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MaPaToClaYa -1 an en Amérique latine

2 avril 2014

Panama, un canal et puis ?

Die Fotos sind auf Deutsch untertitelt.

Une semaine, c’est tout le temps qui nous est resté pour visiter le Panama après avoir décidé d’embarquer le Tioga sur le cargo le 12 mars et pas le 2 avril (on avait espéré avoir une date de passage autour du 20, mais non).
Une semaine, c’est peu pour rentrer dans le cœur d’un pays; est-ce pour cela qu’il ne nous a pas marqué autant que tous ses voisins d’Amérique centrale ? Nous n’y avons pas trouvé la variété des paysages, la richesse de la faune ni surtout l’accueil chaleureux que nous avons tant appréciés depuis 3 mois – mais nous ne sommes pas descendus du tout dans la partie sud sauvage où vivent beaucoup de communautés indigènes. Bon d’accord, il y a le canal, cette construction pharaonique qui fait de Panama City une sorte de “centre du monde”…pour les échanges commerciaux. Il nous a beaucoup impressionné mais nous a aussi en quelque sorte laissé un goût amer : les fantastiques richesses qu’il génère sont pour le moins… concentrée. Partout il est tellement flagrant que le canal de Panama ne profite pas au Panama. Les inégalités y sont extrêmes. L’ensemble de Panaméens vivent on ne peut plus simplement (voire bien moins) alors qu’à Panama City pousse une concentration hallucinante d’orgueilleux gratte-ciels. Rétrospectivement cela nous fait bien mieux apprécier la politique de développement du Costa Rica, basée sur un tourisme qui certes devient parfois un peu lourd mais qui au moins profite pratiquement à tout le monde, des gérants d’hôtels aux artisans et vendeurs de rue.

Petit tour en images des endroits qui nous ont marqués, du nord au sud :

P1040994La canyon de Gualaca, un joli petit canyon de granit dans le nord du pays, où l’on peut se baigner et passer la nuit tranquillement…. en général. C’était sans compter sur la date du Carnaval, la plus grande fête du pays. Sans le savoir nous arrivons au Panama pour le dernier des 4 jours fériés: nous ne verrons rien du carnaval lui-même mais le canyon et sa fraîcheur sont littéralement pris d’assaut par les gens des environs ! Au milieu de la foule Clara a toujours autant de succès avec ses cheveux bonds et ses yeux clairs;

Alle amüsieren sich auf ihre Art. Hier wird getrunken, gefeiert, geklettert, gesprungen und vor allem affenartig laut Musik gespielt.

Clara ist mit ihren blonden Haaren eine der Hauptattraktion am Bach.

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L’église de Nata est la plus vieille du pays, et probablement d’Amérique centrale. Elle date du tout début de la colonisation espagnole (1520) et a conservé sa splendide structure sur piliers bois: un petit joyeux caché dans un village sans charme particulier le long de la Panaméricaine.

 

 Wunderschoene Kirche aus Holz in Nata, Panama.

Panama-city, ville effervescente avec son quartier hyper moderne de grattes-ciels: on n’en a jamais vu autant et le nombre d’édifices en construction est incroyable. Et pourtant les 3/4 des tours sont vides …. illustration flagrante de la réputation de Panama pour le blanchiment d’argent.
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Mehr als die Haelfte der Wolkenkratzer in Panama City stehen leer, irgendwie muss das Drogengeld ja gewaschen werden – Augenauswischerei, je groesser der Schwachsinn, desto weniger faellt er auf.

La ville est située de l’autre côté du canal, DSC_1314qui coupe physiquement en 2 le continent américain: le “Puente de las Americas” qui enjambe la fracture, est le lien ténu qui relie donc l’Amérique du Nord à l’Amérique du Sud – mais vue la circulation on doute que le passage profite aussi aux espèces animales, et on n’aurait jamais entendu parler dans le secteur de corridor biologique. 

Puente de los Americas, diese Bruecke verbinden Zentralamerika mit Suedamerika, denn der Panamakanal trennt diese ehemalige Landzunge.

Panama est aussi pour nous la première étape dans le processus d’embarquement du véhicule: il faut passer l’inspection de police. L’occasion pour nous de rencontrer d’autres voyageurs motorisés: Uli et Enka, dont l’énorme camion va prendre le même Cargo que notre Tioga (qui du coup paraît petit), Alex et Mireia que nous retrouvons avec toujours autant de plaisir, et Mathieu et Nicolas, 2 jeunes français qui débarquent avec leur 4L: sacré échantillon de véhicules de voyage posés devant la marina ! et 2 soirées bien sympathiques, qui font mieux passer l’attente plutôt longue autours de formalités administratives.
 DSC_1330 DSC_1475 DSC_1550Nicolas et Matthieu, super sympas et pleins d'énergie, font un tour du monde en 4L pour promouvoir le microcrédit: suivez leur périple sur www.microcrediten4l.com
Der Groesse nach geordnet: Franzosen im R4 in einem Jahr um die ganze Welt. Spanisch-Belgisches Paar von Belgien nach Uruguay. Mapatoclaya. Deutsch-Namibische Pensionisten im MAN Lkw auf der Panamericana. Jeder findet seinen Weg. Jeder muss durch den Engpass Panama-Kolumbien.

Le fort de San Lorenzo, à côté de Colon, sur la côte caraïbe. Comme l’église de Nata, ce fort marque le tout début de la colonisation et l’acharnement des espagnols à protéger contre les pirates leurs ports d’où partaient vers l’Espagne toutes les richesses arrachées au nouveau continent.

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Am Fort San Lorenzo geniessen wir die letzten schoenen Tage in Zentralamerika. Diese spanische Kanonen wurden zum Glueck schon laenger nicht mehr benuetzt.

En plus des canons et des animaux qui peuplent ce bel endroit (singe hurleurs, paresseux à 3 griffes – ceux qu’on n’avaient pas vus au Costa Rica, toucans..) les enfants apprécient particulièrement de passer encore 2 jours avec Alex et Mireia, toujours aussi adorables.
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Mireilla und Alex, das spanisch-belgische Paar, ist unseren Kindern enorm ans Herz gewachsen, sowie auch umgekehrt. Zuerst ihre Reise beenden, ihre Arbeit aufnehmen, bevor sie sich in neue Kinder-Abenteuer stuerzen.

Le canal et les écluses de Gatun

Le canal de Panama… Le nom fait rêver, l’imaginaire s’envole autour de cette entreprise folle de l’homme : relier au plus court l’océan Atlantique à l’océan Pacifique pour acheminer les marchandises de l’Asie vers l’Europe, mais aussi pour passer plus facilement de la côte Est à la côte ouest des Etats-unis au moment de la ruée vers l’or. Ferdinand de Lesseps, porté par sa renommée après son succès à Suez, a lancé le percement ici aussi mais s’y est cette fois cassé les dents: il a voulu reproduire les techniques utilisées en Egypte, sans tenir compte des conditions climatiques plus difficiles et du relief plus important entre les deux océans. Résultat, qui songe encore en empruntant le canal que son percement a dans un premier temps coûté la vie à 25000 hommes ? Ce sont finalement les Américains , grâce à un impressionnant système d’écluses que Lesseps avait refusé, qui ont achevé l’entreprise et ont exploité le canal entièrement à leur compte; pendant très, très longtemps, le canal de Panama n’était pas le canal DU Panama mais une enclave américaine sur le territoire panaméen, avec évidemment une influence telle sur le pays que le dollar y a très tôt été instauré monnaie nationale.
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Standardisierte Breite, Laenge, Hoehe werden von all den Frachtschiffen verlangt, um durch den weltmeerverbindenden Panamakanal zu kommen. Kosten: 30 000 USDollar Maut pro Fahrt.

Le cours d’histoire géo-politique s’arrête ici (on pourra donner plus de détails quand la classe de Yan aura trouvé les réponses au quizz qu’il a réalisé). Toute la famille a été impressionnée par le fonctionnement et par l’ampleur des écluses, par le gigantisme des bateaux qui les empruntent ; Tobias a adoré les locomotives qui tirent les cargos de chaque côté “Elles sont riquiqui tellement les bateaux ils sont gros”; Clara a été fascinée par le bateaux de croisière de luxe et Yan par le porte-avion que nous avons observés descendre tout en douceur 26 mètres de dénivelée; Andreas a serré les fesses pour faire passer le Tioga sur la passerelle étroite juste devant l’écluse – un moment intense pour se rendre à San Lorenzo !!; et Carine est restée perplexe devant l’intensité et la croissance du trafic : il faut aujourd’hui un canal encore plus grand (les travaux devraient se terminer dans l’année) pour faire passer des bateaux toujours plus gros, pour transporter toujours plus de richesses toujours plus inégalement réparties… Continuer d’agrandir le fossé, au sens propre comme au figuré; l’image est frappante et chacun de nous 5 l’a ressentie à son niveau.
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L’activité du canal et du port de Colon contrastent tellement avec le reste du pays

Nur bitte jetzt nicht die Schleusen oeffnen, ansonsten verwandelt sich die “casa rodante” in eine “case flottante”. So wie ueberall reicht auch hier der aktuelle Kanal nicht mehr aus, der Nachfrage nachzukommen. Das Neubauprojekt sollte eigentlich schon fertiggestellt sein, groessere, breitere, laengere Schiffe werden passieren.

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19 mars 2014

PANAMA - KOLUMBIEN

Les photos sont légendées en français. L’article correspondant arrive sous peu.

Wie immer kann man die Fotos mit einem besseren qualitaet anschauen, beim rechts klicken “In einem neuen Fenster offnen”

Wie kommt man von Zentral- nach Suedamerika ?

Bewegte Tage liegen hinter uns, nur wenig Zeit blieb fuer Panama selber, denn das geplante Frachtschiff, auf dem der Tioga reisen soll, verlaesst den Hafen von Colon am 12. Maerz. Und das Segelschiff Jaqueline, betrieben vom Oesterreicher Fritz, legt am 11. Maerz ab. Da bleiben gerade mal eine knappe Woche, um sich ein paar schoene Dinge anzuschauen, und aber trotzdem staendigen Internetkontakt fuer die Abwicklung diversen Papierkrams zu haben.

Dank der Vorinformation von einer schweizer Reisefamilie, die nun schon mehr als 2 Jahre mit ihren Kindern unterwegs ist, machen wir einen sehr lohnenden Abstecher zum Granitcanon von Gualaca, wo unter der Woche normalerweise Ruhe und tote Hose ist, mit dem kleinen Unterschied, dass gerade die letzten Karnavaltage waren, und so feiern die Einheimischen mit ausgiebig lauter Musik, Essen und Trinken (in erster Linie Bier und Chips bzw. Sandwichs) den ganzen Tag lang den bevorstehenden Anbruch der Fastenzeit.

P1050011 Canyon de Gualaca, sortie prisée des panaméen les jours fériés

  Zum Glueck ziehen sie alle, bis auf eine kleinere Jugendgruppe, am spaeten Nachtmittag ab, und es kehrt Ruhe in den mittlerweile stark verschmutzten Bach ein. Ein ruhiger Abend waere schoen gewesen, es war ja nicht klar, dass es sich bei dieser Jugendgruppe um ein evangelisches Feldlager handelt, als gegen 18 Uhr die ersten Schlagzeugtrommlereien ertoenten war offensichtlich, dass aus dem ruhigen Abend nichts wird. Die Vorbeterin und –saengerin hat zwar eine schoene Stimme, aber nach mehreren Stunden Gehirnwaesche beruhigte sich die ganze Truppe … um fruehmorgens, viel zu frueh am Morgen, mit der Zeremonie weiterzumachen. Besser so als gewalttaetige Wege, selbst wenns heute noch in den Ohren droehnt und diese Nacht nur Auftakt fuer schlaflose Naechte bedeutet.   DSC_1349Le Puente de las Americas, le pont qui enjambe le canal de Panama, relie de fait l’Amérique centrale et l’Amérique du Sud

  Welche Vorstellung hat man eigentlich von der Panamericana? Eine Autobahn, ein Feldweg, eine vielbefahrene Landesstrasse, eine wirtschaftliche Hauptverbindungslinie zwischen all den zentralamerikanischen Laendern? Die Antwort ist eindeutig: Eine einzige Katastrophe! Bis auf wenige Abschnitte (wer die wohl finanziert hat?) findet man Grossbaustellen, betonierte Strassen (die alle 5 Meter von Schnittrillen durchzogen sind, Schlagloecher diverser Groesse, ausreichend gross um bei Unvorsichtigkeit einen Achsenbruch im Nullkommernichts herbeizufuehren, tischgrosse eingestuerzte Flaechen mit extrem scharfen Bruchkanten … unerklaerlich schlecht ausgebaut, wo wohl das ganze Geld des weltberuehmten Panamakanals versickert? Wahrscheinlich in amerikanischer Hand, so wie das ganze Land in kanadisch-amerikanischem Besitz liegt, und jede Art von Gewinn wohl versteuert aber abgezogen wird. Beweis dafuer ist auch die Waehrung. Die heisst zwar Balboa, aber in echt wird in Dollar bezahlt, den Balboa gibt’s nur in Muenzen bis zu einem US Dollar Hoehe – que barbaridad!

DSC_1398Panama city, énorme d’inégalités, des bidonvilles aux grand buildings construits avec de l’argent sale.

  Der Panamakanal ist die wirtschaftliche Hauptaktivitaet des Landes, seit 1914 verbindet dieser Kanal den Atlantik und den Pazifik. 300 Meter lange Schiffe befahren ueber 6 Schleussen fuer jeweils laecherliche 30000 Balboas die 50 Kilometer, hautnah kann man an den Gatunschleussen die Schiffe beobachten, und in der Naehe am historischen Fort San Lorenzo die letzten, wohl schoensten Naechte Panamas verbringen. Bruellaffen, Faultiere, Tukane, ruhige Straende, Karibikkueste, gemeinsam mit Reisefreunden aus Belgien-Spanien, bevor der Tioga verladen wird, und wir das erste Mal ohne getrautes Heim dastehen. DSC_1651Les écluses de Gatun permettent aux énormes cargos de franchir le relief de l’isthme de Panama, 26m au-dessus du niveau des océans.

Die Verschiffungsprozedur und der dazugehoerige Papierkram koennen via die bildhuebsche junge Amy, Tochter von der Deutsch-Argentinierin Tea Kalmbach, erleichtert werden, auf ihre Hilfe moechten wir auf keinen Fall verzichten, so viel Geld wie die ganze Aktion fuer die fehlenden 80 Kilometer Strasse zwischen Panama und Kolumbien (Wirtschaft, Geographie, Drogen, Einwanderer, Naturschutz – jeder Vorwand ist ausreichend um die Strasse eben nicht zu bauen) kostet, da kommt es auf die Agentenhilfe auch nicht mehr draufan. Am 10. Maerz, Mittagszeit, sind soweit alle Unterzeichnungen, Stempel und Absegnungen auf allen Papieren drauf, um dem Tioga fuer eine Woche Ade zu sagen, in der Hoffnung, dass das verbleibende Innenleben nicht als Selbstbedienungsladen verstanden wird. Verschlossene Tueren, spannplattenverriegelte Durchgaenge zur Fahrerkabine und verhaengte Fenster sind fuer diejenigen, die da wirklich rein wollen, ein Kinderspiel. Druecken wir die Daumen!

DSC_1918Notre Tioga, prêt à l’embarquement au port de Colon (en bas tout à gauche), paraît bien minuscule comparé aux montagnes de containers avec lesquelles il va voyager !

  Ein Taxi, zu fuenft die beste Loesung, bringt uns die 60 km zurueck nach Panama City, wo wir eine kurze Nacht verbringen wollen, um Morgen sehr frueh mit einem anderen Jeep-Taxi nach Carti an der Karibik beim Archipel der San Blas Inseln aufzubrechen. Tagwache 4 Uhr 30, Taxi 5 Uhr 30, um gegen 11 Uhr aufs kleine Motorboot zu springen, dass uns zur Jaqueline bringen soll, unserem Heim und Transportmittel fuer die naechsten 5 Tage (die Alternative eines Fluges ist natuerlich vorstellbar, wir freuen uns alle aufs Meer, ohne genau zu wissen, was uns erwartet).

Gegen 4 Uhr 40 klopft die Hotelbesitzerin an die Zimmertuer, um uns mitzuteilen, dass der Taxifahrer generft wieder abgefahren ist, ohne uns, denn die Warterei sei jetzt zu viel und er haette keine Zeit. 2 Dinge dazu: der Hauptfehler liegt bei mir, die Zeitumstellung von einer Stunde nach vorne ist spurlos an mir vorbeigegangen, das kommt davon, wenn man ewig ohne Uhr so dahinlebt, die ploetzliche Ungeduld des Taxlers, der uns in diesem Moment schwer im Stich laesst, ist voellig unerklaerlich, steht fuer ihn doch viel Geld am Spiel. Nachdem es sich um ein Spezialtaxi an einen sehr exponierten Ort handelt, lassen sich nur ueber extrem viel Telefonieren in den aeussersten Morgenstunden zum grossen Glueck zwei Restplaetze in einem anderen Fahrzeug organisieren, zu fuenft, mit meinem Ischasleiden, Gepaeck und klopfendem Herzen schaffen wir es doch noch! Furchtbare Fahreigenheiten mit unnuetzem Konsumzwischenstopp, un sehr kurvig steiler Strasse bringen 2 Beifahrer zum Brechen, kein Wunder bei der Fahrerei. Zum Brechen uebel ist uns auch, denn 2 Kreditkarten und das ganze Bargeld fuer die 5 Tage Segelfahrt wurden im Hotel vergessen, ein rasches Telefonat ins Hotel kann zumindest einen Diebstahl verhindern. Irgendwann, nach Kontrolle, Gebuehren an die Einheimischen und mehreren Brechzwischenstopps stehen wir endlich an den kleinen Motorbooten, die uns zur Jacqueline, 54 Fuss Katamaran, bringen. Wir hatten uns so gefreut, dass unser Kapitaen der sehr nette Oesterreicher Fritz, ein Mann mit viel Erfahrung und enormen wiener Schmaeh ist, die Enttaeuschung ist erkennlich, denn nicht er in Person, sondern ein Aushilfskapitaen aus Kolumbien mit seinem Koch soll uns durch die sehr windige 400 Kilometer schaukeln. Dafuer faehrt Fritz am Hotel in Panama vorbei und holt sich sein Geld, die 2 Kreditkarten nimmt er im naechsten Flug nach Cartagena mit, was schlussendlich tatsaechlich funktioniert.

DSC_2396Le Jaquelyne, notre catamaran pour 5 jours de croisière, des îles san Blas jusqu’en Colombie

  Was soll jetzt noch schief gehen, Taxipanne repariert, Geldhavarie geloest, eine Schwimmweste fuer Tobias und auf geht’s in die grandiosen, paradisischen San Blas Inseln im Kuna-Stamm Reservat, das zu Panama gehoert, in deren Selbstverwaltung liegt. Bilder sprechen mehr als Worte.

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 DSC_2322 DSC_2438DSC_2476 DSC_2390
Les images parlent d’elles-même, les îles San Blas sont belles, et 5 jours sur un grand cata avec un bon cook et un bon capitaine ont quelque chose d’une expérience de rêve.

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Malgré tout, la traversée vers la Colombie est une vraie traversée en haute mer: Andreas prend son tour de quart à la barre et Yan ramasse les poissons volants échoués sur le pont.

    Nach 3 Tagen Inselhuepfen geht nun die eigentliche Reise, das Uebersetzen nach Kolumbien, los. Sobald wir aus dem Korallenrief draussen sind, blaesst der Nordwind wie verrueckt, staerker als geplant, der Wellengang liegt regelmaessig bei 3 Metern, selten hoeher. Jeder der nicht fruehzeitig Tabletten gegen Seekrankheit geschluckt hat, begradigt seine Unversicht nach der ersten Uebergabe. Die ersten 30 Stunden gegen Osten, mit sehr hielfreichem Wind, verlaufen zwar schauklig aber gut, abgesehen davon, dass sich bei einer Wende die dicke Aussenboardangelschnur in der Schraube frisst und der Kapitaen von Board gehen muss, um die Schraube zu befreien. Hoechst akrobatischer Tauchgang bei hoher See, wo er sich nochdazu verletzt, erst der Koch schafft es, die Schnur endgueltig abzuwickeln. Der erneute Startversuch des Motors bringt eine grosse Rauchwolke mit sich, ob das normal ist? Ohne Worte, so wie eigentlich von Anfang an, faehrt der Kapitaen mit abgebranntem Turbostarter weiter, der zweite Motor des Katamaran hatte von Anfang an nicht funktioniert. Wozu braucht man beim Segeln auch einen Motor? Die letzten 24 Stunden von Sued nach Nord mit extremen Gegenwind, hoher See und Stroemung sind somit ein Kampf gegen die Elemente, ein grosser Katamaran wendet eben nicht wie eine klassische Kokosnuss. Die Beiden schaffen es trotzdem, bis vor die Tueren von Cartagena zu segeln, seichte Gewaesser und drohende Inselkuesten liegen hinter uns, con la ayuda de Dios llegamos. Der letzte Kilometer schaut nach einem eindeutigen Heimspiel aus, waere da nicht eine Segelregatte im Gange, mit Polzeibegleitung wird der Jacqueline die Einfahrt ins Hafengelaende genehmigt, selbst wenn die letzten 500 Meter mit dem einen schwach laufenden Motor zur Tortur werden, das Hilfsschlauchboot mit Motor, am Katamaran auf der Seite des ausgefallenen Motors verbunden, bringt die noetige Energie, um sich Welle fuer Welle zum Ankerplatz vorzuarbeiten. Hunderte Wolkenkratzer, unzaehlige Sportsegler und riesige Kraene im Hafengelaende umgeben uns, vom Frachtschiff, das unseren Tioga ueberfuehrt, ist allerdings nichts zu sehen, und das soll fuer naechsten 4 Tage auch so bleiben, in welchem Zustand unser trautes Heim wohl ankommen wird?

DSC_2547Arrivée à Carthagène – Cartagena de Indias – ça y est, nous sommes en Amérique du Sud !

    So schoen und abenteuerlich die Segelei auch war, beneiden braucht uns niemand, besonders in den Momenten des Wartens auf das Wohnmobil. Es stimmt, Cartagena ist eine moderne pulsierende Stadt mit einem sehr gut erhaltenen und gepflegtem Altstadtkern, es gibt schlimmere Plaetze, wo man zum Warten gezwungen wird.

Alles Liebe aus einem neuen Land, Kolumbien, Land der schoensten Frauen, des besten Kaffees, der beruehmtesten Drogenkartele, wir berichten brav weiter.

11 mars 2014

Costa Rica, Pura Vida

14 février – 2 mars
Rappel: vous pouvez toujours voir les photos en grande définition en les faisant ouvrir dans une nouvelle fenêtre (clic droit de la souris)
Der Text auf Deutsch kommt später.

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Notre itinéraire au 2 mars 2014 / Unser Standort am 2ten Marz 2014

Costa Rica, “la côte riche”, riche en végétation luxuriante, riche en faune sauvage, riche en tourisme et en niveau de vie aussi. Costa Rica, Pura Vida (la vie pure), le slogan du pays. L’environnement est magnifique, c’est vrai, et la faune abondante et variée; mais, finalement, pas beaucoup plus que dans les pays voisins d’Amérique centrale. Ce qui fait surtout la différence ici, c’est le développement des infrastructures. Une très grosse partie de l’économie est basée sur “l’écotourisme”, un tourisme que nous n’avons pas toujours trouvé très “éco” dans des bus entiers débarquent dans les parcs nationaux leur cargaison de vacanciers pressés qui se jette toute caméra dehors sur le premier poil ou la première plume qui bouge… Un mode consumériste que nous avions totalement oublié depuis plusieurs mois, en prenant le temps de découvrir des lieux moins  accessibles du Nicaragua, du Honduras, du Mexique.. Même la monnaie est le reflet de cette politique:

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Alors cela peut donner ça:
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Arrivez-vous à distinguer le pauvre coati, objet de toutes les attention, à qui le chauffeur de bus vient de donner à manger pour que chacun puisse faire une belle photo ?

Ou encore ça:

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Hotel Las Heroes, La pequenia Suissa : comment passer une soirée en suisse sans payer de billet d’avion. Au Menu, Bratwurst (saucisse), Wienerschnitzel (escalope panée) et Zurchner Gezelschnete (spécialité zurichoise), hummmm, une fois pas an, c’est bon !!!

Mais malgré tout, même si nous avons la dent un peu dure sur certains abus, nous avons aimé le Costa Rica et c’est encore un pays ou nous aurions pu rester beaucoup plus longtemps. C’est que cette fois, pour la première fois depuis 6 mois, nous sommes nous aussi pressés par le temps: le Tioga doit prendre le bateau pour la Colombie le 12 mars, nous devons être à Panama le 7 mars.

Quelques bribes en aperçu :

Instants partagés dans le la verdure ondoyante le temps d’une balade entre filles à Canas Castilla, pour l’anniversaire de Clara.DSC_3776

Tranquillité paisible des étangs de Cano Negro, paradis des oiseaux migrateurs et des caïmans (vous le voyez, entre Andreas et les 2 frères?). Le temps ici ne s’écoule plus qu’au rythme de l’eau. article à venir
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Symphonie de couleurs au lago de Arenal

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Activité modérée du volcan Arenal, suffisante malgré tout pour chauffer la rivière qui coule ici à 30°.
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Moments de partage aussi avec Marina et Marco, Ivica et Nikita, sur la route depuis 15 mois avec leur camping-car qui ressemble un peu au notre, en plus petit.DSC_0672

Non, toute les routes du Costa Rica ne sont pas de des autoroutes ; l’accès à de nombreux sites est même souvent un peu scabreux pour le Tioga, mais l’effort est toujours récompensé, ici à la cascade de LLenos de Cortes


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Une dernière plage de surf, encore un paradis des rois de la vague, avec un “beach break” puissant qui attire des passionnés du monde entier.

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Au Nicaragua, Tobias était à genoux sur le body, cette fois il est debout. Les parents essaient de suivre…

Une nature extrêmement généreuse ; ici tout pousse à foison et nous faisons des cures d’ananas (si vous en manger cet hiver, ils viennent probablement de par ici, d’une plantation comme celle ci-dessous) ou encore d’oranges ou de mangues ramassées directement sur l’arbre: Andreas ne s’arrête de récolter que quand la baignoire est pleine. Toutes ces mangues vertes ont muri en deux semaines, et nous n’en avons pas perdu une seule !
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Et des animaux à observer à loisir, pas toujours cachés au coeur de la forêt d’ailleurs : festival de colibris sur les mangeoirs du Mirador de laos quetzales, colonie de coati sur la route de la Fortuna, maman paresseux et son bébé traversant sur un câble la route du volcan Poas.
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Impressions pointillistes pour ce pays qui fascine,  jetées à la volée à la veille du départ pour un autre monde: le Tioga est au port à Colon (Panama), en attente d’embarquement, et nous quittons demain l’Amérique centrale pour rejoindre d’un coup de catamaran l’Amérique du sud, direction Carthagène en Colombie.

Pour les MaPaToClaYa, Carine le 10 mars.

2 mars 2014

15/02 - Mon anniversaire au Costa Rica – Mein Geburtstag bei Guido und Agi, bei Clara

Nous sommes arrivés au Costa Rica un jour avant mon anniversaire, dans la grande finca Canas Castilla (une finca est une ferme avec des plantations de banane, de café, d’oranges… et dans celle-ci des chambres d’hôtes). Les propriétaires sont des suisses très gentils, Guido et Agi.
Wir sind ein Tag vor meinem Geburtstag in Costa Rica angekommen, in die grosse Finca Canas Castilla (eine Finca ist eine Bauerhof mit Kaffee, Bananen oder Orangen Plantage, und hier vermieten sie aucht Zimmer). Die sehr nette Besitzer, Guido und Agi, sind aus der Schweiz.

Juste à côté du restaurant, il y a une rivière avec un gros crocodile, donc il ne vaut mieux pas se baigner. Il y a aussi plein de singes hurleurs (qui réveillent papa et maman le matin à 5h, mais moi je dors comme une marmotte) et des singes araignées qui font les acrobates.
Gleich neben dem Restaurant ist ein Fluss, man soll aber da besser nicht schwimmer weil es ein grossen Krokodil gibt. Es gibt auch viel Brüllaffen (die Papa und Mama um 5 in der Früh aufwecken, aber ich schlafe wie ein Murmeltier), und Klammeraffen die wie Akrobaten in den Baüme springen.
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Le crocodile, qui a le sang froid, passe sa journée à se chauffer au soleil ; les singes araignées eux dépensent leur énergie comme des fous.

Agi et Guido ont recueilli un petit paresseux qui est tombé de son arbre quand il était bébé. Ils l’élève et lui donnent des fleurs et des fruits à manger. C’est une femelle, elle s’appelle Linda (ça veut dire jolie en espagnol). Elle est trop mignonne, je l’adore même si elle a des longues griffes; c’est normal, c’est pour s’accrocher sur les branches.
Agi und Guido helfen dem kleinen Faultier auf dem anstrengenden Weg in eine selbstaendige Zukunft. Viel Ziegenmilch, Blaetter und Fruechte bekommt es taeglich zu fressen, will sich aber noch nicht so recht in die Baeume auf den Weg machen, und klammert sich an Guido fest. Das Kleine heisst Linda, was soviel wie suess in spanisch heisst, und es ist auch wirklich suess, kuschelig weich, wenn da nicht die langen Krallen waeren.

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Linda le bébé paresseux (9 mois) fait un tour dans les branches tous les jours.

On a vu aussi très haut dans les arbres sa maman avec un autre bébé sur le ventre (la maman a eu des jumeaux et apparemment Linda était trop petite/fragile). Elle se déplace tout doucement et ne descend jamais au sol, c’est pour ça qu’elle n’est pas venue chercher son bébé.
Wir haben auch die Mama Faultier hoch in den Baümen gesehen, mit ihrem anderen Baby auf dem Bauch (sie hat Zwillinge gehabt und wahrscheinlich ist Linda von die zwei zu schwach gewesen). Sie bewegt sich extrem langsam und geht nie runter am Boden, deswegen hat sie die Linda nicht geholt wenn sie gefallen ist.

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La maman paresseux avec son bébé sur le ventre. Die Faultiermutter mit dem zweiten Jungen, Linda bleibt derweilen noch am Boden.

Pour mon anniversaire, j’ai eu comme cadeau une balade à cheval. Je suis partie deux heanniv3ures toute seule avec le guide, sur un vrai beau cheval, pas un poney. J’ai pu trotter et beaucoup galoper, je me suis éclatée ! En revenant j’avais un peu mal aux fesses, mais c’était trop bien.
Für meinen Geburstag habe ich als Geschenk eine Pferdreittour bekommen. Ich bin 2 Stunden ganz alleine mit dem Führer geritten, auf einem echt grossen pferd und kein Pony. Ich habe traben und viel galopieren können, ohne meine Eltern als Aufpasser und ohne mich an der Leine zu fuehren – das macht echt Spass.
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Ensuite maman a préparé un très bon gâteau à la banane et à l’ananas J’ai soufflé 8 bougies et on s’est régalés. J’ai eu en plus en cadeaux : un petit cheval en bois, une trousse en tissu coloré, deux dessins de Yan, un dessin sur une petit pierre, et deux bracelets de Tobias.    
anniv1Mama macht mich einen guten Banane-Ananas-Kuchen mit 8 Kerzen, alle Geschenke drehten sich irgendwie ums Pferd. Ein kleines Holzpferd, Zeichnungen mit mir auf einem Pferd, ein bemalter Stein mit einem Pferd drauf, und 2 Armbaender von Tobias, eine Federschachtel mit Nicaragua drauf.
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Le 15 février, le jour de mon anniversaire, c’est aussi le jour de la moitié du voyage. Pour fêter ça maman et papa ont complètement nettoyé le Tioga et tout lavé, et le soir on a mangé au restaurant : Agi nous a fait un curry de poulet très très très bon, avec du vrai pain. Tobias et moi on en a repris 5 fois. Il y a exactement 6 mois qu’on est parti mais je ne vois pas le temps passer. Maintenant on n’a plus que 6 mois de voyage et on rentre à la maison pour revoir tout le monde.
Mein Geburtstag ist ebenfalls der Tag an dem wir unsere Halbzeit der Reise feiern. und zur Feier lassen wir uns von Agi mit koestlichem Huhncurry bekochen, besser noch ihr hausgemachtes schweizer Brot. Das war alles so gut, dass Tobias und ich 5 Mal nachgenommen haben. Jetzt sind es nur noch 6 Monate, jeder Tag vergeht in Windeseile, bis wir wieder nach Hause kommen!

On est resté 3 jours et 4 nuits chez Agi et Guido, ça nous a fait une bonne pause. Yan a fait plein de photos, surtout de colibris mais aussi des fois de nous. On a aussi bu des litres de jus d’oranges et de pamplemousses de la finca, tout frais pressés par papa. En partant il a rempli la baignoire de fruits, trop bon.
4 unvergessliche Naechte bei den netten Agi und Guido, die uns zum Abschied unsere Badewanne mit Orangen und Grapefruechten auffuellen liessen. Yan hat in diesen Tagen hunderte von Bildern gemacht, Tiere und Landschaft sind in dieser Finca einfach ein Traum!
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Les portraits de Yan

Je fais des grosses bises à tout le monde. Liebe liebe Gruesse an Alle,

Clara

Petit ajout des parents / Die Eltern schreiben weiter

Eh oui, déjà 6 mois que nous sommes partis ! Cet arrêt à Cana Castilla a été parfait pour fêter la mi-temps, nous reposer dans un environnement très suisse et repartir plein d’énergie pour la suite.

Un peu de recul personnel sur cette première partie de voyage :
      Cette aventure en famille nous soude énormément tous les cinq. Même s’il nous faut exercer au quotidien notre patience, tout le monde a trouvé son rythme et sa place dès la première semaine. Nous ne nous marchons pas dessus, chacun arrive à se prendre ses moments de tranquillité quand il a besoin. Enfants et parents apprécient beaucoup tout ce temps partagé, y compris le temps d’école qui nous apporte un échange et une connivence supplémentaires. Les enfants se comportent comme des chefs, ils vivent très bien ce quotidien ambulant et s’épanouissent à merveille.
      L’option camping-car américain, à laquelle nous avions eu du mal à nous décider, nous semble finalement un bon compromis entre un certain confort et une bonne mobilité. Elle ne nous coupe pas des contacts avec les gens, qui viennent en général nous voir dès que nous arrivons quelque-part, surtout quand ils voient débarquer le trio d’enfants. La maintenance mécanique est limitée au minimum, pour l’instant le Tioga tient bien le coup malgré ce que nous lui faisons parfois subir : il a quand même fallu faire refixer un des flancs qui se décollait à force de vibrer sur les pistes.
      Nous voyons les enfants grandir et s’ouvrir au monde. Clara, fidèle à elle-même, va papoter avec les gens dès qu’elle en a l’occasion; elle devient de plus en plus autonome et se sort tranquillement de toute les situations, en allant si besoin demander de l’aide en français, en allemand, en espagnol ou en anglais. Tobias devient chaque jour plus observateur, il fait des concours avec Yan à qui verra le plus d’animaux et nous fait beaucoup rire à parler espagnol “Mamita mira, el animal, como se llama un ours à long bec ?” (il vient de voir un coati). Yan devient un jeune garçon très posé, il nous tient des discussions très sérieuses sur la révolution russe (il est en train de lire Rouletabille chez les tsars) ou sur son avenir et le métier de photographe animalier.
    Nous allons tous toujours parfaitement bien. A peine une petite diarrhée “tournante” (seul Andreas y a échappé), réglée à coup de charbon actif. Seule ombre au tableau médical, Andreas souffre toujours de la hanche depuis le Mexique, une espèce de sciatique persistante que les différents kinés consultés ne sont pas arrivés à soulager; ça semble être un symptôme flagrant du manque d’escalade…
    Jusqu’ici aucune vraie galère – même si les galères une fois passées font souvent partie des moments forts, n’est-ce pas les Volluet ? - rien que du bonheur. Le voyage nous apporte tout ce que nous lui demandions : découverte d’horizons nouveaux, connaissance des autres … et de nous-même.
En avant pour les 6 mois à venir !

Carine

In der Halbzeit, so wie aus der alten Fussballschule, wird ueber die erste Haelfte nachgedacht um vielleicht fuer die zweite daraus etwas zu lernen, oder auch nicht, sollte die erste zufriedenstellend verlaufen sein. Und genau das ist der Fall. Ein franzoesisches Sprichwort besagt, eine wohlfunktionierende Mannschaft auf keinen Fall zu tauschen, und genau im gleichen Stil werden wir die restliche Zeit anpacken. Was? nur noch 6 Monate, wie sollen wir all unsere Ziele darin verwirklichen, aber genau das ist das Schoene, nur noch 6 Monate, mit einem Ziel vor Augen lebt es sich einfach intensiver.

Die Kinder, ohne groessere medizinische Zwischenfaelle, freuen sich abends ueber jeden vergangenen Tag, und warten tiefschlafend was der naechste so bringen wird, selbst wenn dies nicht immer genau abschaetzbar ist, weder Inhalt noch Naechtigungsplatz koennen genau vorhergesagt werden. Mit dieser Unsicherheit koennen sie mittlerweile sehr gut umgehen und lernen es, flexible zu sein. Tobias erstaunt uns jeden Tag aus Neue mit seinen Spanischkenntnissen, papita quiero un jugo de naranjo y un dulce por favor. Komplett richtige Saetze in gerollt gekonntem Spanisch von diesem kleinem Kerl, noch ein paar Monate mehr und er uebertrifft uns. Clara ist sehr sozial und freut sich ueber jeden Kontakt, egal ob mit jung oder alt, alle werden angequatscht, fuer uns als Familie mit Fahrzeug das grosse Bindeglied zur heimischen Bevoelkerung. Yan durchlebt verschiedene Phasen der Begeisterung, vom Fischen ueber Lesen, vom Fotografieren ueber aktives Interesse fuer Land-Leute-Geschichte. Auch die Schule kommt nicht zu kurz, taeglich eine Stunde und die Sache ist geritzt.

Stolz sind wir ganz besonders auf unseren mechanisierten Weggefaehrten, der uns problemlos zu den exponiertesten Plaetzen bringt. Es ist ganz klar, dass schlechtere Pisten nichts fuer unseren Tioga sind, immerhin ist es kein Gelaendefahrzeug, aber wir muessen ja auch nicht ueberall hinkommen. Um dem Fahrzeug und uns nichts unnuetz Schlechtes anzutun vermeiden wir laengere Pistentage, ein Wohnmobil bleibt eben ein Wohnmobil und darf weder mit einem 4x4 noch 6x6 verwechselt werden. Auf dem Weg der Panamericana bzw. all seinen Seitenweglein treffen wir Reisende mit den diversesten Fahrzeugen, ohne dass eine Art davon besonders verbreitet waere. Normale Gelaendefahrzeuge mit Innenausbau, Gelaendefahrzeug mit Dachaufbauten, Kleinbusse, ehemalige Militaerfahrzeuge, LkWs, Expeditionsfahrzeuge … und natuerlich Wohnmobile – und das Schoene ist, dass jeder seinen Weg findet, und jeder auf seine Art gluecklich wird. Fuer uns haben auf jeden Fall die richtige Wahl getroffen. Der Kompromiss aus einem groesseren, komfortableren Fahrzeug, welches nicht jeden Weg einschlagen kann, welches uns aber genau dorthin bringt wo wir hinwollen, scheint der rechte zu sein. Auf keinen Fall wollten wir mit all den anderen angetroffen Fahrzeugen wechseln! und geniessen die ausstehende Zeit, bis wir das Fahrzeug fuer weitere Abenteuer an unsere oesterreichische Abenteurerfamilie aus Wien uebergeben.
     
Wir als Eltern duerfen mit unserer Mannschaft sehr zufrieden sein. Der Mittelweg aus Heimatverbundenheit aller 5, der gelegentlich zur Sprache steht, und der Entdeckungstrieb, der jeden Einzelnen traegt, gelingt im Moment noch gut. Vielleicht kommt die Zeit noch, wo das Neue alt, das Fremde bekannt, das Interessante ohne Wert erscheint. Dann draengt aber hoffentlich schon die Zeit mit dem Gefuehl, nur noch ein paar Wochen bis zum Wiedersehen der Heimat, der Freunde, der Familie zu haben.

Andreas

24 février 2014

Nicaragua, volcanique et pacifique

Nicaragua, 26/01 – 13/O2 2014

Notre itinéraire au 13/02 – Unser Standort am 13/02

Deutscher Textteil in Tuerkisblau! / Texte alterné, français en blanc et allemand en bleu.

Nous sommes restés aussi longtemps au Nicaragua qu’au Honduras – 3 semaines – mais nous quittons le pays avec moins de nostalgie que le précédent. Nous y avons pourtant vu de très beaux endroits, mais nous n’avons pas dans nos rencontres retrouvé l’hospitalité et la chaleur des habitants: moins attachés aux gens, nous nous sommes moins attaché aux lieux… DSC_2155Forêt de flamboyant à l’entrée du Nicaragua

Geliebtes Honduras adios, wir sehen uns bestimmt wieder.Unglaublich aber wahr, jedesmal an einer Grenze, obwohl es sich nur um ganz kleine Laender handelt, fuehlt man entweder an den Leuten, an der Natur, an den Strassen oder sonstiges, in einem neuen Land auf Besuch zu sein, so wie auch hier in Nicaragua.

Die feuchten Karibikwaelder treten hier ihren Platz an trockene subtropische Savannenwaelder ab. Schlaglochstrassen verwandeln sich in perfekt aspaltierte und tope-befreite Landstrassen, ausserhalb welcher nur grob geschotterte Pisten bestehen. Einfache Behausungen fuer die einfach lebende Bergbevoelkerung ist aber weiterhin der Standart. Die erste Frage an einen jungen Einheimischen, der muede am Marktplatz sitzt, ist schnell beantwortet. Er will einfach nur Arbeit, um etwas Geld zu verdienen, um sich und seiner Familie Essen kaufen zu koennen. Die Bergregion Nicaraguas bietet wenig Aussicht auf Arbeit, wenig Landwirtschaft und noch viel weniger Tourismus ersticken fast jede Hoffnung auf eine ertragreiche Zukunft. Um die zahlreichen Leute, die nach Essen fragen, zu befriedigen, kaufen wir einen Strauss Bananen, 135 Stueck wunderbare Bananen, fuer umgerechnet 1 Euro 30 Cents, und alle Beteiligten freuen sich, etwas zum Teilen zu haben.

La frontière administrative entre les deux pays est réellement doublée d’une frontière géographique. La première est comme à chaque fois, un peu pénible mais pas réellement problématique: il suffit d’un peu de patience pour obtenir tous les coups de tampon dans le bon ordre, Andreas maîtrise désormais cela très bien. La seconde est plus surprenante: juste après la douane le paysage change assez radicalement en devenant d’un coup bien plus sec, plus chaud ; nous sommes accueillis par une forêts de flamboyants en fleurs, très flamboyants. Et cette fois nous pouvons admirer la paysage à loisir :  la route est excellente ! Pas de nids de poule, pas de ralentisseurs, pas d’interruption brutal, rien que du bel asphalte tout neuf, quel bonheur !! Nous découvrirons rapidement que seuls les grands axes du pays ont bénéficié de ces travaux (dès qu’on en sort, ce sont vite des pistes difficiles, où nous nous lançons TRES lentement avec le Tioga), mais c’est déjà un grand pas en avant.

Somoto
Notre premier arrêt à Somoto vient prolonger un peu l’ambiance du Honduras. Après une nuit au village devant la caserne des pompiers (très accueillants, et de garde toute la nuit), nous faisons appel aux services de Bayardo pour descendre le très beau canyon de Somoto : une très belle excursion en famille, avec nage, sauts et bateau gonflable quand l’eau devient trop froide, qui se termine par un bon repas cuisiné par la femme de Bayardo.

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Canyon de Somoto : un vrai beau canyon à parcourir en famille, sehr schoener Schwimmcanyon von Sumoto, warmes Wasser, super Landschaft und gute Begleiter.        

Nous passons la nuit chez eux, et le Tioga se remplit à nouveau d’enfants. Bayardo nous laisse aussi monter l’âne et le cheval de la famille. Nos enfants s’en donnent à cœur joie et nous supplient de rester une nuit de plus. Evidemment, avec plaisir !

Im sehr aquatischen Schwimmcanyon von Somoto, wo Bayardo und sein Hilfsfuehrer sich ausgezeichnet um das Wohl unserer Kinder kuemmern, laesst es sich wunderbar Schwimmen, Marschieren und Springen. 18 Meter waere der hoechste Sprung, in Badehose, ob die danach wohl noch dran haengt? … die letzten Touristen mussten nach diesem Gnadenstoss mit Schlauchboot und Konsorten ins naechste Krankenhaus abgeliefert werden. Viel vorsichtiger auf Weicheimethode rudern, schwimmen und troedeln wir zur Gastgeberfamilie zurueck, wo die Kinder gemeinsamen Spass und Freude am Spielen, Lesen und Pferde/Eselreiten haben.

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Chez Bayardo la famille est grande: 4 filles et 4 petits enfants + les cousins (à gauche) mais aussi les parents et la grand-mère de 84 ans qui trie son grain, soit 5 générations réunies. Auch die Oma mit 84 Jahren traegt ihren Teil zur haeuslichen Arbeit bei und siebt das Korn aus. Hier leben alle Generationen so nah als moeglich im gleichen Hof oder wenig entfernt voneinander.
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Clara et Mayerin, 2 amies d’un jour / 2 Freundinnen haben sich gefunden

Leon et Granada
Leon et Granada sont les 2 principales villes coloniales du pays, à l’histoire assez opposée, l’une plutôt révolutionnaire, l’autre plus conservatrice. La capitale Managua, que nous n’avons fait que traverser, est plus récente.
Leon est à la fois proche de l’océan et proche des volcans, il y fait très chaud, trop pour nous pour avoir envie d’y passer la nuit. Nous sommes plus au frais sur la plage, à quelques dizaines de kilomètres. Les enfants profitent de l’eau pendant que les parents, en alternance, vont en bus visiter les églises et le musée de la révolution ; ici on voit des armes qui ont servi il y a seulement 20 ans, et les guides sont fiers de montrer les photos pas encore jaunies où ils posent en guérilleros. Le président actuel socialiste, Daniel Ortega, un des héros de la révolution, semble doucement faire avancer son pays dans une voie de développement stable (les routes, l’ouverture au tourisme) – c’est du moins ce qu’affirment avec enthousiasme ses partisans.

Wie die Faust aufs Auge erschlaegt einen die trockene Hitze in der Stadt Leon, ehemaliger Kolonialstadt, wo viele grosse Kirchen und Regierungsgebaeude an die spanische Eroberungszeit erinnern. Einige Tage Akklimatisierung an die neuen klimatischen Bedingungen, Trockenheit und Hitze sind nach der kuehlen, windigen Vergangenheit noetig, um sich im pazifischen Nicaragua wohl zu fuehlen. Die Kueste bei Penas Blancas soll uns dabei helfen, nur irgendwie ist der Menschenschlag hier ganz anders, weniger freundlich, weniger offen, jeder fuer sich, Touristen werden gedulded aber nicht freundlich aufgenommen. Komisch, nach so toller Zeit im huegeligen Hinterland.

Sandler runzeln die Stirn ueber geschenkte Maracujas auf der Suche nach Essen, in der Reihe anstehen beim Fischkauf erscheint das Minimum, die letzten Fische sind auf einmal verkauft. Das Schoene ist, den Weg und das Ziel frei entscheiden zu duerfen, niemand zwingt uns zum Verweilen, und rollen in Richtung der savannentypischen Vulkane und der beiden grossen Seen, Managuasee und Nicaraguasee weiter.

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Leon, étudiante et un peu chaotique, entourée de volcans qui fument.

Granada est plus léchée, plus touristique aussi. L’ensemble de façades colorées est élégant, les portes ouvertes des maisons laissent voir de beaux patios où trônent les rocking-chairs, les meubles les plus importants. Pour passer la nuit, nous préférons le jardin publique à la caserne des pompiers que choisissent la plupart des voyageurs: plus d’espace pour les enfants pour jouer, et plus d’animation locale. Pendant que Yan hésite à prendre part au cours de judo en plein air, Clara se lance à fond dans une séance de gym tonique !

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Granada plus sage, au bord de l’immense lac Nicaragua. Granada, ehemaliger Regierungssitz, liegt am riesigen Nicaraguasee, 1/5 der Flaeche von Oesterreich. 
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Les rocking-chairs y sont une institution, ils occupent la place centrale de toutes les demeures. Clara macht bei den naechtlichen Gymnastikuebungen am Dorfplatz in Granada mit.

Les volcans actifs, Telica, Masaya, Momotombo

La partie sud du Nicaragua est une belle illustration de “la ceinture de feu du Pacifique”. Elle aligne une chaîne de volcans tous plus actifs les uns que les autres. Nous nous arrêtons au pied du Telica, où nous stationnons 3 jours le Tioga dans le petit village de San Jacinto. Andreas monte au sommet “en éclaireur”, puis Yan et Carine suivent ses pas avec un bon sac sur le dos pour aller passer la nuit en haut: un moment magique, partagé entre mère et fils, à observer le lever de lune sur le cratère fumant et la lave  bouillonnante au fond du cratère, visible une fois la nuit tombée. Yan und Carine strengen sich stundenlang in der nachmittaeglichen Hitze an, um am Kraterrand des Telica naechtens den kleinen Lavasee beobachten zu koennen. Kein Mensch weit und breit (ausser den wenigen Bergdorfbewohnern), Sternenzelt und Vulkanrumore, kuehle Luft und Blick auf den nahen Pazifik. Ein gutes Dutzend Vulkane liegt am Feuerguertel des Pazifik. Nicaragua hat wunderbar freistehende, aktive Vulkane, die sich allesamt sehr gut besteigen lassen, einer lohnender als der andere. Gutes Wetter ist fast garantiert, der Preis ist mit viel Anstrengung und Hitze hoch, aber es lohnt sich!

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Le volcan Masaya est plus accessible pour toute la famille, puisqu’on monte en Tioga au bord du cratère !! Et là encore c’est un vrai cratère fumant “comme un dragon” et qui sent le souffre; mais pour une fois Tobias ne part pas en courant, il marche même comme un chef jusqu’au point haut pour voir tout l’ensemble de l’ancienne caldera “Il est cassé le volcan ?”. Der Nationalpark Masaya, nach amerikanischem Vorbild aufgezogen, laesst sich bis an den aktiven Kraterrand sehr leicht erreichen. Die Wanderungen am Krater bringen tolle Aussichten und aetzend stinkende Luft, besser nicht zu lange in den Nebelschwaden bleiben. Mehrere aeltere, erloschene Krater sind zu entdecken, der Ausblick auf den halbmondfoermigen Kratersee Laguna Masaya und den kreisrunden Warmwasserkratersee (mit Salzwasser im Gebirge!) sind einfach ein Traum.

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Volcano Masaya

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Tobias, mon Tobias, ne vois-tu rien venir ? Si si, je vois des parents heureux.

En passant au volant du Tioga devant le Momotombo et son petit frère, le Momotombito tombé dans le lac de Managua, l’un des deux grands lacs du pays, nous nous tordons le cou pour les apercevoir. Plutôt que de risquer un accident de la route, autant se poser pour la nuit et profiter de ce très beau spectacle. Le restaurant panoramique tombe à pique - la nuit nous coutera seulement une bière et trois fantas, bien peu cher pour un coucher de soleil pareil.

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Une côte Pacifique magnifique

Pour finir nous passons une semaine de vacances (et oui, les voyageurs aussi prennent des vacances) sur la très belle côte Pacifique autour de San Juan del Sur, un village de pêcheur il y a encore peu qui est en train de s’ouvrir au tourisme grâce au surf (surtout) et aux tortues (un peu).

A playa El Coco nous vivons au rythme des tortues. Tous les soirs des hommes du village font des patrouilles sur la plage pour repérer les tortues qui viennent pondre et vite aller déterrer les œufs pour les vendre ….. au centre de reproduction heureusement, qui ensuite prend soin des œufs jusqu’à l’éclosion ! Sur cette plage non protégée, la politique du centre pour éviter le braconnage, encore trop répandu, est d’acheter les œufs au même prix que les villageois pourraient les vendre sur le marché: à 50 cordobas la douzaine, soit 2 dollars, sachant qu’une tortue pond entre 80 et 120 œufs, cela fait un revenu honnête. Même si ce n’est plus la haute saison, nous avons la chance une nuit de voir une tortue luth, la plus grande et la plus rare des 3 espèces qui viennent pondre dans le secteur. Impressionnant comment elle fait voler les gerbes de sable pour creuser son trou.
Au centre de protection de la Flor, juste à coté, nous voyons aussi des bébés tout juste éclos, qui seront relâchés le soir.

Eine Woche Urlaub vom Urlaub, die suedliche Pazifikkueste kommt uns gerade recht. Perfekt goldgelber Sandstrand, ruhige Buchten zum Schwimmen und Fischen, bewegtes Meer mit beruehmten Surfstraenden, romantische Kleinbuchten fuer Verliebte, nettere Einheimische als im Norden … wenn nur das Wasser nicht so kalt waere, denn seit circa Mitte Jaenner fliesst arktisches Wasser Richtung Sueden, das tropische Wasser fliesst ab, die Fische ziehen weg, nur die 30 Grad im Schatten bleiben, aber der starke Wind verwandelt die tollsten Sandstraende zu Wuestenstuermen, so richtig erhohlend ist es am Strand schlussendlich doch nicht.

 DSC_3542 DSC_3650 Cette grosse tortue luth venue pondre à playa El Coco ne laissera finalement pas d’œufs (ce n’était pas le bon moment?), juste quelques gros trous et sa trace pour retourner à l’eau. Die Einheimischen lauern wie die Geier wenn naechtens die Schildkroeten an Strand gehen. Entweder um ihre Eier am Schwarzmarkt zu verkaufen, oder zum gleichen Preis an Aufzuchtszentren abzugeben. Jeder Strand ist von patrolierenden, taschenlampenbewaffneten Typen bewacht, um sich dieses Taschengeld nicht entgehen zu lassen. Pro Schildkroete sind im Schnitt 5 Euros (also 70 Eier) moeglich.
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Quand elles percent leur œuf, les bébés tortues olivâtres pendant un moment pointent seulement leur tête hors du sable, avant de sortir complètement (observées au Refugio de Vida Silvestre de la Flor). Im Aufzuchtszentrum “la Flor” lassen sich schluepfende Kroeten bewundern, beruehern und abends am Weg in den gefaehrlichen Ozean begleiten. Circa Eine von Tausend wird den harten Kampf ueberleben. Ohne die Hilfe und den Schutz gewisser Menschen waere die Rate noch viel enttaeuschender gering.
P1040425 La sensibilisation se fait en grand sur les murs à Leon “Yo no como huevos de tortuga – Je ne mange pas d’oeufs de tortue”. “Ich esse keine Schildkroeteneier”, Slogan, um die Bevoelkerung aufmerksam zu machen, dass dieses klassische Vergehen heute zu einem oekologischen Desaster und grossen Strafen fuehrt. Viel Geld wird zum Schutz der Eier und zum Ausbrueten der kleinen Schildkroeten aufgebracht. Trotzdem essen nach wie vor Einheimische wie auch Touristen davon.

A playa Madera Yan redécouvre les joies du surf, avec plein d’autres surfeurs venus profiter de ses vagues très régulières. Comme sa fidèle planche a malheureusement rendu l’âme à playa Coco, il se décide à en acheter une autre d’occasion avec ses sous. Sacrifice récompensé, il arrive cette fois vraiment à prendre des vagues dans le rouleau, pas seulement dans l’écume.
Et à force d’observation Tobias de son coté, sans rien demander à personne, se met à faire pareil, il se met à genou et même debout sur son body !!
En plus des surfeurs, nous retrouvons sur cette plage trois véhicules de voyageurs, tous déjà rencontrés sur la route: Gilly et Steven avec Alisha et Lucy, les copines anglaises de Clara; Erika et Michelle avec leur chienne Dunia; Mireilla et Alex ; c’est très chouette de se retrouver tous ensemble ici, l’ambiance “surfeur” gagne tout le monde et nous nous amusons comme des enfants dans les vagues. Le temps partagé avec d’autres voyageurs, qui deviennent des amis d’étape en étape, est aussi un des plaisir du voyage.

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Les Mapatoclaya et les amis voyageurs “prennent la vague” à playa Madera. Viele Selbstfahrer reisen auf den Strassen Zentral- und Suedamerikas. Immer wieder treffen sich unsere Wege, wie hier auf “playa madera”, einem der laessigsten Straende zum Wellenreiten, auch Tobias findet seinen Spass an der Sache.

Fesselnde Landschaften, dafuer teils weniger herzliche Bevoelkerung, besseres Hauptstrassennetze (was wir im Wohnmobil unbedingt benoetigen) dafuer zunehmende Hueftschmerzen (liegts am Alter oder an den vielen Orangensaeften die eh schon so suess sind), guenstige Reisepreise und abwechslungsreiche Landschaft (von Urwald, Savanne, Pazifik, Atlantik, Geschichte (und nicht nur positiver), Staedte, Vulkanen und Seen ist fuer sehr viel Abwechslung gesorgt). Nicaragua ist absolut sehenswert, wuerde dieses Land europanahe liegen, waere hier Hochbetrieb, die Amerikaner haben dieses Land erst seit weniger Zeit auf ihrer Liste, dies wird sich in den naechsten Jahren bestimmt aendern, hoffentlich mit vielen positiven Begleiterscheinung fuer die lokale Bevoelkerung.

Nous n'avons découvert qu'une petite partie du Nicaragua, il resterait beaucoup de choses à voir et à faire, notamment toute la partie nord-ouest. Malgré des similitudes avec le Honduras, c'est un pays qui a son identité propre et qui mérite une visite à lui seul. Le niveau de vie y est encore globalement très bas, mais le pays s'ouvre doucement au tourisme et l'économie semble se remettre tout doucement sur pied après des décennies dramatiques. La guerre civile qui a déchiré le pays après la révolution sandiniste qui a renversé le dictateur en place en 1979 ne s'est achevée qu'au début des années 1990. La politique d'amélioration des routes lancée il y a quelques années par le président socialiste Daniel Ortega - un de "héros" de la révolution- permet de développer petit à petit de nouvelles infrastructures - même si c'est autant d'argent public qui apparemment n'a pas été investi dans l'éducation. On ne peut que faire le parallèle avec les années difficiles que traversent les pays du printemps arabe, en espérant de tout coeur qu'il ne leur faille pas autant de temps pour se remettre debout...

Nous poursuivons notre route panaméricaine vers le Costa Rica, qui lui a décidé d'abandonner les armes (c'est un pays sans armée) et qui a misé tout son développement sur l'écotourisme. On vous parlera prochainement du résultat.

Pensées voyageuses à tous et à chacun,

Les Mapatoclaya

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16 février 2014

Des enfants plein le Tioga / Aqui no pasa nada

Honduras - Du 8 au 25 / 01 2014

Die Fotos sinf auf Deutsch untertitlet – Der complete Artikle auf Deutsch ist seit 13ten Februar online.

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Notre itinéraire au 25/01/14  - Unser Standpunkt vom 25ten Januar

Comme nous l’avions pressenti dès les premiers jours à Copan, nous avons profondément aimé le Honduras,  et cela tient beaucoup aux belles rencontres que nous y avons fait. Nous avons aimé ses paysages de montagnes boisées, son climat plutôt frais – nous sommes restés dans la partie centrale, montagneuse – sa faune et sa flore incroyablement riches, mais aussi et surtout l’extrême gentillesse de ses habitants. En presque 3 semaines, nous avons fait peu d’arrêts dans ce pays un peu plus grand que l’Autriche, mais chacun a duré et a été d’une rare intensité : chez Marina, chez Berto et Blanca, chez Leonel et sa famille, chez Paco et Elizabeth, des moments forts que nous avons du mal à retranscrire. Attention l’article est long…

“Aqui no pasa nada - Ici c’est un endroit tranquille” : cette phrase va devenir un des leitmotiv de notre séjour au Honduras, nous l’avons entendue à chacun de nos arrêts (littéralement, ici il ne se passe rien). Et cela s’est vérifié, nous nous sommes toujours sentis parfaitement tranquilles, même si les révolvers à la ceinture des gardes de nuit et les gros fusils des vigiles devant les banques ont au départ impressionné les enfants “Papa, c’est un vrai le fusil ?”.

Copan Ruinas, notre premier arrêt, séduit par bien des aspects: un site maya majeur qui nous a enchanté autant pour ses stèles sculptées que pour ses aras en liberté (voir article spécifique), un centre d’élevage des aras, des sources chaudes, un centre d’élevage de papillons, un petit musée maya interactif pour les enfants, une bourgade coloniale agréable… Mais c’est aussi beaucoup pour la vie partagée chez Marina, qui tient le comedor (petit restaurant) devant lequel nous stationnons, que nous sommes restés, à l’image de tout le reste de notre séjour au Honduras: un joyeux mélange de vie locale toute simple et d’un certain confort que nous transportons (malgré nous?) partout avec notre “casa rotante”. Pour la première fois depuis le début du voyage – mais cette scène va désormais se répéter souvent - Marina et ses enfants investissent le Tioga, curieux de voir comment nous vivons, impressionnés par le luxe de l’aménagement, qui dépasse de loin ce qu’ils connaissent : les fauteuils, les lits avec des matelas épais, la cuisinière à gaz, et même une horloge qui marche !!
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In Copan Ruinas haben wir 3 Naechte vor dem kleinene Restaurant von Marina und ihren Kindern uebernachtet, die standig mit Tobias und Clara im Tioga gespiellt haben.

Bryan, Andrea, Vanessa et Maria – les 4 enfants de la famille -  découvrent avec avidité les jeux que nous leur proposons (Uno, memory, lynx, coloriages,…) et restent jusqu’après la nuit tombée installés dans le Tioga.  Dans la journée entre deux visites de sites, Clara et Andrea papotent en haut d’un arbre, Bryan et Tobias font un concours de dessin de voiture (“dessino una voitura” – Tobias se lance en espagnol) pendant que Marina, avec son grand sourire, nous prépare de délicieux cafés dans une tasse en céramique; à 5 Lempiras la tasse (environ 20 centimes), nous oublions bien vite notre bouilloire et notre nescafé !
Le départ, après photos et embrassades, est difficile: difficile de se dire “au revoir” en sachant bien qu’on ne se reverra probablement jamais… Même rester en contact va être compliqué, la poste n’est pas courante ici (Marina n’a jamais reçu de courrier et son mari nous donne laborieusement en guise d’adresse une description de l’endroit où ils se trouvent) et la famille est bien loin de posséder un ordinateur. Mais nous ne les oublierons pas.

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Le pays est très essentiellement agricole : petites plantations familiales de maïs, haricots et légumes pour la subsistance, et grosses plantations de bananes et de café pour l’exportation. Les produits de base sont très bons, mais il n’y a aucune industrie de transformation ; Toute l’économie du pays est basée sur les matières premières et dépend donc des cours du marché, qui ne lui sont pas particulièrement favorable. En plus l’état des route est souvent rudimentaire (photos dans l’article en allemand). Le développement du pays est donc très lent, et c’est tellement dommage !

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Les plantations de café sont le plus souvent sous de grands arbres qui produisent de l’azote, ce qui limite l’usage d’engrais et de pesticides; le séchage des grains se fait par terre, souvent directement en bord de route.
Kaffe Plantage unter bauemen ; die Kerne trocknen direkt am Boden, oft gleich neben der Strasse.

Il en va de même avec l’éducation, qui n’est pour le moins pas une priorité des gouvernements successifs. Ici c’est assez clair, le politique est de maintenir le niveau d’éducation a minima pour que la population reste docile. Et pourtant il y a tellement de potentiel. Plusieurs fois nous avons été impressionnés par le niveau des enfants qui ont la chance d’aller à l’école privée, comme par exemple à Gracias : ces enfants-là sont d’une vivacité extraordinaire, parlent un anglais impeccable et le lisent couramment (alors qu’à Copan Bryan, 11 ans, avait bien du mal à déchiffrer l’espagnol).

Gracias, encore un arrêt dont nous avons eu du mal à partir. Alors que nous ne trouvions pas de place de camping, Berto et Bianca nous ont généreusement invités à stationner chez eux et nous ont ouvert grand leur porte avec leur filles Karla et Elba, malgré l’imminence de l’accouchement de Bianca. Installés dans leur jardin, nous passons trois jours paisibles (encore une fois “Aqui no pasa nada”) à partager des repas, des temps de jeux (le Tioga est toujours tout plein d’enfants, leurs filles, les cousins, les voisins….) des discussions sur la vie du pays (le manque de travail, l’immigration fréquente aux Etats Unis).
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In Gracias haben wir direkt beim Berto und Bianca uebernachtet, sehr liebe Leute mit ihre Tochter Karla und Elba mit denen wir in die Thermen gebadet sind.

L’environnement de Gracias est très agréable, la température est parfaite, le parc national offre une randonnée accessible dans une très belle végétation (les magnifiques liquidambars aux  feuilles rouges sont ici des arbres bien plus imposants que les buissons de nos jardins) et nous passons une belle 1/2 journée dans les piscines d’eau chaude avec Karla et Elba, qui ne savent pas nager mais ont soif d’apprendre et profitent au maximum des brassards de Tobias (pour ne pas avoir peur dans un premier temps) et de quelques conseils de natations.
 
DSC_0384Nos deux minettes, Karla et Clara, se sont tout de suite entendues comme deux sœurs. Et évidemment, très vite Clara a retrouvé ses réflexes “Maman, est-ce que je peux dormir chez ma copine ?  - Mais oui, si ses parents sont d’accords. – Maman, est-ce que Karla peut dormir à la maison ? – Mais oui, si elle veut.” Et voilà inauguré le “lit d’amis” du Tioga en même temps que Karla passe sa première nuit hors de chez elle – Bianca viendra vérifier plusieurs fois le soir que tout se passe bien.
Yan lui joue au foot et fait de la batterie avec les voisins David et Luis-Oskar les fils d’Oskar et Doris, en utilisant un joyeux mélange d’anglais, d’espagnol et de langage des signes pendant qu’Andreas fait découvrir à Oskar la musique traditionnelle autrichienne.
La soirée se termine autour de la table de Doris qui n’imagine pas de nous laisser partir sans que nous partagions leur repas : riz, frijoles (haricots rouges), oeufs et guajada (fromage frais), c’est le menu du Honduras à midi, le soir … et le matin.

Lago de Yojoa
Le lac de Yojoa est situé au pied des “forêts brumeuses”, ces forêts d’altitude qui portent bien leur nom, il est rare de les voir complètement dégagées. Stationnés cette fois dans le parc de la Finca las Glorias, une grande propriété avec hôtel (wifi!), chevaux et plantation de café, nous nous remplissons les yeux et les oreilles d’un incroyable festival d’oiseaux (voir article spécifique dans l’onglet Coin des enfants-Yan). Yan ne lâche plus l’appareil photo, et même Tobias devient un fin observateur (“Yan, regarde le perroquet”, “Clara, tu écoutes le montezuma? – il est assis dans le Tioga en train de dessiner et regarde par la porte ouverte…)
P1060324  Lago de Yojoa avec vue sur les forêts brumeuses / Lago de Yojoa, mit Sicht auf dem Wolken Wald

Mais pour observer les quetzals, c’est véritablement dans la forêt de nuage qu’il faut monter. Nous nous rendons tous les 5 en bus à El Remate, le petit village de Leonel, notre guide ornitho qui nous a fait découvrir bien plus que ces superbes oiseaux (voir article spécifique). Il nous accueille 2 jours dans sa famille, où Tobias va tout de suite se sentir comme chez lui: les garçons de la maison le prennent sous leur aile, le gardent pendant que nous montons observer les oiseaux ou les orchidées (nous le laissons parfaitement en confiance); il boit du café sucré, regarde la télé, apprend à faire du vélo …

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Wir bleiben 2 Tage bei Leonel, unser Quetzal Fuehrer, der direkt im Wolkenwald wohnt. Tobias wird ab sofort bei den Kindern unterschuetzt.

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A El Remate on vit très simplement, mais très sereinement. Chez la maman de Leonel, qui nous prépare plusieurs fois par jour sur sa cuisinière à bois  un délicieux local.
Alle wohnen in dem Dorf sehr einfach, aber glücklich. Die Mama von Leonel macht uns regelmaessig auf ihrem Holzkochen einen sehr guten lokalen Kaffee.

Tegucigalpa
A la dernière minute, nous arrivons à contacter Elisabeth et Paco, des amis de Olivier et Aline chez qui nous étions passé en octobre à San Diego, qui travaillent au lycée français du Honduras. Grâce à leur gentillesse nous allons enfreindre notre règle de ne pas nous arrêter dans les capitales. Trois jours durant nous stationnons devant chez eux, dans la cour sécurisée de leur résidence (grosse grille et garde en arme 24h/24) et nous profitons de leur accueil chaleureux pour oublier un peu les contraintes logistiques du Tioga. Andreas “Dites donc, je ne me suis même pas cogné dans les murs en allant aux toilettes”. Yan “Je peux vraiment laisser couler l’eau de la douche ?” Tobias “Wouahou, il y a même de l’eau chaude!” (la douche va même se transformer en sauna tellement les garçons y restent longtemps). Bref, chacun apprécie de retrouver un peu le confort d’une “Vraie maison” – dixit Clara, qui n’en invitera pas moins Amalia à venir dormir chez elle, dans le Tioga. Paco nous prépare de délicieux repas mexicains, et nous nous sentons comme des coqs en pâte.
Comme au lycée français le rythme est calé sur celui de la France, Amalia et Aurélio ne sont pas en vacances, contrairement aux autres enfants rencontrés jusqu’ici pour qui les vacances courent du 12 décembre au 10 février. Ni une ni deux, Clara réclame à aller à l’école avec Amalia (en CE2), et Yan avec Aurelio (en 6e). Les voilà donc partis à 6h1/2, en uniforme réglementaire, aux couleurs du lycée. Ils reviennent à midi tout contents d’avoir pu parler français à des Honduriens (il y a une majorité d’enfants locaux au lycée).
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Pendant ce temps les parents en profitent pour visiter la ville tranquillement, seuls tous les deux pour une fois. C’est l’occasion de prendre autrement la température du pays, dont nous avions vu jusque là uniquement le coté rural. La cathédrale de Suyapa offre une belle vue sur la ville, située dans une cuvette entourée de collines : c’est une petite capitale (1 million d’habitants), avec quelques tours qui dépassent du reste. Au centre ville une certaine tension est palpable au moment de notre passage: le nouveau président doit prendre ses fonction dans les prochains jours, après avoir été élu en novembre dans des conditions douteuses; le coup d’état de 2009 qui a renversé un président progressiste est encore tout frais…. Et les souvenirs d’une décennie de guerre civile à peine estompés. Coup d’état, guerre civile, difficile pour nous d’imaginer que les gens de notre génération ont grandi dans un pays en guerre quand nous passions une enfance de rêve.

Peut-être est-ce pour cela qu’ils tiennent tellement à nous répéter, peut-être pour SE répéter, “Aqui no passa nada”. En tout cas nous n’avons trouvé sur notre chemin que des portes grandes ouvertes et des cœurs grands ouverts qui aspirent juste à vivre en paix, tout simplement.
 

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A Valle de Angeles, Luis le dresseur de chevaux a comblé les trois enfants : il les a laissé monter des chevaux de grande classe. Il a fait éclater Clara de fierté en lui disant qu’elle tenait bien en selle sur le meilleur danseur du Honduras.
Clara reitet auf dem Turnierreitpferd in Valle de Angeles

Après ces très belles semaines au Honduras, nous venons d’achever trois semaines au Nicaragua et venons de rentrer au Costa Rica; il ne nous reste qu’à digérer cette nouvelle étape pour vous la faire partager.

Un grand merci à vous tous qui nous suivez pour vos messages réguliers, c’est à chaque fois un bonheur de vous lire. Continuez de nous envoyer des nouvelles, avec toutes nos excuses si nous ne vous répondons pas toujours personnellement, le temps est toujours compté quand nous avons accès à une connexion...

A très bientôt,

Les MaPaToClaYa

13 février 2014

Aufregendes Honduras – Aqui no pasa nada

Les photos sont légendées en français, l’article en français sera publié à part

P1060210Honduras, das tiefe Land, vor dem jederorts und auch von vielen anderen Reisenden wegen mangelnder Sicherheit gewarnt wird, ruft foermlich nach uns, auf der Suche nach dem tieferen Sinn der Reise, des Landes und Begegnungen der anderen Art.

Clara macht sich, woimmer sie auch auftaucht, neue Freunde, wie hier im Aufzuchtszentrum der gefaehrdeten Ara-Papageien in Copan, wo es neben wunderbar restaurierten Mayaruinen (diese Staette sollte fuer uns der allerletzte Mayatempel sein, denn weiter im Sueden lebten andere Kulturen, von denen, “zum Glueck”, keine haeuslichen Ueberreste vorgefunden wurden), in der Natur freifliegende rote Aras hat. Den Namen ihres gruenen Freundes konnte sie nicht genau heraushoeren, so etwas wie hola amiiiigo, wie die Jungs landein alle heissen.

Copan bietet fuer alle Reisenden etwas. Warmwasserquellen, Ruinen, authentisches kleines Bergdorf, Schmetterlingsaufzuchtszentrum, luxurioese Fincas, freie rote Aras, fuer Toclaya ist aber speziell der Kontakt zu den Kindern von Marina, der Dame aus dem Strassenrestaurant und Campingwiesenbetreuerin, interessant. Sie spielen, malen, lesen, fernsehen und gaukeln gemeinsame Stunden bis spaet am Abend, in einer Art Mischung aus einfachstem einheimischen Leben und westlichem Komfort, den wir durch das Fahrzeug bedingt in viele Ecken Mittelamerikas tragen.

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Carine a 40 ans, gâtée par les enfants qui sont eux aussi à la fête à cet arrêt “balneario” (piscine-tobogans).

In den letzten Tagen ist unsere geliebte, verehrte Mutter und Frau um ein rundes Ereignis erfahrener geworden, aus einer klassisch vorbereiteten und ausgetueftelten 40erfeier ist ein langer Fahrtag durch Kaffeeplantagen, staubige Bergdoerfer, ueber nicht endend wollende Schlaglochstrassen (jede oesterreichische Forststrasse ist dagegen eine Autobahn) im Minimaltempo, bishin zu einem herzlichst willkommenden “Balneario”, Freizeitpark mit Schwimmbecken, geworden. Selbst wenn die Einrichtung erst seit einem Jahr eroeffnet wurde, sind wir die ersten Gaeste, die um Uebernachtung bitten. Der freundliche Bergbauer, pistolenbewaffneter Nachtwaechter, der mit uns den Festtagskuchen teilt, kuemmert sich um unsere Sicherheit und geniesst ebenso wie wir die Geschichtestunden aus nah und fern.

 

DSC_0385Honduras hat neben wenigen Grossstaedten, die einen sehr schlechten Ruf was Sicherheit, Raub und Todschlag angehen, vor allem schlechte Strassen, schoene Berglandschaften, viele Agrarprodukte wie Kaffee und Bananen und eine ganze Menge netter Leute zu bieten. Offensichtlich bestaetigt sich diese Regel, dass woimmer man hinfaehrt, sollten die sicherheitstechnischen Reisewarnungen besonders negativ ausfallen, man durchaus mit netten, hilfsbereiten, offenen und interessanten Leuten rechnen darf, dies gilt besonders fuer die Leute am Land, ohne in zu abgelegene Regionen vorzustossen. Selbstverstaendlich sind Familie und materielle Gueter nicht aus den Augen zu lassen, niemand haette allerdings versucht aus nah oder fern Hand an Mensch oder Gut anzulegen, was wir natuerlich sehr schaetzen.

 

Solange die Sonne scheint, spielen insbesondere Clara und Tobias mit den Kindern aus den Doerfern, wie hier in El Cedral, dem urspruenglichen Quetzalbergdorf, wo Yan schwerbewaffnet die Vogelbeobachtungen bevorzugt, ein spezieller Vogelbericht ist bereits am Blog erschienen. Die 3 Tage in den Nebelwaeldern rund um den Quetzal mit sehr authentisches Begegnungen in Leonels Familie und im ganzen Dorf gehoeren fuer alle 5 zu den bleibendsten Eindruecken bis jetzt.P1040246A El Cedral chez Leonel, notre guide-quetzal, les enfants du village adoptent d’emblée Clara et Tobias.

Waffen duerfen eigenartiger Weise an gewissen Eintritten wie Schulen, Banken, Freizeitzentren oder sonstiges nicht mitgenommen werden. Waffenwaechter, die natuerlich selbst schwerst bewaffent sind, kuemmern sich ums regelrechtes und bombensicheres Verstauen dieses Materials, das zumeist illegal weitverbreitet im Land zuhande ist. Es stammt entweder aus alter Kriegszeit oder wird mehr oder weniger offiziel vermarktet. Die dazugehoerige Waffenlizenz besitzen nur die wenigsten, registriert sind somit nur ein verschwindend geringer Anteil dieser Selbstverteidigungsart. Die Polizei kuemmert sich nur in ganz wenigen Faellen um die Folgen, wenn es wirklich einmal richtig knallt, was in den Grossstaedten anscheinend regelmaessig der Fall ist (Drogenbanden untereinander sind die meisten Faelle). LKW Fahrer haben eigentlich immer einen bewaffneten Beifahrer. Sollte zB. ein Stopp des Fahrzeugs noetig sein und der Fahrer muesste das Fahrzeug verlassen, zum Reparieren von  Motor oder Reifen, ist es beim Wiederauftauchen unter dem Fahrzeug ganz ok, eine bekannte Waffe ueber der Stirn zu haben als ungeladene Gaeste.

Yans Bewaffnung, die auch zum Schiessen dient, aber von Bildern, darf hingegen ueberall mitgenommen werden, was er auch fleissig macht, und laesst keine Moeglichkeit ungenuetzt, seine tierphotographischen Faehigkeiten auszubauen.

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Contrairement à d’autres, Yan n’a jamais besoin de déposer son arme, qui ne tire que des clichés (le panneau “Entrée interdite avec une arme” est assez courant”). Les écureuils croqueurs d’orange disent merci “avec panache”.

Abgesehen von der international organisierten und finanzierten Strassenverbindung zwischen Atlantik via Hauptstadt Tegusigalpa zum Pazifk sind die Verkehrswege eine echte Herausforderung, und dies nicht nur fuer Wohnmobilreisende. Egal welche Art von Fahrzeug, jeder ist gezwungen, mit annaehernd 100prozentiger Konzentration und vorteilshafterweise tagsueber in behebiger Langsamkeit zwischen den Schlagloechern, oftmals Kratern, die perfektest Linie zu finden. Die letzten 20 Jahre Skitechnik in abwechslungsreichstem Gelaende, jederzeit die beste Linie findend und groessere Gefahrenstellen vermeidend, sind wahrlich eine stuetzende Hilfe, um fahrzeugschonend weiterzukommen und Abstuerze zu vermeiden, Nachtfahrten sind Kamikatzeaktionen.

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L’état des routes est encore un gros point faible du honduras. Quant il y a de la pente, la chaussée a souvent tendance à vouloir aller voir plus bas…

  DSC_1910Droite Das Land Honduras hat nur sehr wenig eigene Industrie, fehlende internationale Investoren und hoechstgradig korrupte Regierungspolitiker und Praesidenten sind dafuer verantwortlich. Die Leute leben unter einfachsten Bedingungen, Bananen, Mais, Bohnen und wenige Milchprodukte bzw. Fleisch sind ihr taegliches Brot, Arbeitslosigkeit ist weit verbreitet, wer selber ein Stueck Erde bebauen kann, hat gute Chancen ueber die Runden zu kommen. Eine Staude Bananan, mit circa 140 Stueck Bananen, kostet umgerechnet 1 Euro und 20 Cent. Fuer Westler unglaublich wenig Geld, dennoch gibt es zuhauf Leute, die sich dies nicht so locker leisten koennen. Immer wieder klopfen Leute an die Tuer und fragen um Nahrung, gerne teilen wir Fruechte oder Brot, um ihnen zumindest teils den Magen zu fuellen. Die unzaehligen spielenden Kinder, die im Tioga sehr schnell ihr zweites zuhause einrichten, verzehren den Rest vom Strauss, null problemo, der naechste Bananenstand kommt gewiss, fuer uns ein Genuss, Bananengrosseinkaeufer zu spielen.

  Nachdem mit der Bergfuehrerei heuer leider nichts ist, muss ManP1060310n sein Geld anderwertig verdienen: Schwimmlehrern kommt da gerade recht, huebsche Damen werden Rotzbuben vorgezogen, Tarif ist der Gleiche. Ein Laecheln und das Versprechen, nach einer halben Stunde Einfuehrung brav selber weiterzuueben, dass es vielleicht dochnochmal einen hondurianischen Olympiameister gibt.

Aux thermes de Gracias, Andreas donne une leçon de natation à Elba, 14ans, qui a terriblement envie d’apprendre à nager et se débrouille déjà très bien au bout d’une heure d’efforts..

DSC_2149En se rapprochant du Nicaragua, le paysage se fait déjà plus sec, les forêts de nuage sont loin.

Das Land mit seinen netten Leuten ist uns ans Herz gewachsen, gerne wuerden wir noch laenger in dieser Ecke bleiben, aber der Weg nach Bolivien ist noch ernorm weit. Es steht fest, irgendwann einmal, vielleicht mit dem Rad, wiederzukommen, um hier laenger verweilen zu koennen.

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Avantage des nouvelles technologies: vous lisez cet article presque en temps réel; envers de la médaille: la poste de Tegucigalpa paraît démesurément grande.

Was dies wohl sein mag? Ganz einfach. Symbol fuer gaehnende Leere im Postfach. In Wahrheit ist dieser riesige Saal das Hauptpostamt von Tegusigalpa, der Hauptstadt von Honduras. Wer Postkarten von dieser Stadt oder von woanders erhalten hat, moege dies via mail bitte kurz rueckbestaetigen. Wer sich ueber mail, blog oder photos freut, kann dies gerne mal kundtun, wir freuen uns auch ueber ganz normale Nachricht von zuhause, wenn auch aus heimischer Sicht alles beim Alten ist und dies im Vergleich zu unserem taeglich Erlebten wenig spannend erscheint, freuen wir uns trotzdem von Euch Nachricht zu bekommen, wir berichten ja auch nur aus dem Alltag!

 

Honduras rueckblickend ist es enorm schwierig, einen Tatsachenbericht mit all den positiven Gefuehlen und erlebten Momenten zu vereinen. Eines steht fest: von Honduras fehlen uns spektakulaere Bilder und weltbekannte Touristenplaetze. A gibt es sie nicht und B sind all die wunderbaren persoenlichen Erlebnisse mit den vielen Leuten nicht in Photos festzuhalten. Wir bedanken uns bei Marina und ihren Kindern aus Copan, den netten Balneariobestizern aus San Juan de Opoa und dem Nachtwaechter, Berto&Bianco und ihren Kindern aus Gracias, Oskar&Doris mit Kindern aus Gracias, Leonel unserem Quetzalspezialisten und Familie, eigentlich dem ganzen Dorf, Paco&Elisabeth mit Aurelio und Amalia, der franzoesischen Lehrerfamilie aus Tegusigalpa, dem Profijocky aus Valle de Angeles fuer die Reitstunden …. und den unzaehlig netten Leuten tagaus, tagein – um eine grosse Lektion bereichert steuern wir weiter Richtung Sueden, Nicaragua, wo angeblich wieder alles ganz anders sein soll. Vielleicht zum ersten Mal auf der ganzen Reise warnt uns niemand, nicht ins Nachbarland einreisen zu sollen. In den USA halten dich alle fuer verrueckt, nach Mexiko zu reisen. Dort warnen alle vor den Umstaenden in Guatemala, wo vor Honduras enorm gewarnt wird. Das Nachbarmistrauen kennt keine Grenzen, mit etwas Rueckblick ist dies zuhause auch nicht viel anders, wer motiviert schon fuer eine Reise nach Ungarn, danach nach Rumaenien oder Bulgarien … oder vielleicht nur ueber den Nachbarzaun?

Die letzten 3 Wochen Honduras waren ein voller Erfolg, erfuellt von vielen geteilten Momenten mit der lokalen Bevoelkerung, unsere Kinder ermoeglichen uns einen besonders leichten Zugang. Vielen Dank an alle, im Land des “aqui no pasa nada”.

 

26 janvier 2014

A la volée

Depuis le sud du Mexique, nous sommes entourés d’oiseaux tous plus beaux les uns que les autres. C’est vrai que l’observation des quetzals au lago de Yojoa et des aras à Copan ont été des moments magiques, mais tous les autres jours nous ont apportés leur lots de plumes colorées.
Je weiter wir Richtung Sueden reisen, desto bunter wird das Federkleid, desto zahlreicher werden exotische Voegel. Auffinden, Beobachten, Fotografieren und schlussendlich Identifizieren gehoeren zum mittlerweile klassischen Tagesablauf. Besondere Momente wie die Quetzals am Lago de Yojoa und die Aras in Copan sind zum Glueck nicht Alltag, im Gegenteil, dies sind aussergewoehnlich schoene Momente, was aber nicht heissen soll, dass uns kleinere, weniger imposante Voegel nicht ebenso faszinieren.

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Autant la Basse-Californie a été un paradis pour la pêche, autant l’Amérique centrale est le paradis de la photographie animalière, plus spécialement des oiseaux. Au Honduras en particulier, j’ai bien aimé partir tous les matins avec l’appareil : je ne revenais jamais sans une belle photo !” Yan

“Baja California war einfach ein Traum zum Fischen, in Zentralamerika gehts dafuer zum Tierfotografieren umso besser, insbesondere fuer Voegel. In Honduras bin ich fast jeden Tag von frueh bis spaet mit meinem Photoapparat unterwegs, und so wie beim Fischen, komm ich selten ohne einen guten Fang zurueck.”

Oropendola – Montezuma Stirnvogel
Quand il chante posé sur une branche pour faire la cour à sa belle, ce gros oiseau masqué s’incline très bas en levant la queue. Le roucoulement très reconnaissable nous fait forcément lever la tête pour assister à cette prière tout en jaune.

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Gymnostinops montezuma / Cassique de Montezuma / Montezuma oropendola

Perroquets
Des perroquets il y en a des dizaines d’espèces, mais leur point commun c’est qu’ils crient toujours en volant. C’est comme ça qu’on arrive à bien les repérer, parce que sinon, vert sur vert dans les arbres ce n’est pas facile… Autre point commun, ils sont toujours en groupe et vont (presque) toujours par paires.

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Aratinga holochlora / Perroquet vert / Grüne Papagaye / Green parrot  DSC_0330 DSC_1144
Amazona autumnalis / perroquet à front rouge / red-lored parrot

Motmots

Un des plus beaux, et pas si rares que ça. Le momot “s’épile” lui-même une partie des plumes de la queue pour leur donner cette forme si distinctive.

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Eumomota superciliosa / Momot à sourcils bleus / Brauenmotmot / Turqoise-browed motmot

Toucans

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Ramphastos sulphuratus / Toucan à carène / Regenbogentukan / keel-billed toucan
Pteroglosus torquatus / Aracari

Tanagas et Orioles

Des tanagas et des orioles aussi il y en a plein de différents. Comme ils sont petits ils sont plus difficiles à observer, on voit souvent juste passer des flash de couleur. Quand ils sont tous ensembles, comme au lago de Yojoa, on dirait un feu d’artifice.
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Thraupis episcopus / Tananga évêque / Bischofstanangare / Blue-gray tanager
Pirenga bidentata /
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Phlogothraupis sanginolenta / Tangara ceinturé / Königstangare / Crimson-collared tanager

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Icterus galbula / Oriole de Baltimore / Baltimore oriole                    Icterus pectoralis / Spot breasted oriole

Jacanas

Avec ses grandes pattes araignées, le jacana marche sur l’eau. Enfin … sur toutes les petites plantes qu’il y a sur l’eau. Et quand il s’envole il dévoile son dessous tout jaune.

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Jacana Spinosa / Jacana du Mexique / Gelbstirn Blatthünchen / Northern jacana

Pics

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Campephilus guatemalensis / pic à bec clair / Königspecht / pale-billed woodpeecker
Centurus uropygialis / Pic de Gila / Gilaspecht / Gila woodpecker

Oiseaux marcheurs

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à gauche Agiocharis ocellata / Dindon ocellé / Ocellated turkey
à droite penelopina nigra / Pénélope pajuil / Schluchtenguan / Black penelopina

… et quelques autres

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Calocitta formosa / Magpie jay                               Saltator atriceps / Saltator à tête noire / Black-headed saltator
 
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21 janvier 2014

Quetzal-mania, ein Traum geht in Erfuellung – Quetzal magie, un rêve réalisé

20/01/2013 – Lago de Yojoa, Honduras P1060351

Bevor die ganze Reise noch angefangen hatte, tauchte immer wieder die Frage nach dem Sinn und der Notwendigkeit des Unternehmens auf. Einer der ausreichend guten Gruende war das Auffinden, Beobachten und Fotografieren des beruehmten aber auch genauso seltenen Quezals, pharomachrus mocinno, farbenpraechtigem Tropenvogel, der nur sehr schwierig zu beobachten ist.
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Avant le début du voyage, se posait la question du sens donné à notre aventure d’une Amérique à l’autre. Une des motivations pour le choix de cette destination était déjà de trouver et d’observer le rare quetzal – pharomachrus mocino – magique oiseau présent (presque) uniquement en Amérique Centrale.

Son habitat se limite aux “forêts de nuages”, ces biens nommées forêts humides d’altitude (aux environs de 2000m) où le brouillard est roi. Ce n’est pas un oiseau qui se rencontre au hasard du chemin. Mais grâce à l’aide de Leonel, un guide sensible et passionné, les trois jours passés dans cette forêt nuageuse hondurienne se sont transformés pour nous en un spectacle incroyable.

Das Verbreitungsgebiet haelt sich in Grenzen, hochgelegene, immerfeuchte Nebelwaelder Zentralamerikas, teils auch Suedamerikas, beherbergen heute noch diesen farbenfrohen Vogel, rein zufaellig laeuft man diesem fliegenden Wunder nicht ueber den Weg, dank Leonel’s Hilfe verwandelten sich die vergangenen 3 Tage zu einer beeindruckenden Schau.

Die Beschreibung des Maennchens ist mit diesem Bild hinnfaellig, der Quetzal zeichnet sich dennoch mit seinen langen Oberschwanzdecken aus, die speziell in der Paarungszeit voellig angewachsen sind und danach ausfallen.
La photos ci-dessous vaut probablement mieux que tous les pâles essais pour décrire la beauté du mâle, qui arbore ses couleurs et ses longues plumes de queues - celles-ci poussent spécialement pour la parade et tombent ensuite mais, non, nous n’en avons pas trouvé. Nous aimons aussi sa tête verte hirsute et son petit bec jaune, qui lui donnent un air mignon, tout à fait attachant.DSC_0913

Zur Zeit der vergangenen Mayavoelker, so von Christus Geburt bis circa 900 n.C., wurde dieser Vogel verehrt, wer es gewagt haette ihn zu toeten wurde mit dem Tod bestraft. Nichtsdestotrotze wurde der prachtvolle Vogel gefangen, die gruen-blau-glaenzenden Schwanzfedern ausgerissen, um ihm wiederum die noetige Freiheit zu schenken. Eine der schoensten Maya-Indianerkronen aus zahlreichen Quetzalfedern ist in Wien, Oesterreich, im ethnologischen Museum zu bestaunen, ein Grund mehr, Wien einen Besuch abzustatten.
Du temps de la civilisation Maya (apogée vers l’an 800), cet oiseau était sacré et quiconque en tuait un se voyait puni de mort. Pour récolter ses longues plumes bleu-vert, si prisées pour les coiffes royales, il fallait le capturer, le déplumer et lui rendre sa liberté. Une des plus belles couronnes mayas en plumes de quetzal se trouve aujourd’hui au musée ethnologique de Vienne, en Autriche.

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Am ersten Beobachtungstag, in den allerersten Minuten, setzt sich ein junger Quetzal fuer uns und Yan als Photografen in die Sonne, unvergesslich schoen und fuer einen Nebelwaldbewohner ein seltener Moment !
Dès notre premier jour d’observation – sur un carré de forêt bien particulier où nous emmène Leonel – dès les premières minutes un jeune mâle s’installe pour nous, au soleil : un instant rare dans la forêt de nuage, que Yan en tant que photographe n’est pas prêt d’oublier !

Ein ausgewachsenes Maennchen, leicht an seinen ausgepraegten Schwanzfedern zu erkennen, verspeisst kleine Mangitofruechte, neben wilden Avocadofruechten zaehlt diese Frucht zu seiner Hauptnahrungsquelle. In aller Ruhe sitzen die Voegel in den fruechtetragenden Baeumen und lassen sich von uns Photografen und Beobachtern kaum stoeren.
Ici un mâle adulte, facile à reconnaître avec ses 4 plumes de queue que le vent fait danser, grignote une petite mangue sauvage, sa source de nourriture principale avec les avocats. C’est d’ailleurs grâce à ce fruit, qui murit en ce moment sur plusieurs arbres d’un même secteur, que les oiseaux sont là, à moins d’une heure de marche du village. Ils passent tranquillement la journée d’un arbre à l’autre, très calmes, sans se laisser perturber par les admirateurs à leurs pieds.

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Besonders niedliches Detail ist die Schnabelgroesse und –form, an sich ist der Quetzal circa 37 cm lang und 210 g schwer, seine traumhaften Schwansfedern machen ihn aber bis zu einem Meter lang!
Le quetzal pèse environ 210g et ne mesure pas plus de 37cm en soi, mais jusqu’à 1m avec la queue ! Observer de longues minutes la brise jouer dans ces plumes légère nous a empli d’une poétique sérénité.

 

Was waere das schoenste Quetzalmaennchen ohne sein Weibchen, welches ihn ab Februar-Maerz etwas naeher an sich heranlaesst. Weniger auffaellig rotes Brustkleid und fehlende Oberschwanzdecken, dafuer um so schoener strukturierte Schwanzfedern und wie sich das gehoert voluminoesere Vorbrust lassen das Weibchen, das oft sehr ruhig und photogen auf offenem Astwerk sitzt, als solches erkennen. Zudem ist der Kopf nicht in spielerisches Hellgruen sondern in ein mattes Braun gefaerbt. Schnabelfarbe ist auch nicht dieselbe!?

DSC_1032 La femelle n’est pas aussi éclatante que le mâle. Poitrail gris et tête brun mat, sans les longues plumes de queue. Mais elle pose tellement calmement sur sa branche avec son dessous de queue si joliment structuré…

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2 Eier werden abwechselnd von beiden Elternteilen behuetet, Unterschlupf dazu sind morsche, verrottete, unromantische Tropenbaumstuempfe ab einer Hoehe von 3-4 Metern. Die ueberstehenden Schwanzfedern, denn die Aushoehlung ist nicht groesser als 2 Faeuste, verraten die Praesenz von Eiern oder Kleinvoegeln.

 Après la parade en février-mars, la femelle pond 2 œufs dans un trou d’arbre mort ; ils sont couvés en alternance par les deux parents et se sont les plumes du mâle dépassant du trou, pas plus gros que deux poings, qui trahissent leur présence.

 

 

 

 

 


Die Bilder stammen zum Grossteil von Yan, aufbluehendem Tierphotografen. Dank der Hilfe von Pauline (vom ersten Bild), hollaendischer Profiphotografin, die mit ihrem Mann seit mehreren Jahren auf Arbeits-Reise ist, kommen die Aufnahmen noch besser zum Ausdruck. Nachdem sie und ihr Mann in allen anderen zentralamerikanis

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chen Laendern die Chance auf Quetzalbeobachtungen verspielt hatten, luden wir sie ein, gemeinsam auf Tour zu gehen. Die Hauptschwierigke

it in der Ablichtung dieser Voegel liegt nicht in der Beherrschung der Kamera, Grundvoraussetzung fuer sehbaren Erfolg, vielmehr in der Auffindung der Voegel, und dies waere uns ohne die Mithilfe von Lionel, hondurianischem Bergbauer aus El Cedral, absolut niemals gelungen. Herzlichen Dank fuer seine Arbeit und Leistung, Liebe zur Natur und Verstaendnis zum Schutz dieser bedrohten Vogelart!
 
Les photos sont pour la plupart de Yan, notre photographe animalier en devenir. Elles ont gagné en éclat grâce à l’aide de Pauline (avec lui sur la première photo), une photographe professionnelle hollandaise qui est avec Wim en voyage-reportage depuis plusieurs années. Comme ils n’avaient pas réussi à voir de quetzal au cours de leurs pérégrinations centraux-américaine, nous les avons invité à partager pour une journée l’expérience de notre guide – un grand merci pour vos précieux conseils.

                   Prachtvoll ausgebildede Oberschwanzdecke eines ausgewachsenen Maennchens.

 

Im Prinzip ist die Chance auf Quetzalbeobachtungen ab den Nebelwaeldern Guatemalas gegeben, aufgrund der dort nur wenigen Voegel, selbst wenn es speziell geschuetzte (nach aussen hin wird das zumindest so verkauft) Waldgebiete gibt, stehen die Karten eher schlecht, die Moeglichkeit ist klar gegeben.

Bekannt, wenn auch immer mit Zufall und Glueck verbunden, sind Quetzalbeobachtungen in der Bergwelt Costa Ricas, im Bereich der Cordillera de Talamanca, im Hoehenbereich von 1500 – 3200 Metern, abhaengig von Jahreszeit und Nahrungsquellen.

 DSC_1209Honduras, viele beschimpfen es als eines der gefaehrlichsten Laender Zentralamerikas, schuetzt seine Berglandschaft und Nebelwaelder mit mehreren Nationalparks, wie zum Beispiel den “parque nacional de Celaque”, wo wir nur einen wander- und wunderbaren Tagesausflug machten, denn der Weg bis in die Gipfelregion, die ohnehin nur aus Vegetation besteht, wo die Quetzals hausen, mit Zeltnaechtigung am Berg ist in unserer 5erkonstellation hoechst aufwendig, somit soll es ein anderer Standort sein.

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Mehrfach gekreuzte Information ergeben in weiterer Folge die Moeglichkeit auf eine Beobachtungswahrscheinlichkeit im “parque nacional Santa Barbara”, die heilige Barbara bringt uns schlussendlich soviel Glueck, dass akzeptables Wetter, ausreichender Fruchtbestand an wilden Mangitobaeumen, relativ kurzer Anmarsch von weniger als einer Stunde den Standort bei El Cedral als fuer uns perfekt einrahmen.

Trotzdem ist die Anfahrt mit heimischen Bussen noch aufwendig, unser Tioga verbleibt derweilen in einer riesigen Finca, eine Art Bauernhof, Hacienda, Obstplantage, Hotelanlage am Bergsee “lago de Yojoa”, mitten im gebirgigen Honduras.

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Mehrere Tage ertragen uns die Bergdorfbewohner, wundern sich vielleicht, warum wir auf steilen, erdig-rutschigen Wegen mehrfach in den Wald hochsteigen, um schlussendlich einen Vogel zu beobachten, fuer den sich vor Ort nur die allerwenigsten interessieren. An vielen Ort wird der Vogel nachwievor bejagt und getoetet, um Schutzbestimmungen oder Strafen dafuer kuemmert sich nicht schnell jemand. Gefangene Voegel koennen zudem, auch in grossen, geschlossenen Flugarealen nicht ueberleben, eine Pilzerkrankung der Atemwege ist daran schuld. Freiheit braucht der Vogel, als Symbol der Freiheit wird er anerkannt.

 

 Leonel est devenu guide naturaliste par passion pour la nature de son village de montagne, El Cedral, et c’est un bonheur de voir avec quel amour il en prend soin. Il a vraiment pris du temps pour nous pendant trois jours; il nous a autorisé à retourner seuls voir les oiseaux, nous a hébergé dans sa famille, fait découvrir la vie du village (les cultures de légumes magnifiques de ses frères et sœurs – jusqu’à trois récoltes par an, de quoi faire rêver les Baujus), aussi bien que les orchidées qu’il soigne dans un carré de forêt préservé derrière chez lui (97 espèces différentes en 15 minutes de marche, Solange il faut venir !) ; il a complètement compris l’intérêt de préserver l’écosystème dans son entier et il y met tout son cœur, en assurant en même temps un bon revenu à sa famille.
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Freiheit, fuer viele Leute unausgesprochene Selbstverstaendlichkeit, fuer die andere kaempfen, die schlussendlich alle geniessen.

Quetzal bedeutet schlussendlich Freiheit, frei wie der Wind, der Nebel, die Waelder, unter der Voraussetzung, dass der Mensch mit Nachsicht seinen notwendigen Lebensraum bestellt, um unseren Nachfahren ein einigermassen intaktes und lebenswertes Leben zu ermoeglichen.

 

 Nous ne pouvons que souhaiter que les graines qu’il sème, des graines de diversité, des graines d’avenir, des graines de liberté, germent dans tous les cœurs de tous les enfants de son village et de tous les villages des forêts de nuage. A cette condition les enfants de nos enfants auront peut-être encore la chance de se laisser emporter, comme nous aujourd’hui, par la magie des quetzals.
 

 

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18 janvier 2014

Ein fast ganz normaler Tag in Honduras

Texte en français dessous. Les photos sont légendées – vous pouvez les ouvrir en haute définition dans une nouvelle fenêtre.

(die Bilder koennen ueber die rechte Maustaste vergroessert werden)

DSC_0119Les aras volent en “liberté protégée” dans le site maya de Copan.

Es hat sich im Laufe unserer Erzaehlungen irgendwie so eingeschlichen, eine Art Ueberblick ueber bereiste Gebiete zu geben, die besonderen Erlebnisse betonend, das Alltaegliche nicht gerade in den Mittelpunkt stellend. Heute werden wir dies umdrehen, einen fast ganz normalen Tag dieser Reise herausnehmen und genauer mit euch teilen, wen’s interresiert, ist eingeladen, weiterzulesen.

9 ten Januar 2014 - 6 Uhr Tagwache, nicht fuer alle, denn der Juengste vertreibt den Aeltesten aus dem ehelichen Bett, auf der Suche nach Geborgenheit, Naehe und Waerme, oder einfach nur aus gentisch veranlagtem Konkurrenztrieb? Das Tageslicht ist kaum angebrochen, verherrend viele Bilder sind aber noch aufzuarbeiten, ein eigenes Album ueber exotische Vegetation sollte entstehen, und nachdem dies von selber nicht geschehen wird, ist mit dem Aussortieren, Klassifizieren und Gruppieren der Bilder der Tag angebrochen.

DSC_0045 Les ceibas (arbres à kapok), arbres sacrés des Mayas, sont aussi majestueux que les oiseaux qui investissent leurs branches.

Spaetestens um 8 sind selbst die kleinsten Vertreiberaeffchen auf ihren Beinen, zum Fruehstueck gibts fast das Gleiche wie zu Hause, Tobias verwendet seine Flasche nur noch selten, im Vergleich zu allen Einheimischen bleiben wir beim Suessen, mit lokaler Ananasmarmelade, suessen Brotwecken, ungesuesstes helles Brot ist nicht immer auffindbar, Tee oder heisse Schokolade darf es ruhig sein. Chilischarfe Gemuesesuppe mit Huehnereintopf kann ruhig bis zu Mittag warten.

DSC_0104Camping royal à Copan Ruinas, sur le terrain de l’adorable Marina et de ses enfants qui investissent le Tioga pour dessiner et apprendre à jouer au Linx, pour notre plus grand bonheur.

Wir logieren im Hinterhof einer Essbude, die knapp an den beruehmten Mayaruinen von Copan liegt. Chefin im Hause ist die bildhuebsche wenn auch klein ausgefallene Marina, um Herd und Beine schwirren ihre 4 Kinder Bryan, Andrea, Karin und Paula, der Vater hat sich aus dem Staub gemacht, auf der Suche nach groesserem Glueck, von Zeit zu Zeit schaut er dennoch vorbei und erkundet sich nach dem Rechten. Gloria, eine junge Aushilfskraft, arbeitet beim Tagesrestaurant mit, Waesche wird von Hand gereinigt, Wasser gibts nur in kalter Form, die Tage sind zwar nicht so intensiv wie zuhause, zeitlich dafuer unbegrenzt, fuer Beschaeftigung ist aufgrund von intensiver Handarbeit gesorgt.

DSC_1665Moment studieux avant de jouer avec les copains

Marinas Kinder, zumindest die groesseren, sind schon ab 7 Uhr in der Schule, dafuer zu Mittag wieder zuhause. Die unsrigen sind, eigentlich so wie jeden Tag, Ausnahmen kommen klar vor, ab 9 Uhr brav bei der Sache, konzentriert und zielstrebig ist in einer Stunde der offizielle Schulkram erledigt, tagesweise abwechselnd eine Mathematik- oder Franzoesischeinheit. Yan beschaeftigt sich heute mit groesseren Divisionen im 4stelligen Bereich und Flaechenberechnung, Clara ueberlebt ohne groessere Korrekturen ihr Franzoesischdiktat und spielerische Aufgaben auf Deutsch. Tobias bereitet sich spielerisch, malerisch, kuenstlerisch auf sein kommendes Vorschuljahr vor. In den letzten Wochen hat es sich so ergeben, dass eher Carine schulmeistert und der alte Bruellaffe sich um Auto, Reiseplan und diverse Kuechenarbeiten kuemmert.

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Ein Wunder, dass unser Aushilfsmountainbike ueberhaupt noch mit uns spricht und uns von A nach B bringt, die letzte Gleichbiegeaktion des Hinterrads mit einem gar nicht so grossen Fusstritt hat sich dann nicht unbedingt als das Gelbe vom Ei herausgestellt. Mit ausgehaengten Bremsen quitscht sich also das Teil durch den Rahmen, von Achter kann man da nicht mehr reden, eher noch von geisterbahnaehnlichen Zustaenden – Hauptsache die Kurbel dreht sich, die Mayas hatten ihre Ruinen ja auch ohne Rad gebaut, da kommen wir locker mit einem verbogenen aus. Durch grob behauenes Kopfsteinplaster, kopfgrosse, teils fehlende, teils ausgewaschene, teils uebergrosse Steinmugeln gehts fuer Papa Richtung Dorf. Immerwieder ein Hochgenuss und tolles Erlebnis, auf den lokalen Maerkten teilhaben zu duerfen, sich nach den diversen Fundstellen fuer stinknormale Produkte zu erkundigen, den lokalen Preis herauszufinden, ein nettes Wort fuer die Verkaeufer und Marktbesucher paratzuhaben, ein schnelles Kaffeetscher hier, ein suesses Broetchen dort, und schon ist es Zeit dem bunten Treiben den Ruecken zu kehren, kurzer Stopp an der Bank um elegant mal so viel abzuheben, wie es den Einheimischen in einem Jahr nicht gelingen wird auf die Seite zu bekommen. Schwerbewaffnetes Schutzpersonal kuemmert sich am Eingang zum Bankomaten fuer umliegenden Respekt, was 50 Meter weiter an der Strasse passiert, geht ihn wahrscheinlich nichts mehr an. Da sollte jeder so geschickt sein, und sein Hab und Gut so wenig wie moeglich preiszugeben. Bis dato hatten wir keine boesen Erfahrungen gemacht, ansonsten darf man es, sollte es beim reinen Diebstahl bleiben, als gerechte Umverteilung der Werte sehen.

DSC_1829 Le site maya de Copan est le plus au sud du monde Maya, mais on y retrouve les mêmes terrains de jeu de pelote que ceux que nous avons vus au centre du Mexique. 

Gegen 10 Uhr sind dann alle soweit startklar um sich vormittags mit noch voller Energie in die Ruinenstadt Copan aufzumachen. Keine 5 Gehminuten liegt der Eingang vom Tioga entfernt, heute koennen wir auf die Hilfe des Rades verzichten, um den im Moment gehfaulen Tobias zu befoerdern. So interessant die Tempel, Ruinen, Stelen und die besonders hervorzuhebende Hiroglyphenstiege auch sind, die Schau stiehlt den Steinen eine ca. 25koepfige Aragruppe, die aus dem Aufzuchtszentrum Copan kommen und im archeologischen Ruinengelaende fortan frei leben duerfen. Einfach gewaltig, bezaubernd, irreel, uebernatuerlich, beeindruckend, eines der schoensten Erlebnisse bis jetzt. Die fliegenden Riesen, rote Aras, sind, nachdem sie in Kaefigen gezuechtet worden sind, an die Menschen gewoehnt und werden in den Ruinen auch gefuettert. Sie fliegen natuerlich frei herum und suchen sich in den subtropischen Waeldern, im Moment befinden wir uns im trocken Jahresteil, um ergaenzende Nahrung. Fruechte, Rinden, Blaetter, Beeren – ganze Baeume gehen dabei ein, aber was ist einem lieber, ein paar trockene Baeume mehr oder diese ueberdimensionalen, laut kreischenden, farbenpraechtigen Naturventilatoren?

DSC_0342Que c’est beau des aras qui n’ont pas les ailes atrophiées d’avoir été élevés en cage !!!

Exotische Vegetation schmueckt die Parkanlage, ehemaliges kulturelles, religioeses, gesellschaftliches wie auch wirtschaftliches Zentrum der Region, in Mitten der Berge, am Ufer des Rio Copan. Die Mayas schaetzten und verehrten, verheiligten ihre Natur - viele Baeume, wie zum Beispiel den Kapokbaum, Zedrele, Guanacaste oder den Gumbolimbo. Dieses Volk verstand es, Kraeuter, Wurzeln, Rinden und Blaetter richtig einzusetzen, trotzdem verhiess steigende Bevoelkerung, Rodung der Waelder und Ueberbewirtschaftung der Felder ab dem 7. Jhd. nichts Gutes und bdeutete den fortwaehrenden Untergang, spanische Eroberer trugen ihren entscheidenden Teil dazu bei und gaben so manchem Tropeninder den Gnadenstoss.

P1040117Cacahouète aussi  a visité Copan avec nous 

Zur Feier des Tages, selbst wenn’s nichts Besonders zu feiern gibt, aber speziell Tobias freut sich immerwieder darueber, gibt’s wiedereinmal “quesadillas”, frischkaesebelegte, warme Tortillas (Maisfladen), die wunderbar einfach zuzubereiten sind. Unser rollendes Heim ist da wirklich extrem praktisch, um quasi jederzeit Schutz, Kueche, Erholung und Bezugspunkt zu sein. Tropenfruechte wie Papayas, Ananas, diverseste Bananen in Form, Farbe und Groesse, Avocados, Mangos, Mandarinen, Orangen, Kokosnuesse … stehen anhaengerweise zur Verfuegung und stehen taeglich am Speiseplan.

Fuer enorm wenig Lohn kocht uns Marina von der Essstube einen wohlschmeckenden Kaffee, sie serviert ihn nochdazu in gebrannten Tongefaessen, die durchwegs aus den guten alten Mayazeiten stammen koennten. Marina strahlt so wie viele Menschen im Dorf sehr viel positive Energie aus, laechelt trotz ihrer verzwickten Lage sehr viel und schenkt viel Waerme, im ganz normalen privaten Leben hat sie’s bestimmt nicht einfach, ihre Kinder geniessen es auf alle Faelle, im Hinterhof ein paar europaeische Kinder zu haben, die, trotz sprachlicher Huerden, gerne fuer allmoegliche Spiele offen sind.

Die eigentliche Herausforderung vom Tag steht nocht offen. Naemlich ein paar perfekte Araphotos zu machen! Yan klemmt sich fachmaennisch hinters Objetiv, das schwere Tele ist fuer ihn nur mit grosser Motivation zu halten, und sehet selber was ihm alles gelingt.

DSC_0065 Non, promis, la photo n’est pas prise dans un zoo, c’est bien au milieu des stèles mayas de Copan.

Ara erinnert allzusehr an die Zimmererlehre vor ueber 15 Jahren in Frankreich, denn die Firma hiess Ara-bois, der Chef war dermassen von diesen wunderbaren Voegeln angetan, dass er sein Unternehmen diesem Vogel nach nannte (bois-=Holz), die Aras vertilgen auch extrem viel Ast- und Laubwerk. George, einer der ehemaligen Arbeitskollegen nahm sich damals uebrigens 18 Monate Auszeit, um im benachbarten Nicaragua, im Rahmen einer Roten Kreuz Hilfsaktion, als Zimmermann so fachmaennisch wie nur moeglich ein hurricanzerstoertes Dorf wiederaufzubauen.

Viel zu kurz war der Nachmittag, die 3 Stunden mit den Tieren vergehen wie im Flug, einer der prachtvollsten Momente, wo sie ihr Federkleid so richtig zur Schau stellen. Fuer uns Hobbyfotografen und Moechtegerne fast nicht moeglich, das grandiose Bild zu schiessen, mit der Bitte um Nachsicht und Entschuldigung.

 

Bis vor kurzem wussten wir auch nicht was Breiaepfel sind, Google machts moeglich, schmeckt so aehnlich wie eine Mischung aus Kastanien-Kuerbis-Mango, ist auf alle Faelle sehr naehrreich und im Moment im Angebot. Ergaenzend gibts Avocados, Karrotten, Pasta und gebratene Bananen. Frischgestaerkt gehts ins Finale, naemlich der Aufbearbeitung der 250 Vogelaufnahmen. Im Uebrigen ist es nicht gelungen, das Angesrebte Soll von 15 Bildern einzuhalten. Beim Einen sieht man da die Schwanzfedern besser, beim Anderen sind im Flug die Brustfedern heraussen. Dort ist vom Schnabel ein kleines Detail zu ergattern, dort zwinkert Einer mit dem Auge. Ziemlich eitle Tiere sind das uebrigens, verbringen sie zu 80 Prozent ihres Tages mit Federnrupfen, Saeubern, Floehezupfen, Gesangsstunden, Kreischen – die perfekten Spanischnachhilfelehrer, fuer alle die ihr rollendes rrrrrrrrrrrrrrrr verbessern wollen.

 guanacaste-copan Der Tag ist noch lange nicht beendet. Karten- und Fuehrerstudium, um den naechsten geschweige den die naechsten Tage vorauszuschauen. Ganz normaler Haushaltskram wie Saubermachen, Spuelen und Kinderarbeit, und schon neigen sich die Zeiger gegen sehr spaet am Abend.

Und selbst wenn der Himmel heute bedeckt ist, so sind regelmaessig ein paar Blicke fuer den suedlichen Sternenhimmel drinnen. Fuer uns Nordlichter ungewohnte Konstellationen erweitern auch diesen Horizont, Jupiter steht im uebrigen mitten im Sternbild der Zwillinge! und Orion steht schon frueh am oestlichen Himmel, ab 6 Uhr abends ist vor Ort das Sonnenlicht gar.

Nur das Zirpen der Grillen und der Gesang der Nachtvoegel kann noch als stoerend empfunden werden, wem’s nicht passt, einfach nicht hinhorchen, ein fast normaler Tag geht seinem Ende zu – Ein Traum wird zur Wirklichkeit, wirklich ein Traum! Wir wollen unser Leben jetzt leben, wer gibt uns die Versicherung, morgen noch zu leben, geschweige denn in ferner Zeit. Jetzt ist jetzt, aber jetzt ist auch Zeit zum Schlafengehen, denn selbst an ganz normalen Tagen drueckt’s einem die Aeuglein irgendwanneinmal von selber zu!

 

Un jour de voyage presque ordinaire

9-10 janvier 2014 - Copan Ruinas, notre premier arrêt au Honduras : une journée juste … fabuleuse ! Je ne détaillerai pas autant qu’Andreas qui a profité de ce lieu magique pour expliquer davantage le quotidien, mais pour être concise (pour une fois…) le mélange du site maya, des arbres sacrés centenaires, des aras qui font festoyer les couleurs et de l’adorable gentillesse des Honduriens nous a enchantés.
L’antique citée de Copan est le site le plus au sud du monde maya, que nous parcourons depuis le Mexique: nous y retrouvons les pyramides, les temples et les jeux de pelote (ancêtre maya du foot, dans lequel la balle de caoutchouc symbolise la course du soleil) mais aussi les plus belles stèles sculptées de cette civilisation.
Les aras, oiseaux sacrés à l’époque dont on retrouve l’image sur beaucoup de bas-reliefs, recommencent à voler sur le site grâce à un projet (privé) de réintroduction : les oiseaux sont élevés dans un centre à proximité et relâchés petit à petit dans l’enceinte des ruines, dont ils ne s’éloignent pas pour l’instant (ils sont encore partiellement nourris) ; en parallèle des actions de sensibilisation sont menées dans les écoles – on est sûr que c’est vrai, Bryan, le fils de la famille où on campe, nous dit qu’il aime aller voir les oiseaux avec l’école. L’objectif est que d’ici quelques années les aras volent à nouveau en complète liberté dans la vallée. Le programme pédagogique aura-t-il suffisamment d’impact pour que ces bêtes magnifiques ne finissent pas toutes braconnées ? Ce serait un très beau cadeau pour tout le monde.
 

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Concentré de Copan : Tobias s’entraîne au jeu de pelote pendant que Yan photographie les aras perchés au-dessus des stèles de grès sculptées.

Quand à l’intensité des contacts que nous avons ici avec les Honduriens, les adultes comme les enfants, ça fait vraiment chaud au cœur ; toutes les arrivées sont chaleureuses, tous les départs sont difficiles, presque douloureux. Nous en parlerons plus dans le prochain article, mais dores et déjà une chose est sûre, nous aimons profondément le Honduras.

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Clara et son amie Andrea, une très belle rencontre à Copan

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