, besser bekannt als Tequila, der natuerlich im gleichnamigen Dorf gleich doppelt so gut schmeckt. Seit je her wird von den Indianerstaemmen “mescal”, Agavenschnaps hergestellt, der nach einigen Monaten bzw. Jahren im Eichenfass um einiges besser als in seiner Rohform schmeckt. Dass unsUne téquila à Tequila - Eine tequila in Tequilaer Tioga um ein Blinklicht erlecihtert und ein paar groesseren Schrammen windschluepfriger durch die Gegend tourt liegt nicht am unkontrollierten Genuss des Teufelgetraenks, sondern am unproporzionierten Verhealtnis Hinterhofeinfahrtsschmaele-Fahrzeugbreite, das macht aber soweit nichts, in den Griff zu bekommen ist aber auf alle Faelle die Undichtheit am Dach, ein paar Tuben Silikon sollten dazu reichen.

Eigentlich haetten wir schon laengst wieder Lust auf mehr Bewegung, so wie in den USA, mit mehr Wanderungen, aber irgendwie lassen das tropische Klima, die nicht vorhandenen Wanderwege und die von den Droganklans besetzten Wald- und Bergregionen diese Art von Zeitvertreib momentan nicht zu. Hoechste Eisenbahn also, ein Fahrrad zu kaufen, seit dem machen auch die Topes (die tollen Bremshuegel, die ohne durchschaubare Strategie im Land dicht verstreut und gut versteckt aufzufinden sind, als Fahrzeuglenker hilft da viel Erfahrung vom kindlichen Ostereiersuchern bzw. aufmerksame To-Piloten) wieder so richtig Spass, und am Rande gesehen, wir die Badezimmerausstattung mit dem Surfbrett, Bodyboard und Tropenfruchtlager etwas vollstaendiger, denn irgendwo muss das Ding ja auch geparkt werden. Einziges Problem mit dem Radl ist, dass sich alle 2 km Lenkerstange, Trettkurbel und Bremsen soweit lockern, dass ein Festschrauben unabdingbar ist. Wirds in einer laengeren Abfahrt einmal so richtig heiss, kann man immer noch auf die Topes hoffen …

Der eigentliche Grund fuer unsere Fahrt durchs Landesinnere, man koennte auch ganz einfach der Pazifikkueste entlangzockeln, sind die Kolonialstaedte, vorspanischen archeologischen Uebereste bzw. die Vulkanregion oestlich von Mexiko City, mit 24 Millionen Einwohnern einer der groessten Agglomerationen unserer Erde.

Dem Interesse nach geortnet steht zweifelsohne die Vulkanregion mit den phantastischen Bergnamen wie Popocatépetl und Ixtaccuatl, bzw. Pico de Orizaba, dem mit 5700 m hoechsten mexikanischen Berg, ganz oben auf der Liste. Yan feiert darueberhinaus an der “Malinche”, 4460 m hoch, seinen ersten 4000er, und das mit frischen 10 Jahren, der Skorpion steht im Yan a 10 ans ! Yan ist jeztz 10Abendlicht, Zeit unseren aeltesten mit Lampionen, Luftballons, kleinen und grossen Geschenken, einer tollen Gitarren und vor allem einem grossen Kuchen gebuertig zu feiern. Sein erster runder Geburtstag.

In zweiter Linie, dem Interesse an Natur und Berg nicht allzuweit untergeortnet, sind die teils vorbildlich renovierten Stadt- und Tempelanlagen aus der vorspanischen Eroberungszeit des 16. Jhd. Anscheinend hat die Ausbeuterei, Moerderei, Sklaverei und Korruption der letzten 4 Jahrhunderte nur teils ausgereicht, um als Nation heute im 21sten  Jhd. halbbankrott dazustehen, um europaweit um Mithilfe zur Aufrechterhaltung eines erbeuteten Wohlstandes zu bitten, aber die Nachbarn waren da nicht wirklich besser. Auf alle Faelle interessant, sich mit der eigentlichen mexikanischen Kultur zu beschaeftigen, zu sehen wie friedlich oder rivalenhaft sich Tarasken, Teotihuacaner, Cantonianer, Mexteken, Azteken und sonstige Volksgruppen-Indianerstaemme  zueinander standen, wie sich Klimawandlung oder besagte Spanische Eroberung auf ihr Dasein ausgewirkt hat.

Pyramide de la Lune - Teotihuacan - Mond Pyramide

Nichtsdestotrotz sind heute die spanisch-europaeischen Brandmale, die Kultur, Religion, Architektur, Sprache und Lebensausrichtung nachhaltig beeinflussten, nicht mehr wegzudenken. Indianische Lebensweise mischt sich mit nunmehr oestlichem Gehabe, was nicht immer reibungslos ueber die Buehne geht, leichter als voruebergehender Tourist als bleibender Emmigrant zu ertragen.Guadalajara

Viel Eigenkritik am europaeischen Dasein und ein grosses Lob an all die netten, hilfsbereiten Mexikaner, die uns, im Gegensatz zu den Asiaten, stets ehrlich behandeln und uns beim Aussprechen der vorzeitlichen, herzlichst lustigen Zungenbrecher, wie es mexikanische Dorfnahmen nun mal sein koennen stets gutgesinnt bleiben. Zu den Top 10 der beeindruckensten, von spanischer Umtauferei verschonten Eigennamen gehoeren bestimmt: Tlaquepaque (Ortsteil von Guadalajara), Tzintzuntzan (am lago de Patzcuaro), Tlachichuca (Ausgangspunkt aller Pico de Orizaba Besteiger), Cacaxtla (archeologisch bedeutende Kulturstadt nahe an Tlaxcala) … davon hat es in rauhen Mengen, eine kleine Auswahl von uns bereisten Orten.

Wir wuenschen alles Gute nach Hause und freuen uns ueber Post von Euch. Geniesst den Schnee und den Alltag, wir bereiten uns nach 3 Wochen Landesinnerm wieder auf etwas waermer und feuchterer Zeit am Pazifik im Golf von Tehuantepec vor, bevor es endgueltig zu den Moskitos in den Dschungel geht!

MaPaToClaYa auf Tour, Oaxaca, Mexico, Mitte November

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