Nicaragua, volcanique et pacifique
Nicaragua, 26/01 – 13/O2 2014
Notre itinéraire au 13/02 – Unser Standort am 13/02
Deutscher Textteil in Tuerkisblau! / Texte alterné, français en blanc et allemand en bleu.
Nous sommes restés aussi longtemps au Nicaragua qu’au Honduras – 3 semaines – mais nous quittons le pays avec moins de nostalgie que le précédent. Nous y avons pourtant vu de très beaux endroits, mais nous n’avons pas dans nos rencontres retrouvé l’hospitalité et la chaleur des habitants: moins attachés aux gens, nous nous sommes moins attaché aux lieux… Forêt de flamboyant à l’entrée du Nicaragua
Geliebtes Honduras adios, wir sehen uns bestimmt wieder.Unglaublich aber wahr, jedesmal an einer Grenze, obwohl es sich nur um ganz kleine Laender handelt, fuehlt man entweder an den Leuten, an der Natur, an den Strassen oder sonstiges, in einem neuen Land auf Besuch zu sein, so wie auch hier in Nicaragua.
Die feuchten Karibikwaelder treten hier ihren Platz an trockene subtropische Savannenwaelder ab. Schlaglochstrassen verwandeln sich in perfekt aspaltierte und tope-befreite Landstrassen, ausserhalb welcher nur grob geschotterte Pisten bestehen. Einfache Behausungen fuer die einfach lebende Bergbevoelkerung ist aber weiterhin der Standart. Die erste Frage an einen jungen Einheimischen, der muede am Marktplatz sitzt, ist schnell beantwortet. Er will einfach nur Arbeit, um etwas Geld zu verdienen, um sich und seiner Familie Essen kaufen zu koennen. Die Bergregion Nicaraguas bietet wenig Aussicht auf Arbeit, wenig Landwirtschaft und noch viel weniger Tourismus ersticken fast jede Hoffnung auf eine ertragreiche Zukunft. Um die zahlreichen Leute, die nach Essen fragen, zu befriedigen, kaufen wir einen Strauss Bananen, 135 Stueck wunderbare Bananen, fuer umgerechnet 1 Euro 30 Cents, und alle Beteiligten freuen sich, etwas zum Teilen zu haben.
La frontière administrative entre les deux pays est réellement doublée d’une frontière géographique. La première est comme à chaque fois, un peu pénible mais pas réellement problématique: il suffit d’un peu de patience pour obtenir tous les coups de tampon dans le bon ordre, Andreas maîtrise désormais cela très bien. La seconde est plus surprenante: juste après la douane le paysage change assez radicalement en devenant d’un coup bien plus sec, plus chaud ; nous sommes accueillis par une forêts de flamboyants en fleurs, très flamboyants. Et cette fois nous pouvons admirer la paysage à loisir : la route est excellente ! Pas de nids de poule, pas de ralentisseurs, pas d’interruption brutal, rien que du bel asphalte tout neuf, quel bonheur !! Nous découvrirons rapidement que seuls les grands axes du pays ont bénéficié de ces travaux (dès qu’on en sort, ce sont vite des pistes difficiles, où nous nous lançons TRES lentement avec le Tioga), mais c’est déjà un grand pas en avant.
Somoto
Notre premier arrêt à Somoto vient prolonger un peu l’ambiance du Honduras. Après une nuit au village devant la caserne des pompiers (très accueillants, et de garde toute la nuit), nous faisons appel aux services de Bayardo pour descendre le très beau canyon de Somoto : une très belle excursion en famille, avec nage, sauts et bateau gonflable quand l’eau devient trop froide, qui se termine par un bon repas cuisiné par la femme de Bayardo.
Canyon de Somoto : un vrai beau canyon à parcourir en famille, sehr schoener Schwimmcanyon von Sumoto, warmes Wasser, super Landschaft und gute Begleiter.
Nous passons la nuit chez eux, et le Tioga se remplit à nouveau d’enfants. Bayardo nous laisse aussi monter l’âne et le cheval de la famille. Nos enfants s’en donnent à cœur joie et nous supplient de rester une nuit de plus. Evidemment, avec plaisir !
Im sehr aquatischen Schwimmcanyon von Somoto, wo Bayardo und sein Hilfsfuehrer sich ausgezeichnet um das Wohl unserer Kinder kuemmern, laesst es sich wunderbar Schwimmen, Marschieren und Springen. 18 Meter waere der hoechste Sprung, in Badehose, ob die danach wohl noch dran haengt? … die letzten Touristen mussten nach diesem Gnadenstoss mit Schlauchboot und Konsorten ins naechste Krankenhaus abgeliefert werden. Viel vorsichtiger auf Weicheimethode rudern, schwimmen und troedeln wir zur Gastgeberfamilie zurueck, wo die Kinder gemeinsamen Spass und Freude am Spielen, Lesen und Pferde/Eselreiten haben.
Chez Bayardo la famille est grande: 4 filles et 4 petits enfants + les cousins (à gauche) mais aussi les parents et la grand-mère de 84 ans qui trie son grain, soit 5 générations réunies. Auch die Oma mit 84 Jahren traegt ihren Teil zur haeuslichen Arbeit bei und siebt das Korn aus. Hier leben alle Generationen so nah als moeglich im gleichen Hof oder wenig entfernt voneinander.
Clara et Mayerin, 2 amies d’un jour / 2 Freundinnen haben sich gefunden
Leon et Granada
Leon et Granada sont les 2 principales villes coloniales du pays, à l’histoire assez opposée, l’une plutôt révolutionnaire, l’autre plus conservatrice. La capitale Managua, que nous n’avons fait que traverser, est plus récente.
Leon est à la fois proche de l’océan et proche des volcans, il y fait très chaud, trop pour nous pour avoir envie d’y passer la nuit. Nous sommes plus au frais sur la plage, à quelques dizaines de kilomètres. Les enfants profitent de l’eau pendant que les parents, en alternance, vont en bus visiter les églises et le musée de la révolution ; ici on voit des armes qui ont servi il y a seulement 20 ans, et les guides sont fiers de montrer les photos pas encore jaunies où ils posent en guérilleros. Le président actuel socialiste, Daniel Ortega, un des héros de la révolution, semble doucement faire avancer son pays dans une voie de développement stable (les routes, l’ouverture au tourisme) – c’est du moins ce qu’affirment avec enthousiasme ses partisans.
Wie die Faust aufs Auge erschlaegt einen die trockene Hitze in der Stadt Leon, ehemaliger Kolonialstadt, wo viele grosse Kirchen und Regierungsgebaeude an die spanische Eroberungszeit erinnern. Einige Tage Akklimatisierung an die neuen klimatischen Bedingungen, Trockenheit und Hitze sind nach der kuehlen, windigen Vergangenheit noetig, um sich im pazifischen Nicaragua wohl zu fuehlen. Die Kueste bei Penas Blancas soll uns dabei helfen, nur irgendwie ist der Menschenschlag hier ganz anders, weniger freundlich, weniger offen, jeder fuer sich, Touristen werden gedulded aber nicht freundlich aufgenommen. Komisch, nach so toller Zeit im huegeligen Hinterland.
Sandler runzeln die Stirn ueber geschenkte Maracujas auf der Suche nach Essen, in der Reihe anstehen beim Fischkauf erscheint das Minimum, die letzten Fische sind auf einmal verkauft. Das Schoene ist, den Weg und das Ziel frei entscheiden zu duerfen, niemand zwingt uns zum Verweilen, und rollen in Richtung der savannentypischen Vulkane und der beiden grossen Seen, Managuasee und Nicaraguasee weiter.
Leon, étudiante et un peu chaotique, entourée de volcans qui fument.
Granada est plus léchée, plus touristique aussi. L’ensemble de façades colorées est élégant, les portes ouvertes des maisons laissent voir de beaux patios où trônent les rocking-chairs, les meubles les plus importants. Pour passer la nuit, nous préférons le jardin publique à la caserne des pompiers que choisissent la plupart des voyageurs: plus d’espace pour les enfants pour jouer, et plus d’animation locale. Pendant que Yan hésite à prendre part au cours de judo en plein air, Clara se lance à fond dans une séance de gym tonique !
Granada plus sage, au bord de l’immense lac Nicaragua. Granada, ehemaliger Regierungssitz, liegt am riesigen Nicaraguasee, 1/5 der Flaeche von Oesterreich.
Les rocking-chairs y sont une institution, ils occupent la place centrale de toutes les demeures. Clara macht bei den naechtlichen Gymnastikuebungen am Dorfplatz in Granada mit.
Les volcans actifs, Telica, Masaya, Momotombo
La partie sud du Nicaragua est une belle illustration de “la ceinture de feu du Pacifique”. Elle aligne une chaîne de volcans tous plus actifs les uns que les autres. Nous nous arrêtons au pied du Telica, où nous stationnons 3 jours le Tioga dans le petit village de San Jacinto. Andreas monte au sommet “en éclaireur”, puis Yan et Carine suivent ses pas avec un bon sac sur le dos pour aller passer la nuit en haut: un moment magique, partagé entre mère et fils, à observer le lever de lune sur le cratère fumant et la lave bouillonnante au fond du cratère, visible une fois la nuit tombée. Yan und Carine strengen sich stundenlang in der nachmittaeglichen Hitze an, um am Kraterrand des Telica naechtens den kleinen Lavasee beobachten zu koennen. Kein Mensch weit und breit (ausser den wenigen Bergdorfbewohnern), Sternenzelt und Vulkanrumore, kuehle Luft und Blick auf den nahen Pazifik. Ein gutes Dutzend Vulkane liegt am Feuerguertel des Pazifik. Nicaragua hat wunderbar freistehende, aktive Vulkane, die sich allesamt sehr gut besteigen lassen, einer lohnender als der andere. Gutes Wetter ist fast garantiert, der Preis ist mit viel Anstrengung und Hitze hoch, aber es lohnt sich!
Le volcan Masaya est plus accessible pour toute la famille, puisqu’on monte en Tioga au bord du cratère !! Et là encore c’est un vrai cratère fumant “comme un dragon” et qui sent le souffre; mais pour une fois Tobias ne part pas en courant, il marche même comme un chef jusqu’au point haut pour voir tout l’ensemble de l’ancienne caldera “Il est cassé le volcan ?”. Der Nationalpark Masaya, nach amerikanischem Vorbild aufgezogen, laesst sich bis an den aktiven Kraterrand sehr leicht erreichen. Die Wanderungen am Krater bringen tolle Aussichten und aetzend stinkende Luft, besser nicht zu lange in den Nebelschwaden bleiben. Mehrere aeltere, erloschene Krater sind zu entdecken, der Ausblick auf den halbmondfoermigen Kratersee Laguna Masaya und den kreisrunden Warmwasserkratersee (mit Salzwasser im Gebirge!) sind einfach ein Traum.
Tobias, mon Tobias, ne vois-tu rien venir ? Si si, je vois des parents heureux.
En passant au volant du Tioga devant le Momotombo et son petit frère, le Momotombito tombé dans le lac de Managua, l’un des deux grands lacs du pays, nous nous tordons le cou pour les apercevoir. Plutôt que de risquer un accident de la route, autant se poser pour la nuit et profiter de ce très beau spectacle. Le restaurant panoramique tombe à pique - la nuit nous coutera seulement une bière et trois fantas, bien peu cher pour un coucher de soleil pareil.
Une côte Pacifique magnifique
Pour finir nous passons une semaine de vacances (et oui, les voyageurs aussi prennent des vacances) sur la très belle côte Pacifique autour de San Juan del Sur, un village de pêcheur il y a encore peu qui est en train de s’ouvrir au tourisme grâce au surf (surtout) et aux tortues (un peu).
A playa El Coco nous vivons au rythme des tortues. Tous les soirs des hommes du village font des patrouilles sur la plage pour repérer les tortues qui viennent pondre et vite aller déterrer les œufs pour les vendre ….. au centre de reproduction heureusement, qui ensuite prend soin des œufs jusqu’à l’éclosion ! Sur cette plage non protégée, la politique du centre pour éviter le braconnage, encore trop répandu, est d’acheter les œufs au même prix que les villageois pourraient les vendre sur le marché: à 50 cordobas la douzaine, soit 2 dollars, sachant qu’une tortue pond entre 80 et 120 œufs, cela fait un revenu honnête. Même si ce n’est plus la haute saison, nous avons la chance une nuit de voir une tortue luth, la plus grande et la plus rare des 3 espèces qui viennent pondre dans le secteur. Impressionnant comment elle fait voler les gerbes de sable pour creuser son trou.
Au centre de protection de la Flor, juste à coté, nous voyons aussi des bébés tout juste éclos, qui seront relâchés le soir.
Eine Woche Urlaub vom Urlaub, die suedliche Pazifikkueste kommt uns gerade recht. Perfekt goldgelber Sandstrand, ruhige Buchten zum Schwimmen und Fischen, bewegtes Meer mit beruehmten Surfstraenden, romantische Kleinbuchten fuer Verliebte, nettere Einheimische als im Norden … wenn nur das Wasser nicht so kalt waere, denn seit circa Mitte Jaenner fliesst arktisches Wasser Richtung Sueden, das tropische Wasser fliesst ab, die Fische ziehen weg, nur die 30 Grad im Schatten bleiben, aber der starke Wind verwandelt die tollsten Sandstraende zu Wuestenstuermen, so richtig erhohlend ist es am Strand schlussendlich doch nicht.
Cette grosse tortue luth venue pondre à playa El Coco ne laissera finalement pas d’œufs (ce n’était pas le bon moment?), juste quelques gros trous et sa trace pour retourner à l’eau. Die Einheimischen lauern wie die Geier wenn naechtens die Schildkroeten an Strand gehen. Entweder um ihre Eier am Schwarzmarkt zu verkaufen, oder zum gleichen Preis an Aufzuchtszentren abzugeben. Jeder Strand ist von patrolierenden, taschenlampenbewaffneten Typen bewacht, um sich dieses Taschengeld nicht entgehen zu lassen. Pro Schildkroete sind im Schnitt 5 Euros (also 70 Eier) moeglich.
Quand elles percent leur œuf, les bébés tortues olivâtres pendant un moment pointent seulement leur tête hors du sable, avant de sortir complètement (observées au Refugio de Vida Silvestre de la Flor). Im Aufzuchtszentrum “la Flor” lassen sich schluepfende Kroeten bewundern, beruehern und abends am Weg in den gefaehrlichen Ozean begleiten. Circa Eine von Tausend wird den harten Kampf ueberleben. Ohne die Hilfe und den Schutz gewisser Menschen waere die Rate noch viel enttaeuschender gering.
La sensibilisation se fait en grand sur les murs à Leon “Yo no como huevos de tortuga – Je ne mange pas d’oeufs de tortue”. “Ich esse keine Schildkroeteneier”, Slogan, um die Bevoelkerung aufmerksam zu machen, dass dieses klassische Vergehen heute zu einem oekologischen Desaster und grossen Strafen fuehrt. Viel Geld wird zum Schutz der Eier und zum Ausbrueten der kleinen Schildkroeten aufgebracht. Trotzdem essen nach wie vor Einheimische wie auch Touristen davon.
A playa Madera Yan redécouvre les joies du surf, avec plein d’autres surfeurs venus profiter de ses vagues très régulières. Comme sa fidèle planche a malheureusement rendu l’âme à playa Coco, il se décide à en acheter une autre d’occasion avec ses sous. Sacrifice récompensé, il arrive cette fois vraiment à prendre des vagues dans le rouleau, pas seulement dans l’écume.
Et à force d’observation Tobias de son coté, sans rien demander à personne, se met à faire pareil, il se met à genou et même debout sur son body !!
En plus des surfeurs, nous retrouvons sur cette plage trois véhicules de voyageurs, tous déjà rencontrés sur la route: Gilly et Steven avec Alisha et Lucy, les copines anglaises de Clara; Erika et Michelle avec leur chienne Dunia; Mireilla et Alex ; c’est très chouette de se retrouver tous ensemble ici, l’ambiance “surfeur” gagne tout le monde et nous nous amusons comme des enfants dans les vagues. Le temps partagé avec d’autres voyageurs, qui deviennent des amis d’étape en étape, est aussi un des plaisir du voyage.
Les Mapatoclaya et les amis voyageurs “prennent la vague” à playa Madera. Viele Selbstfahrer reisen auf den Strassen Zentral- und Suedamerikas. Immer wieder treffen sich unsere Wege, wie hier auf “playa madera”, einem der laessigsten Straende zum Wellenreiten, auch Tobias findet seinen Spass an der Sache.
Fesselnde Landschaften, dafuer teils weniger herzliche Bevoelkerung, besseres Hauptstrassennetze (was wir im Wohnmobil unbedingt benoetigen) dafuer zunehmende Hueftschmerzen (liegts am Alter oder an den vielen Orangensaeften die eh schon so suess sind), guenstige Reisepreise und abwechslungsreiche Landschaft (von Urwald, Savanne, Pazifik, Atlantik, Geschichte (und nicht nur positiver), Staedte, Vulkanen und Seen ist fuer sehr viel Abwechslung gesorgt). Nicaragua ist absolut sehenswert, wuerde dieses Land europanahe liegen, waere hier Hochbetrieb, die Amerikaner haben dieses Land erst seit weniger Zeit auf ihrer Liste, dies wird sich in den naechsten Jahren bestimmt aendern, hoffentlich mit vielen positiven Begleiterscheinung fuer die lokale Bevoelkerung.
Nous n'avons découvert qu'une petite partie du Nicaragua, il resterait beaucoup de choses à voir et à faire, notamment toute la partie nord-ouest. Malgré des similitudes avec le Honduras, c'est un pays qui a son identité propre et qui mérite une visite à lui seul. Le niveau de vie y est encore globalement très bas, mais le pays s'ouvre doucement au tourisme et l'économie semble se remettre tout doucement sur pied après des décennies dramatiques. La guerre civile qui a déchiré le pays après la révolution sandiniste qui a renversé le dictateur en place en 1979 ne s'est achevée qu'au début des années 1990. La politique d'amélioration des routes lancée il y a quelques années par le président socialiste Daniel Ortega - un de "héros" de la révolution- permet de développer petit à petit de nouvelles infrastructures - même si c'est autant d'argent public qui apparemment n'a pas été investi dans l'éducation. On ne peut que faire le parallèle avec les années difficiles que traversent les pays du printemps arabe, en espérant de tout coeur qu'il ne leur faille pas autant de temps pour se remettre debout...
Nous poursuivons notre route panaméricaine vers le Costa Rica, qui lui a décidé d'abandonner les armes (c'est un pays sans armée) et qui a misé tout son développement sur l'écotourisme. On vous parlera prochainement du résultat.
Pensées voyageuses à tous et à chacun,
Les Mapatoclaya